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Culturel

Samoela au CCAC

Le sampling a fait jaser

mardi 22 janvier 2008 |  572 visites  | Daddy R.

Ceux qui ont assisté au dernier concert de Samoela, vendredi dernier, ont pu remarquer que le troubadour a fait appel à l’utilisation des « samples ». Vu le style musical adopté par le chanteur depuis un certain temps, il est normal si l’artiste a choisi de procéder ainsi.

« Play back », « Karaoké », parmi les commentaires qu’on entendu dans la salle, c’est pourquoi on a voulu apporter une explication à propos de l’utilisation de cette nouvelle technologie. Le sampling est l’un des éléments marquants de la musique en cette fin de XXème siècle. Il permet de colorer fortement la musique et d’affirmer le son. Si à l’étranger, le procédé a été déjà adopté depuis quelques années, à Madagascar, le passage du groupe Njava au pays a réaffirmé l’utilisation des « samples » en « live ».

Sampler... avec quoi ?

Pour sampler, il a différentes sortes d’appareils. Soit, on utilise un sampler bien sûr, puisque c’est une machine qui est déstinée pour cette opération, ou bien encore utiliser son ordinateur car plusieurs logiciels permettant d’effectuer des « séquences » existent de nos jours. La plupart des styles de musiques de la dernière décennie ont recours aux samples : le hip-hop, la fusion, la house... Le sampling peut servir à différents niveaux : certains n’hésiterons pas à récupérer des parties basse/batterie sans même y retoucher, d’autres s’en serviront pour ajouter des interventions vocales... Les styles peu orientés vers les machines peuvent aussi profiter du sampling pour apporter des sonorités impossibles à avoir pour une petite formation (ajout d’une section de cuivres, de cordes...), ou encore pour obtenir des sonorités impossibles à avoir en temps réel : samples joués à l’envers, chœurs fait par le chanteur ou sons synthétiques... Mais comme tout autre nouvelle technologie, il faut maîtriser l’utilisation des « samples ». L’ingénieur de son devrait savoir faire la balance entre le son de la machine et le son en « live » pour avoir une qualité d’écoute. De l’autre côté, les musiciens sont dans l’obligation de prendre l’habitude de jouer avec la machine. La précision est le fruit d’un long travail que les musiciens devraient mener.

Innover n’est jamais simple et les fans sont par nature contre toute nouveauté. Samoela a essuyé les platres, a d’autres de continuer dans ce sens.

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