L’inflation continue. Les produits de première nécessité en sont les plus frappés. En effet, le litre d’huile alimentaire chez les détaillants atteint actuellement les Ar 4.400 le litre pour la bouteille cachetée tandis que la vente en vrac varie entre Ar 3.800 et Ar 4.100, selon la marge bénéficiaire des épiciers.
Comme il fallait s’y attendre, les consommateurs dans leur majorité, se plaignent de cette hausse d’un produit qui entre beaucoup dans l’alimentation quotidienne, puisqu’un ménage en consomme près d’un quart de litre par jour.
Compte tenu de cette augmentation, nombre de détaillants répugnent à en vendre. Un refus qui entraîne, qu’on le veuille ou non, une hausse automatique des prix en détails. Ce qui est tout à fait logique dans la mesure où plus la quantité à revendre est moindre, plus l’inflation est inévitable. D’autres PPN en sont également touchés. Bref, la hausse semble se généraliser aux désavantages des consommateurs dont le pouvoir d’achat s’amincit de jour en jour.
R. Jeanine, épicière à Analamahitsy, a laissé entendre que l’huile alimentaire ne procure qu’un minime bénéfice, suite à ce nouveau prix. « Je regrette qu’à cause de cette hausse, nous ne pouvons écouler que deux litres seulement par jour. Alors qu’auparavant, nous arrivions à vendre plus de 4 litres. Les consommateurs, de leur côté, se plaignent à juste titre à chaque fois qu’il y a une augmentation de prix alors que nous, les détaillants, nous sommes obligés de suivre les flux des prix en provenance des grossistes ».
