- Les compagnies lauréates d’I’trôtra 2010, Andrabe et Street Fighters, avec la présidente du festival Gaby Saramouffi et les organisateurs du festival.
La septième édition du festival international de danse contemporaine I’trôtra a fermé ses portes samedi 2 octobre 2010, après deux semaines entièrement consacrées à cet art. Ce sont d’abord les professionnels qui ont été concernés, avec des ateliers et des rencontres jusqu’au 25 septembre. Les ateliers qui ont eu lieu la semaine suivante étaient également animés par des professionnels, mais ils étaient ouverts à tous, y compris aux débutants. Le chorégraphe d’origine grecque Dimitri Tsiapkinis, s’est d’ailleurs dit surpris de la créativité de ces derniers, qui sont à l’origine « d’improvisations très poétiques ».
Le grand public quant à lui a pu assister à des spectacles à partir du mercredi 29 septembre, en de nombreux lieux de la capitale : le CGM, le CCAC, le Tranompokolona Analakely, ou encore la gare Soarano, où a eu lieu samedi 2 octobre un battle hip-hop.
Ces spectacles, dans l’ensemble très appréciés du public, ont été marqués par un incident : la blessure du danseur Eric Lamoureux, lors de la représentation de la pièce « Husaïs » au CCAC, vendredi 1er octobre. Le chorégraphe et danseur était venu de France avec sa partenaire Héla Fattoumi, avec qui il devait exécuter deux œuvres. Blessé, il a dû s’arrêter au cours de la première, et la seconde a été annulée : « Je ne peux vraiment pas continuer, ce serait ridicule », s’est excusé Eric Lamoureux, devant un public compatissant. « Il ne peut vraiment plus marcher », a complété Héla Fattoumi, quelques minutes après l’interruption du spectacle.
En dehors de ce malheureux incident, le déroulement du festival a été une réussite, pour les ateliers comme pour les spectacles. Les concours qui s’y sont déroulés, aussi bien pour le Grand prix I’trôtra 2010 que pour le battle hip-hop, ont rassemblé des participants « au niveau très élevé, bien plus que l’an dernier », dixit les présidents de jury respectifs. C’est la compagnie Andrabe, de Toamasina, qui a décroché le Grand prix I’trôtra 2010, tandis que la compagnie Street Fighters emportait la victoire lors du battle hip-hop.
C’est sur la remise des prix aux lauréats et une improvisation collective de tous les participants que s’est terminée cette septième édition d’I’Trotra, festival devenu incontournable dans le domaine de la danse contemporaine malgache. Prochaine étape pour les danseurs malgaches : la biennale de danse contemporaine « l’Afrique danse », qui aura lieu à Bamako au Mali du 29 octobre au 5 novembre 2010, où Madagascar sera le pays africain le plus représenté.
Vos commentaires
10 octobre 2010 à 16:00 | Sinibaldi (#4682)
Le calme de
la première
nostalgie m’appelle,
quand le son
de la neige
encore disparaît ;
cette image
invente un triste
profil, le chant
du soleil dans
la voix de la
mer....
Francesco Sinibaldi