- Une semaine après, Cinzia Akbaraly demeure encore émerveillée
de l’expérience à Mahajanga.
Le retour du semi-marathon à Mahajanga était une fête. Le groupe Sipromad et la fondation Akbaraly, sponsors officiels et partie prenante dans l’organisation de l’évènement qui s’est déroulé le 12 avril, s’en réjouissent. Cinzia Akbaraly, gérante de la société, qui était également parmi les participantes nous livre ses impressions.
• Madagascar Tribune : Comment avez vous trouvé le semi- marathon ?
Cinzia Akbaraly : Tout simplement fabuleux ! Avec une organisation impeccable de l’équipe fédérale, le soutien des autorités locales et l’engouement de la population majungaise, on ne peut-être que satisfait. Sans hésitation, c’est un succès total.
• Et au niveau des compétiteurs ?
Selon les dires du Président de la Fma, c’est la première fois qu’une épreuve de fond sur route enregistre un nombre si élevé de participants. Avec 1400 coureurs dont 350 tireurs de pousse- pousse et 200 enfants, toutes les catégories y étaient présentes. De ce côté, on ne peut que partager la satisfaction de tout le monde.
• C’était l’avis du sponsor, mais en tant que participante ?
Les mots sont trop faibles pour décrire l’ambiance, il fallait y être pour ressentir la sensation éprouvée. Malgré le soleil de plomb et la chaleur suffocante, on (ndlr : elle et son époux) a pu franchir la ligne d’arrivée et ce grâce, à la préparation bien sûr, mais également aux « Alefa Vazaha » des spectateurs tout au long des 21 km du parcours. On se croirait dans un Tour de France.
• Pourquoi Sipromad et Cinzia Akbaraly ont choisi l’athlétisme ?
Pour moi, l’athlétisme coule dans mes veines. Je l’ai déja pratiqué dès l’âge de 8 ans et mon frère est un ancien champion de Marathon en Italie.
Quant à la Sipromad, elle a choisi délibérement cette discipline de masse où toutes les couches sociales, nanties et défavorisées, se retrouvent au même niveau sur terrain.
• Votre fondation est plus active dans d’autres domaines, pourquoi le sport maintenant ?
Le sport est un moyen sûr pour éloigner les jeunes de la délinquance, de la drogue et du tabagisme. Nous essayons de créer un plateau pour faciliter leur accession dans le domaine sportif.
• Et la suite ?
Nous ne pouvons pas organiser de telle manifestation d’envergure plusieurs fois dans l’année mais c’est certain que l’édition 2009 du semi-marathon aura lieu. Dès maintenant, nous allons entrer en contact avec la fédération italienne qui est très ouverte vis-à-vis des athlètes venants de l’Afrique. On peut par exemple envoyer des athlètes malgaches en Italie pour des stages ou des compétitions.
• Qu’en est-il du Marathon de New York ?
Avec moi et mon mari, Haja Andriamparany et Landinirina Ratianarisoa (ndlr : les vainqueurs du semi-marathon) participeront à cette épreuve au mois de novembre aux frais de la Sipromad et de la Fondation. D’après une connaissance qui vit aux Etats Unis, si nous sommes parvenus à supporter le climat de Mahajanga, New York ne sera rien à côté.
Recueilli par Rata & Ax’s
