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Editorial

« Impasse Mexicaine » ou « Jeu de Confiance » ?

Le risque d’aboutir à une crise de confiance !

vendredi 10 octobre 2014 | Adrien M. Ratsimbaharison

La situation politique est-elle bloquée à Madagascar ? Notre ami Soamiely Andriamananjara comparait l’autre jour cette situation à une « impasse mexicaine, façon malgache » (Malagasy-style Mexican standoff, en anglais). Et en vertu de cette comparaison, il avance la théorie selon laquelle : « Le bras de fer mexicain [entre Rajaonarimampianina, Rajoelina et Ravalomanana] se transforme en une impasse, une impasse parce que personne ne veut être le premier à bouger. Le blocage politique qui en résulte peut en partie expliquer l’inertie actuelle dans le processus de prise de décision à Madagascar. » (Voir Impasse mexicaine, façon malgache, Madagascar-Tribune.com du Lundi 6 octobre 2014)

À première vue, cette comparaison apparaît géniale et démontre la créativité intellectuelle de notre jeune économiste, qui doit être reconnu comme étant une fierté nationale, étant promu au rang de “Senior Economist at the World Bank Institute.” Cependant, à y regarder de près, force est de constater que cette comparaison est erronée et peut nous conduire dans une autre impasse, intellectuelle cette fois-ci. Je vais d’abord essayer de démontrer pourquoi cette comparaison est erronée, avant de proposer à mon tour une autre comparaison qui pourrait peut-être nous éclairer davantage sur la situation politique actuelle.

Premièrement, penser que la situation politique actuelle est bloquée à cause du « bras de fer mexicain » entre le nouveau président Hery Rajaonarimampianina et les deux anciens présidents Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana, c’est assumer que ces trois protagonistes sont sur le même pied d’égalité et ont tous la même capacité de nuire ou de détruire les uns et les autres. Or, ce n’est pas du tout le cas, car Rajaonarimampianina est bel et bien le président légal de pays. Politiquement parlant, il représente l’Ētat Malagasy, et a le monopole de l’usage de force (Voir la définition Weberienne de l’état), alors que les deux autres protagonistes ne sont plus que de simples citoyens qui n’ont aucun pouvoir politique légal, et n’ont pas la même capacité de nuire ou de détruire que le premier. De ce fait, l’idée d’un standoff entre les trois protagonistes ne tient pas du tout debout.

Deuxièmement, dans une « impasse mexicaine » (Mexican standoff), l’objet du conflit (une grosse somme d’argent, par exemple) peut passer d’une main à l’autre. En d’autres termes, tous les participants dans l’impasse ont la même chance d’obtenir cet objet. Encore une fois, ce n’est pas du tout le cas dans la situation politique actuelle à Madagascar, car Rajaonarimampianina a déjà le pouvoir (l’objet présumé du conflit), et les deux autres n’ont aucune chance de le regagner pour le moment. En effet, on ne peut pas du tout imaginer que Rajoelina et Ravalomanana iraient s’aventurer à rééditer leurs exploits politiques du passé en s’appropriant du pouvoir sur la Place du 13 Mai. Les mésaventures de Rajoelina et de son gouvernement de transition ont clairement démontré que les futurs présidents doivent désormais passer par des élections présidentielles, s’ils veulent être reconnus par la communauté internationale et avoir de la légitimité aux yeux des Malagasy eux-mêmes.

Ainsi, la comparaison avec l’« impasse mexicaine » est erronée et ne peut pas nous aider à comprendre davantage la situation politique actuelle. Ceci nous pousse à imaginer d’autres comparaisons ou scénarios qui peuvent représenter convenablement les acteurs politiques Malagasy et leurs actions. Justement, dans un autre blog sur Madagascar (Voir Prisoners Dilemma in Madagascar), notre ami Soamiely parle aussi de « théories des jeux » (game theories) et plus particulièrement du « dilemme du prisonnier » (prisoner’s dilemma), pour faire comprendre aux politiciens Malagasy qu’il serait plus avantageux pour eux de coopérer que de se battre entre eux. Cependant, cette comparaison avec le dilemme du prisonnier présente aussi des traits communs avec la comparaison avec l’impasse mexicaine, car elle revient aussi à assumer que les participants sont sur le même pied d’égalité et qu’ils ont tous la même chance de gagner le maximum de mise (ou payoff). Or, comme nous venons de démontrer plus haut, cette dernière comparaison est erronée.

