L’agence américaine de développement international (USAID) a organisé ce vendredi 11 juillet 2014 à Soarano dans la capitale, une séance d’information sur le programme African Growth and Opportunity Act (AGOA). Suite à la crise de 2009, Madagascar avait été suspendu du programme AGOA mais le 26 juin dernier, le président Obama l’a réintégré. Le chargé d’affaires de l’Ambassade des États-Unis, Eric Wong, a ouvert la séance sur une note d’espoir de voir que la restauration attendue depuis longtemps de l’AGOA à Madagascar contribue à créer des milliers d’emplois ; qu’elle aide à la promotion de l’investissement étranger direct et encourage le gouvernement et le monde des affaires à suivre les normes de bonne gouvernance reconnues au niveau international.
Le ministre d’État en charge de l’Infrastructure, de l’Equipement et de l’Aménagement du territoire, Rivo Rakotovao, a insisté sur les avantages de l’AGOA et en même temps a souligné le rôle de l’État notamment dans la mise en place d’un environnement économique favorable telle la construction des infrastructures telles les routes et l’approvisionnement en eau et en électricité et la facilitation des démarches en vue d’attirer les investisseurs. Il a attiré l’attention sur le besoin de prolonger la période durant laquelle Madagascar devrait bénéficier de cet accord commercial de l’AGOA – jusqu’à 15 ans, pour pouvoir encourager les investissements car les hommes d’affaires ne vont pas investir leurs capitaux dans une entreprise qui ne durera que moins d’un an ; l’AGOA s’achève le mois de septembre 2015. Le président de la République de Madagascar va plaider pour ce prolongement auprès du président Obama lors du sommet États-Unis-Afrique au mois d’août prochain, déclare-t-il. Les membres du gouvernement malgache présents lors de cette séance n’ont pas caché leur optimisme.
Les experts du Centre commercial de l’USAID pour l’Afrique de l’Est basés à Nairobi ont donné aux opérateurs un aperçu de la manière de tirer profit de la rééligibilité de Madagascar aux préférences commerciales sous l’AGOA. Ils ont clarifié les prochaines étapes pour les entreprises locales de bénéficier de l’exportation hors-taxes vers les États-Unis. Les représentants du Centre Commercial de l’USAID pour l’Afrique de l’Est ont eu des réunions à part avec l’administration des douanes ainsi qu’avec des fonctionnaires auprès de plusieurs ministères, y compris les ministères de l’Économie et des Affaires Etrangères.
Le Centre commercial de l’USAID pour l’Afrique de l’Est est un “guichet unique" pour les pays et les entreprises qui veulent profiter de l’AGOA, fournissant son assistance aux compagnies qui veulent étendre des liens commerciaux vers les États-Unis, ainsi qu’aux gouvernements cherchant à développer leurs stratégies économiques à travers les avantages offerts par l’AGOA.
Ont assisté à la rencontre à Soarano, des opérateurs et représentants du Groupement des entreprises franches (GEFP) et des membres de l’American Chamber of Commerce à Madagascar (AMCHAM).
Recueilli par Valis
Vos commentaires
Paraît-il :
2 000 entreprises vont s’installer à Madagascar ==AGOA==
« Le secteur du textile est le moyen le plus facile de donner des emplois aux Malgaches ».
Le potentiel de Madagascar est reconnu dans le Monde.
Quel regret pour MOI.
« J’ai supprimé les emplois de couturières et couturiers et des marchands de textile,à Madagascar.Et les karanas ont fait leurs fortunes en détournant ces dons de leurs destinations ».=« Baisse de la vente des machines à coudre SINGER »= alors ils ont tout fait pour saborder ces dons et les faibles n’en manquent pas dans l’organisation des « DISTRIBUTIONS ».
« UNE BALLE DE FRIPERIES CONTRE DES MATERIELS A REVENDRE POUR BRISER LA CHAINE CARITATIVE » et cetera.
En inondant tout le Pays des friperies américaines,==des dons=="dans les années 62/63 :
Maintenant,ce sont les américains qui viennent ressusciter le travail de textile,à Madagascar et cetera..
D’autre part,je suis fier d’avoir participé aux formations de quelques Malgaches pour la couture.Ma petite soeur a créé une école de couture,à Madagascar,après son séjour de deux ans ,en France.
Avec le concours d’une école consulaire espagnole==NOUS AVONS PU== intégrer des « JEUNES FILLES MALGACHES » dans cette filière textile,cuisine et coiffure/maquillage.
Seulement,je me pose la question :
« Quel est le niveau de salaire de ces ouvrières et ouvriers de ces zones franches ».
« Ont-ils la protection sociale ? »
« Trouvent-ils des logements ==humains== pour sa famille,près de ces zones franches ».
ON PENSE AUX AVANTAGES DES INVESTISSEURS mais JAMAIS DU BIEN-ÊTRE DES OUVRIERES et DES OUVRIERS".
Basile RAMAHEFARISOA-1943
b.ramahefarisoa@gmail.com
les conditions de l’agoa sont claires : Etat de droit, bonne gouvernance. est-ce que le gouvernement est prêt à assumer ces conditions ? je n’en suis pas sûr. hery va rencontrer obama. il n’a qu’à lui dire en clair : je te prend pour un c.o.n, je veux tes avantages et je m’en fou de tes conditions.