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Economie

Hausse des prix du carburant

Le dialogue n’est pas rompu, selon Lantoniainna Rasoloelison

mardi 19 novembre 2013

Le ministre des Finances, Lantoniaina Rasoloelison, réagit par rapport au mécontentement des consommateurs de carburant dont les prix ont augmenté depuis vendredi 15 novembre 2013. De l’avis du ministre des Finances, cette augmentation sera encore l’objet de concertation entre les entités concernées, donnant alors l’impression que cette hausse pourrait être révisée ou contenue car dit-il son département a toujours alloué aux sociétés pétrolières les subventions convenues pour le maintien des prix à la pompe. L’État a réservé une enveloppe de 80 milliards d’ariary à cet effet pour cette année 2013, en plus des subventions à la société d’État de production et de distribution d’eau et d’électricité (Jirama) et le ministre précise que ces subventions s’effectuent par semestre pour le gel des prix à la pompe. En tout cas, le dialogue avec les sociétés importatrices de carburants n’a pas été rompu, soutient-il.

Recueilli par Valis

1 commentaire

Vos commentaires

  • 19 novembre 2013 à 11:11 | plus qu’hier et moins que demain (#6149)

    Bonjour et bonne journée à tous.

    Cette hausse était prévisible et inéluctable pour les raisons suivantes :

    - la loi de l’offre et de la demande : à l’approche de l’hiver, la demande augmente et les prix aussi (en sus les problèmes quasi-quotidien des pays producteurs : Irak/Iran/Lybie/Venezuela, etc..).
    - le glissement inquiétant de l’Ariary par rapport aux dollars Américains (devises de références dans les transactions pétrolières)
    - la prévoyance des compagnies pétrolières qui appréhende dès maintenant la politique du futur président voir la capacité du pays à honorer ses engagements financiers vis-à-vis d’elles.
    - tout changement comporte toujours son lot d’incertitude et mieux vaut prévenir que guérir.

    Il appartient à tous de faire le choix entre le saut dans le vide/l’incertitude et la continuité/la certitude car gérer une transition non reconnue par la communauté internationale n’est pas une mince affaire même si en tant que disciple de saint thomas j’aimerais voir JLR à la présidence pour clouer au pilori tous ses spectateurs qui voient en lui l’homme de la situation.
    Toutefois je ne voulais transformer mon pays en champ d’expérimentation et sa population en cobaye voire son développement en coup de cœur sans lendemain

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