Tout ceci nous emmène alors à penser à un autre jeu qui est en fait plus commun que le dilemme du prisonnier : c’est le « jeu de confiance » (confidence game). Il y a de nombreuses variétés de jeu de confiance, mais tout le monde joue une variété ou une autre de ce jeu tous les jours. Il se joue, par exemple, dans la vie conjugale, entre époux et épouse ; il se joue aussi dans la vie nationale, entre les dirigeants et le peuple, etc. Dans le jeu de confiance, l’essentiel pour chaque participant est de gagner la confiance des autres pour pouvoir accomplir ce qu’on veut. Bien sûr, il y a des gens qui se livrent au jeu de confiance de façon positive (pour accomplir des biens communs, par exemple), et des gens qui s’y adonnent de façon négative (pour manipuler ou exploiter leurs partenaires, par exemple).

Dans le cas de Madagascar, le joueur principal du jeu de confiance serait le président de la République lui-même. Dans un premier temps, Rajaonarimampianina aurait réussi à gagner la confiance d’Andry Rajoelina, pour devenir son ministre inamovible des Finances pendant la transition, et ensuite pour être élu président de la République grâce à son soutien.

Dans un deuxième temps, Rajaonarimampianina aurait ensuite gagné la confiance de Jean Louis Robinson (le candidat qui a contesté les résultats de l’élection présidentielle) et de Marc Ravalomanana. Ce gain de confiance lui aurait ainsi permis de se débarrasser d’Andry Rajoelina et du MAPAR qui seraient devenus de plus en plus encombrants à ses yeux. Les choses allaient bien pour Rajaonarimampianina et ses acolytes jusqu’au moment où Ravalomanana et la communauté internationale commenceraient à se douter de leurs intentions réelles. Ravalomanana serait ainsi devenu de plus en plus impatient, et voulait rentrer le plus tôt possible à Madagascar, et des membres de la communauté internationale auraient demandé plus de garanties de la part du gouvernement avant de débloquer les fonds nécessaires au développement du pays. Comme Ravalomanana aurait soupçonné que Rajaonarimampianina n’aurait fait qu’exploiter la confiance qu’il aurait envers ce dernier, il aurait finalement décidé de retirer cette confiance. (Voir Ravalomanana opposant, Madagascar-Tribune.com du Mardi 7 octobre 2014)

Alors, où allons-nous maintenant ? Il semblerait que Rajaonarimampianina et ses acolytes travaillent en ce moment même d’arrache-pied pour gagner la confiance des autres politiciens (par le biais de cette fameuse Convention du 14 Octobre, par exemple) pour remplacer leurs alliances avec Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana. Mais les questions qui se posent seraient alors : Est-ce que ils vont parvenir à gagner la confiance de ces autres politiciens ? Et est-ce que ce nouveau gain de confiance va leur permettre de gagner la confiance des bailleurs de fonds ?

Si les réponses à ces questions s’avèrent toutes négatives, nous risquons alors d’aboutir à une autre crise : celle de confiance, où personne n’a confiance en personne !

