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Tourisme

Haute saison touristique

Le festival des baobabs très en vue

jeudi 20 juillet 2017 | Régis Kabary

Le secteur du tourisme est sans aucun doute l’un des secteurs sinon le secteur qu’il faut encourager au sein de l’économie malgache. Actuellement, la ville de Morondava en est la preuve vivante, avec l’approche du festival des baobabs.Un grand festival dénommé « Baobab-fosa » dont le concept est de marier ces deux atouts caractéristiques de la région Sud –ouest pour attirer encore plus de touristes, se tiendra du 20 au 22 juillet à Morondava. Face à cela, il semblerait que les infrastructures hôtelières de cette ville du Sud-ouest de la Grande ile affichent déjà complet ou presque en ce moment. Une affluence grandissante des touristes assez compréhensible du fait qu’on se trouve dans la haute saison en ce qui concerne le tourisme. Un magazine international avait notamment classé l’Allée des Baobabs parmi les dix lieux étranges et merveilleux à visiter absolument en 2017. Il faut savoir en outre que cette partie de l’ile dispose de nombreux autres atouts pour ne parler que des Tsingy du Bemaraha, déjà reconnue dans le monde entier et unique en son genre. Selon les informations recueillies auprès des responsables, la majorité des touristes présents à Morondava et pour le festival des baobabs est composé de chinois et de français. Démontrant ainsi l’accroissement de l’intérêt du pays du soleil levant pour Madagascar et son patrimoine. Ces derniers déplorent cependant, encore, la faible affluence des nationaux.

6 commentaires

Vos commentaires

  • 20 juillet 2017 à 11:10 | Jipo (#4988)

    Bonjour .
    Un grand merci au ministre du tourisme qui , sans lui aucun tourisme ne pourrait se distraire, en attendant un terrain de golf à l’ ombre des baobabs ...
    @ l’ attent° de Mr Kabary , le Pays du soleil levant est le japon & non la Chine 🇯🇵 .

  • 21 juillet 2017 à 00:26 | Sorobila (#9239)

    Akory iabe e !
    Pour compléter l’info de Jipo à l’adresse de Mr Kabary ; la Chine c’est « L’Empire du Milieu ».!!!
    Concernant les touristes nationaux ; ils n’en ont cure du patrimoine végétal pour une double raison ;
    - les nationaux frikés font comme les binationaux. Ils vont andafy ou dans les hotels 4 à 5* aux frais d’ Air Mad ou encore payé avec le vola sandoka et kolikoly.!
    Quant aux nationaux « lamda »-« loa’ paosy » : soit c’est du « quotidien » qu’il a vu souvent depuis son enfance, voire, toute sa vie.
    Soit, ils préfèrent « voir ailleurs » plutot que de contempler un arbre « renversé », si original soit-il.!!

  • 21 juillet 2017 à 10:00 | kartell (#8302)

    Bonjour,

    Le mirage touristique chinois s’accompagne d’autres balivernes concernant la Chine que l’on peut lire ou entendre de la part de nos politiques ainsi que des affairistes touristiques qui ont vite fait de laisser croire au miracle qui demande plus d’efforts que de simples exhortations !….
    Pourquoi l’Europe attire-t-elle autant de ces touristes ?
    Grâce à une hôtellerie de luxe mais pas exclusivement, il faut y ajouter des boutiques de luxe, une gastronomie exemplaire et surtout une vie culturelle variée et renommée entre monuments historiques et autres curiosités du passé !….
    Les baobabs ne suffiront pas parce qu’ils ne nécessitent pas des heures de visite pour motiver la curiosité d’un touriste, désormais, exigeant en demandant une abondance dans la variété pour son voyage !
    L ’exotisme qui plait tant aux occidentaux ( réminiscences d’un colonialisme perdu ?) ne semble pas être la tasse de thé du touriste chinois, il n’y a qu’à voir les vols avec la Chine, plus fréquentés par des affairistes que par des touristes, pur jus !….
    Etonnant, d’ailleurs, que personne n’ait pas eu encore « l’idée » d’un petit péage pour admirer cette allée des baobabs, ça ne saurait tarder ? .
    Cette allée est suffisamment célèbre dans le monde entier pour éviter d’en rajouter au risque d’en faire un racolage inutile, car avant tout, ce qui compte pour le visiteur, c’est sa sécurité et la stabilité du pays, chose évidemment passée sous silence, mais pas pour les touristes futurs, c’est là que le bâs blesse et ça fait mal !….

