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Environnement

Environnement marin à Antsiranana

Le pétrolier Tromso libéré des sables sans déversement de produits pétroliers

vendredi 2 mai 2014

Le ministre de Ressources stratégiques, Joeli Lalaharisaina annonce ce mercredi 30 avril que le pétrolier Tromso bloqué dans les sables dans la baie de Diego Suarez a finalement pu s’en libérer avec l’aide d’un navire en provenance des Seychelles et d’un remorqueur en provenance de Toamasina. Les opérations de délestage d’une partie de sa cargaison se sont déroulées sans problème.

L’heure maintenant est à l’expertise de la coque éventrée si le navire peut toujours continuer sa route ou s’il est nécessaire que les réparations soient faites sur place à Antsiranana. L’autre expertise concerne l’environnement des sites de renflouage du navire. Un rapport est attendu par le ministère des Ressources stratégiques à propos des réparations ou dédommagements éventuels. En fait c’est l’Office national de l’Environnement avec le ministère de l’Environnement qui devraient s’en charger avec l’aide des autorités portuaires.

Pour rappel, le 17 avril 2014, le navire Tromso qui transportait près de 10 000 m3 de pétrole s’est échoué ou plus exactement a pris la mauvaise passe et s’est trouvé bloqué dans la baie de Diego- Suarez, dans ce que les touristes et les connaisseurs appellent la mer d’émeraude. Plus d’uns ont craint une pollution marine dans ce site à la beauté exceptionnelle, mais les responsables du navire et les autorités locales civiles et militaires ont vite fait de rassurer l’opinion car le navire est à double coque ; cela n’a pas empêché le déploiement des équipements devant servir de premiers barrages notamment lors des opérations de transbordements des quelques 2000m3 vers le navire seychellois.

Recueilli par Bill

3 commentaires

Vos commentaires

  • 2 mai 2014 à 19:30 | vroum (#8329)

    C’est curieux ! à Madagascar comme partout ailleurs, ce genre d’évènement devrait relèver normalement du Ministère de l’Environnement, on a tendance a releguer les tâches de ce Ministère aux poursuites des trafiquants de bois de rose, mais son rôle est aussi avant tout de s’occuper de l’hygiène et et de la salubrité publique, et de tout l’enviornnement tout entier, le concept du préjudice écologique a été consacré par la Cour de cassation (française), lors de l’affaire Erika, et ce préjudice a été en même temps évité qu’une marée noire. C’est à se demander si seulement en cas d’echec de l’opération de déséchouage que le leadership revient au Ministère de l’Environnement.
    L’exploration et l’exploitation futures off-shore reviennent normalement au Ministère chargé des ressources stratégiques, le transport maritime du pétrole importé revient au Ministère chargé du transport, la distribution au Ministère chargé des hydrocarbures, mais la gestion des risques de pollution reviennent au Ministère de l’Environnement que ce soit pour les exploitations futures que pour les importations toujours en cours, cette répartition logique des compétences est d’autant plus justifiée, par le fait que dans un souci de préservation de l’intérêt général, un seul département ministériel ne peut être juge et partie, la fougue, le debordement d’enthousiasme provenant de certains techniciens dans certains ministères doivent être tempérés par leurs collègues relevant d’autres ministères, (izay tsy mahay sobika, mahay fatambary).
    Quant à l’Organe chargé de transmettre le rapport, c’est l’Organe de Lutte contre les évenements de Pollution maritime dus aux hydrocarbures qui devrait en être le lead, le chef de file, c’est un organe rattaché au Ministère chargé de l’Environnement, qui se trouve être un organe de mise oeuvre de la Convention international MARPOL par Madagascar, qui y est partie, via une loi de ratification, et des legislation et reglementations de mise en oeuvre de ladite convention internationale.
    Quoi qu’il en soit, le gouvernement est en droit de se faire rembourser pour les frais encourus en vue d’éviter une marée noire par le fait d’un tiers, la DLC devra entammer les procédures à cet effet, d’autant plus que l’incident relève d’une erreur du navire.

  • 3 mai 2014 à 09:39 | varatraza (#6860)

    Tout d’abord, afin de clarifier les choses, il faut dire que le pétrolier ne s’est pas échoué « Dans la baie de Diego », mais à l’entrée de la passe de 800 m de large qui y mène. On ne sait pourquoi, le batiment est entré trop au nord et a fini par s’échouer aux limites du site de la « Mer d’émeraude », un lagon dont les fonds n’éxcèdent pas 5 mètres !

    En 2014, avec les sondeurs sophistiqués, les GPS et les cartes marines ultra précises embarquées, comment une telle erreur peut-elle se produire ?

    Lorsque les paquebots entrent en baie de Diego, un navire de la capitainerie du port y place un pilote local éxpérimenté pour la délicate entrée dans la passe.

    Pourquoi la loi Malgache n’oblige-t-elle pas les pétroliers à faire de même, avant qu’une autre erreur « hum’hic’aine » n’entraine une catastrophe écologique autant qu’économique ?

  • 4 mai 2014 à 16:35 | vroum (#8329)

    C’est effectivement encore plus bizarre, qu’est ce que ce navire est allé faire dans une zone impropre à la navigation ? n’y aurait-il pas là dessous une louche affaire, que malheureusement les autorités malgaches ne seront plus en mesure de vérifier, un traffic illicite, en import et en export est à redouter, une fois de plus cette affaire, démontre la vulnérabilité de nos côtes, mais pour décourager les futurs contrevenants, le gouvernement doit lui infliger des amendes, et intenter un procès pour dédommagement en recouvrement des frais encourus pour le déséchouage du navire.

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