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Société

La CENI et la liste électorale

Le défi des 10 millions d’électeurs inscrits

mercredi 14 septembre 2016 | Bill

Le PNUD et la CENI signent ce 13 septembre une convention de financement à hauteur de 772 000 dollars pour la mise en œuvre d’une stratégie nationale électorale. Le défi est de porter au moins à 10 millions de citoyens inscrits dans la liste électorale et une meilleure transparence du processus. Jusqu’ici, selon le président de la CENI, Hery Rakotomanana, on n’a dénombré sur une population de 23 millions d’habitants que 8,6 millions d’électeurs. Ainsi, cet appui du PNUD porte sur plusieurs points dont le renforcement de la communication interne et externe de la CENI, la production de guide électoral national, l’établissement de liste électorale et une meilleure sécurisation du basculement des fichiers électoraux. Le premier objectif est la sensibilisation des citoyens et dans cette perspective une vaste campagne de mobilisation sera conduite, notamment à Toliara pour amener les citoyens à s’inscrire dans la liste des électeurs. Il sera par la même occasion, mis en place un cadre de concertation où toutes les entités impliquées dans les élections sont invités à s’exprimer pour la crédibilité du processus. Que chacune des entités, presse, société civile et société politique apporte son point de vue, ses critiques et ses propositions pour obtenir des élections les plus transparentes.

6 commentaires

Vos commentaires

  • 14 septembre 2016 à 09:33 | Eloim (#8244)

    Un sondage d’envergure nationale est indispensable pour savoir si la CENI inspire bien l’adhésion des électeurs malgaches. Sinon, toutes les élections futures resterons des sources permanentes de zizanies politiques. Donc Madagascar stagnera dans sa situation d’un pays dont l’Etat est INGOUVERNABLE car la rémanence de l’instabilité politique, un facteur de sous développement « endémique », persiste et gagne trop de place au sommet de l’Etat.
    A Madagascar, la notion d’indépendance d’une institution quelconque (Justice, Samifin, Bianco, Ceni, ...) perd sa valeur qui pourrait bien évidemment garantir la confiance d’un peuple.
    A Madagascar, les électeurs, à part ceux qui versent pour des magouilles, sont encore aveuglés par le « CHARME » d’un candidat, parfois même tombés plus bas pour un culte de personnalité qui va vite les induire en erreur dont la déception se retourne contre untel après des dérives de conduites inhabituelles ou la rupture de confiance entre les deux parties. A ce moment là, l’on attire l’attention de tous les partis politiques malgaches d’assumer leurs rôles, d’éduquer chaque citoyen à prendre en main l’avenir de la nation, son développement. Appel lancé de même à l’endroit de la Société Civile de bien éduquer et informer le peuple de prendre en main sa « VIE » en tant que citoyen responsable et de développer son civisme.

  • 14 septembre 2016 à 10:15 | Isandra (#7070)

    « Le défi est de porter au moins à 10 millions de citoyens inscrits dans la liste électorale et une meilleure transparence du processus. »

    J’espère que pour atteindre ce chiffre, le miracle ne se reproduit plus,...les morts ne ressusciteront plus et que les clonages s’arrêtent,...

    • 14 septembre 2016 à 11:24 | Eloim (#8244) répond à Isandra

      Je pense que ce n’est pas le nombre des électeurs ni l’existence des doublons ou triplons même qui importe dans un processus électoral digne de ce nom, mais l’adhésion proprement dite du peuple en particulier les électeurs de prendre en main leur avenir. Il s’agit de la prise de conscience de chacun de ne pas assumer tout simplement le devoir de voter mais de bien renfermer l’essence même de ce qu’on appelle élire un responsable étatique. Et c’est cette étape là qui nous laisse parfois l’appeler un devoir sacré envers toute la nation. C’est cette attitude là que doit adopter chaque électeur constitue ce que nous appelons maturité en politique.

    • 14 septembre 2016 à 12:46 | Isandra (#7070) répond à Isandra

      Cependant, Eloim, il faut commencer par le commencement,...encourager les citoyens qui ont l’âge d’élire à s’inscrire dans la liste électorale.

      S’ils réussissent à atteindre cet objectif de 10 millions, il reste aux politiciens et les mouvements de citoyens de les convaincre à se déplacer pour voter, au lieu de rester à la maison à augmenter le nombre d’enfant,...

  • 14 septembre 2016 à 11:44 | betoko (#413)

    Déjà il y a le problème de l’acte de naissance , puis la carte d’identité . Comment convaincre les gens qui habitent dans les villages ou même petites villes qu’un acte de naissance est nécessaire et après qu’il faut voter
    J’ai des doutes sur l’impartialité de cette CENI , Je suis convaincu que quoi qu’on fasse des fraudes vont voir le jour lors des élections et cette CENI va recevoir des pressions énormes car vue comment vont las choses chez nous , avec tous ces scandales de tous les jours , le pouvoir actuel doit rester au pouvoir car si Hery Rajaonarimampianina ne sera pas réelu en 2018 , il va y avoir des règlements de compte partout dont beaucoup iront en prison

  • 14 septembre 2016 à 13:11 | Vohitra (#7654)

    Miarahaba Tompoko,

    Indray andro, nandritry ny famelabelaran-kevitra nataony tao amin’ny fandaharana novokarin’ny fahitalavitra tsy miankina iray, hoy Andriamatoa Ratsiraka Didier :

    « ... tsy misy maharesy ny fanjakana rehefa ny fanjakana no vonona ny hangalabato... »

    Inona tokoa moa no hanomanan’ny fitondrana hiatrehana fifidianana iray raha tsy hampandresena ny kandidam-panjakana raha ny zavamisy eto amintsika ?

    Aoka hotsorina fa hevijavona sy sarotra hinoana izany fifidianana madio sy mangarahara izany raha mbola misy io kandidam-panjakana io.

    Tsy hahavita ny asany akory io CENI io raha tsy manao ny asany ny avy ao amin’ny Minisiteran’ny atitany izay misahana ny fitantanana ny lafintany rahateo.

    Mankasitraka Tompoko

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