Adrien M. Ratsimbaharison
Columbia, SC (USA)

13 commentaires

Vos commentaires

  • 10 octobre 2014 à 12:18 | kartell (#8302)

    Je ne saisis pas votre théorie qui me semble simplifier ce qui paraît inextricable, en réalité...
    Si Hery est sans conteste le chef de l’état, il possède les pleins pouvoirs sans les moyens de les imposer sauf celui de refuser à RA8 de rentrer au pays mais pour le reste, où sont ses véritables atouts par rapport à ceux de ses opposants ?
    il ne dispose d’aucune base parlementaire pour diriger ce qui l’oblige à zigzaguer entre ses rivaux en donnant l’impression détestable d’une navigation à vue sans aucun résultat concret....
    Vous semblez minimiser le potentiel de nuisance de ses rivaux qui est une des clés aboutissant à un pouvoir hésitant sans énergie que l’on connait, aujourd’hui....
    Il ne peut avoir de « jeu de confiance » parce que chaque partie n’a aucun intérêt à l’accorder aux deux autres préférant le statuquo actuel pour préparer un retour au pouvoir et montrer ainsi, l’impuissance du pouvoir sorti des urnes et de petits arrangements...
    Hery est pris entre deux contradictions majeures :
    1. devoir accepter le retour de RA8, imposée par la C.E.
    2. devoir composer, des lors, avec une opposition et un leader/rival risquant de mettre en péril son pouvoir mal ficelé.
    La faiblesse du pouvoir est la clé même de cette crise et rien ne pourra être durable sans une redistribution des cartes qui passerait par un changement des mentalités et une véritable restructuration politique du pays...
    Aujourd’hui, vouloir faire des plans sur la comète, c’est croire qu’un simple replâtrage voir souhaiter des petits arrangements de vendeurs de tapis puissent aboutir à un résultat stable et durable ....

  • 10 octobre 2014 à 15:22 | Isandra (#7070)

    Le problème des nos intellos, ils s’amusent à étaler leur connaissances et démontrer qu’ils sont capables de faire ceci, et cela,...C’est un complexe,...!

    C’est bien de savoir cerner la situation où se trouve Madagascar actuellement, mais cet article serait plus attirant,... s’il était accompagné des solutions adéquates,...

    • 11 octobre 2014 à 04:01 | revysaditra (#8500) répond à Isandra

      Tompokolahy sy tompokovavy hajaina eto amin’ny forum...
      — -
      Izay tsy miketrika ihany...
      ...no vaky atody eo é !!!
      — -
      http://youtu.be/ZFr0QtRFkUw
      — -
      Marina fa misy ny « FUITE DES CERVEAUX »...
      ou « exode des cerveaux »...
      ...tokony ho “calme” isika...
      ...fa tsy mieritreritra é !!!
      — -
      Quelles sont les raisons qui incitent ces diplômés de grandes écoles, ces managers à rester en Europe ou aux États-Unis après leurs études ?
      — -
      C’est un choc culturel « à l’envers »
      — -
      Il faut appeler tous les expatriés à venir participer à la construction de notre pays...
      ... NA HO ANY... NA TSY HO ANY...
      ... Ils ont compris l’importance de cette participation au développement et la nécessité de favoriser
      leur retour.

      — -
      Tsy maintsy mianga...
      ...avy any amin’ny “base” ilay fandrosoana...
      ...fa manjary lany andro eto fotsiny...
      ...TAIN’ADY !!!
      — -
      Alefao ny lacrymogène... é !
      ...ou sommes-nous vachement frileux... moins aventuriers ???
      — -
      Mankasitraka tompokolahy, makatelina tompokovavy.
      http://youtu.be/Eo0CA8pjAIU

    • 13 octobre 2014 à 07:51 | rayyol (#110) répond à revysaditra

      Tout le monde veut aller au ciel mais personne ne veut souffrir ou mourir L esprit nationaliste ou de sacrifice n est pas dans la tradition Malgache Ici c est chacun pour soi et advienne que pourra On prefere se lamenter et se vanter sur des sites comme celui ci Et demontrer notre bonne connaissance de la culture de nos anciens maitres En s arrogant le droit de critiquer ceux qui ne la maitrisent pas et de les ridiculiser

  • 10 octobre 2014 à 17:20 | iarivo (#5822)

    Cette allusion à « l’impasse mexicaine » me fait penser à ces westerns spaghetti des années 60-70 où les jeunes et moins jeunes spectateurs qui fréquentaient les places en seconde des cinémas ROXY, RITZ, REX et autres RIO ou SOA, ressortaient des salles après la projection en étant complètement transformé, se prenant pour le héros du film, tant dans la pose que dans l’esprit !!!

