Le secteur touristique et les industries exportatrices seront probablement les premières victimes de la crise financière mondiale. Le ministère de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie prévient que les ménages occidentaux vont forcément diminuer leurs consommations, crise oblige. Cette baisse de consommation entraînerait une régression de l’importation en provenance des pays en développement comme Madagascar.
Les industries exportatrices, dont les entreprises franches, risquent de voir leurs activités réduites. Les touristes vont sûrement limiter leurs voyages et vont opter pour des destinations moins chères.
En contrepartie, la chute des coûts des matières premières et celui du fret international pourraient donner des coups de pouce aux industries importatrices.
On peut s’attendre alors à une invasion de produits importés, de bonne qualité, à prix abordable à Madagascar. Ce qui n’est pas pour déplaire aux consommateurs.
Baisse du taux d’intérêt
Sur le plan monétaire, la crise mondiale va faire diminuer les prix d’une manière générale, ce qui devrait permettre une baisse de l’inflation, et ainsi une baisse des taux d’intérêts. Si ces derniers baissent à Madagascar, cela devrait favoriser l’investissement des entreprises et, en conséquence, la croissance locale. Les sociétés qui peuvent tirer parti de la crise sont celles qui vont offrir un avantage concurrentiel important.