    • 21 juillet 2017 à 13:21 | vatomena (#8391) répond à kartell

      Que voir à Madagascar en dehors de deux ou trois merveilles de la nature : les tsingy et l’allée des baobabs .Mais aucune merveille crée par le génie humain : pas de pyramides ,pas de tour Efifel ,pas de jardins à la française ou à l’anglaise ,pas de chateaux , pas de cathédrale gothique ,pas de musée mais partout une humanité au visage triste ;minée par les carences alimentaires et le souci du lendemain..Partout une saleté envahissante .
      Je ne nie pas que le folklore local peut exercer un certain attrait :celui d’une remontée dans le temps :le gardien de zébus avec sa sagaie ,le convoi de charrettes avec zébus attelés ,la paysanne avec sa soubique sur la téte ,la jeune mère avec son bébé dans le dos ,la case paillote . Cette vision de préhistoire déclenche généralement les appareils photos de ceux qui viennent des grandes villes aux mille gratte ’ciel . Toute une ville plongée dans la nuit noire ,c’est tout de meme surprenant pour un chinois ou un allemand . Le clair de lune parait d’autant plus miraculeux .
      Et puis ,il y a l’esprit d’aventure.. A tout instant ,on peut rencontrer sur le chemin une bande de Robin des Bois ,des dahalo qui vous dépouilleront ,qui vous mettront à nu.Quelle aventure à raconter plus tard à la veillée .!
      Les Dahalo ! Mais ils sont bien armés ces dissidents Ils jouent de la Kalak aussi bien qu’un gendarme.Qui les pourvoie ? Les malheureux sacrifiés de 47 n’avaient pas ces armes là pour attaquer ou se défendre. Le pays ne voulait sans doute pas les secourir .Ils sont restés seuls ,isolés .
      Le dahalo ,lui ,est mieux organisé ,plus soutenu ? !!!

  • 21 juillet 2017 à 15:24 | kartell (#8302)

    @ vatomena

    Vous êtes politiquement incorrect, est-ce dans vos gènes ou dans votre adn ?……
    La fascination des européens pour l’exotisme est une vieille histoire dont la colonisation avait été l’apothéose tragique dont vous nous livrez certains épisodes douloureux , à l’occasion…..
    Et l’on dirait que cet envoûtement européen a osé un nouvel élan alors, même que le soufflet des indépendances est retombé pour nous livrer un quotidien, loin d’être celui promis par nos libérateurs qui doivent se retourner dans leurs caveaux !….
    Remarquez qu’à intervalle régulier, le lobby du tourisme tente de planter des banderilles pour exciter l’intérêt, hélas, consommé du prochain visiteur, suivies de retombées inconnues qui demanderaient d’être rendues publiques !…
    Dans votre description très bucolique, vous oubliez de souligner qu’il est de plus en plus difficile d’observer un gardien de zébu avec une sagaie ( demain avec une kalachnikov, comme en Ethiopie ?), une paysanne en habits traditionnels ( aujourd’hui, avec un tee-shirt Nike !), bref, il faut de plus en plus s’enfoncer dans les campagnes pour espérer apercevoir encore l’authentique rare qui part à vau-l’eau avec la mondialisation et internet ….
    L’insécurité qui touchait la capitale dans les années 2OOO, permettait encore de belles découvertes dans des endroits confidentiels mais aujourd’hui, tout cela est, désormais, du passé et le visiteur curieux doit s’entourer de guides locaux pour opérer en quiétude relative !…
    Et nos prochaines rixes politiques à venir ne vont pas arranger le climat délétère, principal vecteur au frein usé d’un tourisme qu’on le voudrait flamboyant mais qui peine à décoller malgré les offensives répétées des opérateurs qui n’arrivent plus à séduire, par manque certain de pragmatisme !

    • 21 juillet 2017 à 16:06 | vatomena (#8391) répond à kartell

      Kartell@__ je vous accorde que cette vision ’bucolique ’ du monde malgache pré colonial est un peu dépassée. La kalak l’emporte désormais sur la sagaie . Le salaka ,l’akanzobé ,le malabar ne sont plus portés que dans les zones les plus pauvres et les plus reculées..la demoiselle au lamba blanc n’existe plus que dans la chanson de Ratzimbazafy .On s’habille maintenant de friperie et la garderie ne se renouvelle qu’aux élections avec les tee-shirts : Fidio Hery :Fidio Rajoelina !!
      L’ame malgache ,le port malgache n’a pas survécu à la décolonisation ,
      Oui ,il est politiquement incorrect d’évoquer ce passé authentiquement malgache ou malgré la Colonisation le malgache restait un malgache

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