    Cette allusion à « l’impasse mexicaine » laisse à penser avec quelle légèreté les évènements politiques (et tous ce qui vont avec) sont prit en compte, comme si cela n’étaient que de simples spectacles que nous pouvons aborder avec ironie !!!

    Si ce serait le cas alors tout s’explique, nous ne faisons que reproduire en grandeur réelle tout ce que nous aurons emmagasiné dans nos esprits et nos tripes durant notre jeunesse de ces westerns spaghetti et autres kung-fu à la gomme !!!

    • 10 octobre 2014 à 18:12 | jaongaly (#6709) répond à iarivo

      N’ oublions pas que c’étaient des films mora (ariary folo) à la porté de toutes les bourses. Il y en a qui faisait même l’école buissonnière pour pouvoir y assister à l’époque. Palace était leur salle de cours. Y en a même qui sont sorti avec les honneurs.

  • 11 octobre 2014 à 00:53 | feolavitra (#2188)

    En fait d’ analyse, la situation politique à Madagascar se résume à ceci : " je te tiens, tu me tiens par la barbichette, le premier qui essaiera de nettoyer tout ce qui est pourri dans ce système politique, c-à-d : les corruption, les copinages, les ententes monnayées, les lobbyismes, les chantages avec les hauts gradés des corps armées, de la gendarmerie, de la police, les hauts fonctionnaires, les magistrats, les détenteurs des grands médias...la liste est trop longue, mais ainsi pour dire tous ceux qui détiennent un once de pouvoir et qui croient tout se permettre et qui veulent à tout prix préserver leurs acquis et plus encore les faire fructifier au plus haut...Ouf !
    A-t-on remarqué que ces gens qui font de la politique sont la plupart des gens qui font des « affaires » ? Que les corps de force (armées, police, gendarmerie, justice...) en fournissent à cette « élite politique » malgache les éléments les plus inamovibles pour ne pas dire toujours les mêmes têtes qu’ on retrouve à chacune de ces crises répétitives, devenues presque « un fomba gasy »...Re Ouf !
    Alors M. Le Président, que vous fassiez comme priorité de votre période, la lutte contre tous ces agissements malfaisants qui nuisent non seulement la vie politique malgache mais par conséquent nuisent totalement le pays, vous en laisseront-ils le temps ou arriverez-vous en cinq ans qui vous sont comptés ( Eh oui, ils sont déjà aux aguets) à accomplir vos bonnes intentions, ou alors sommes-nous en attente de la prochaine crise « traditionnelle » provoquée pour maintenir leur système ?...Si une prière ( suivez mon regard : la réconciliation, 2FKM...ect ) peut exaucer vos voeux, j ’ y participerai volontiers, mais depuis le temps qu’ on a pris du temps à prier, les choses ce sont empirées...Bah ! L’ espoir fait vivre, vivons avec tout simplement : plus fataliste qu’ un malagasy...Au fait c’ est quoi une analyse politique ?

    • 11 octobre 2014 à 09:08 | revysaditra (#8500) répond à feolavitra

      Vato iray (roa, telo, efatra) vé dia mba ho aiza (ok ok ok)
      — -
      Le monde avance, nous à Madagascar nous reculons.
      — -
      Quand ailleurs les préoccupations sont scientifiques, technologiques, concernent la santé et le bien être publique, quand les chercheurs font de superbes avancées technologiques en la matière, nous à Madagascar, nous avons quoi ?
      — -
      Depuis 50 ans, personne n’a réellement de vision pour Madagascar.
      — -
      La vision du Mexicain...
      ...n’y a pas une inspiration pour nous...
      ...par là-bas Mexico ??? « Olé, Olé, Olé »
      ... fa tsy « oyé oyé » an’i Deba ! akory an !
      — -
      Tsy fantatrareo vé ilay ohabolana hoe :
      « Leviora* kely foana dia mampibohaka ny koba manontolo » ?
      — -

      Des petites routes, des petites maisons, des petites fenêtres, des petits trottoirs :
      NOUS les Malgaches, on a une tendance à nous prononcée vers le petit.
      — -
      SWEET HOME ALABAMA
      — -

  • 11 octobre 2014 à 12:02 | Isambilo (#4541)

    Le titre “Senior Economist at the World Bank Institute.” n’’a de valeur que pour ceux qui partagent les conceptions économiques capitalistes (« libérales »pour faire mode) actuelles. Je n’en fais pas partie.
    Les théories du jeu n’ont jamais été que des montages intellectuelles sans traduction pratiques, tout simplement parce que c’est trop mécaniciste pour prendre en compte la capacité d’imaginer ou de rêver des hommes.
    Ravalomanana, Rajaonarimampianina, Robinson, Fienena et bien d’autres ont un point commun : ils appartiennent à un même groupe social qui a intérêt à ce que rien ne bouge sinon c’est le groupe tout entier qui perd ses richesses et ses privilèges. Ce groupe a ses contradictions internes mais il sait jusqu’où on peut aller. Ravalomanana a été envoyé jouer ailleurs parce qu’il devenait dangereux pour ce groupe (gourmand au point de commencer à piétiner les plates-bandes des autre). Rajoelina a été mis en place le temps de remettre les affaires en ordre comme avant, mais il finissait pas bloquer les affaires avec l’international (il n’était plus présentable). Robinson est trop imprévisible et dilettante pour mériter la confiance totale du groupe. En plus, il peut se permettre de se passer des autres pour bien vivre ce qu’il veut.
    Partir de la base est une vieille lune gauchiste parce que la base ne dispose ni de moyens financiers ni de connaissances pour définir par elle-même ce qu’elle veut faire à terme.
    Que faire, comme le disait l’autre ? Augmenter le nombre d’enfants qui vont à l’école en veillant à ce qu’ils n’apprennent pas de fausses notions comme faire croire que le fihavanana est une qualité malgache. Qui connait un peu l’histoire malgache sait qu’elle a toujours été sanglante, largement moins maintenant grâce à l’éducation.

    • 12 octobre 2014 à 02:58 | revysaditra (#8500) répond à Isambilo

      L’objectif doit être à la fois de démocratiser et de malgachiser l’education...
      ... D’UNE FAÇON RÉALISTE.
      — -
      Dans l’enseignement secondaire...
      ...l’apprentissage de langues étrangères.
      — -
      Si on veut un développement...
      ... il faut que l’enseignement se fasse en malgache.
      Ensuite, l’acquisition des autres langues suivront.
      — -
      Les 20 millions de Malgaches ne parlent qu’une langue, le malgache.
      Il est encore difficile d’imposer une langue étrangère comme langue d’enseignement.
      — -
      O I O Ndeha Hianatra Izahay...
      http://youtu.be/JOfh4_j4Giw

  • 11 octobre 2014 à 13:49 | olivier (#7062)

    Ré écrivez cet article en remplaçant « confiance » par « trahison »..

    Vous aurez alors une meilleure idée de la vie politique Malagasy de ces 50 dernières années...

    De même, remplacez « impasse » par « salade »...

    Et la boucle sera bouclée..

    Mais par pitié, ne m’expliquez pas que cette capacité sur-humaine à trahir et à dé-servir l’intérêt général pourrait venir d’un virus inoculé par Gallieni..

    OR

    • 12 octobre 2014 à 21:46 | reglisse (#6117) répond à olivier

      Excellent ce jeu de trahison !... et très amusant aussi !

  • 13 octobre 2014 à 11:01 | plus qu’hier et moins que demain (#6149)

    Assalamo Alaikoum

    Nos politiciens jouent tout simplement au POKER MENTEUR à coup de bluff sans se soucier de la mise (la population malgache et ses avenirs socio-économiques) : dommage pour le FANORONA.

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