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mercredi 24 avril 2024
Antananarivo | 10h06
 

Politique

Conclave de la société civile

Le coup d’envoi est donné

samedi 9 juillet 2011

L’assemblée générale des associations de société civile est lancée. Le coup d’envoi a été donné à Antananarivo et à Toamasina ; pour la capitale c’est « La Résidence Ankerana » qui héberge l’événement depuis ce vendredi 9 juillet. Près de 300 personnes issues de différentes entités dont des associations et des syndicats y ont fait le déplacement. « Les Organisations non gouvernementales, les syndicats et les grands corps de l’État ainsi que les différentes associations y sont représentés », selon un responsable de cette assemblée générale. Les partis politiques n’ont pas été invités à participer à ce conclave dont les résolutions ou propositions de sortie de crise seront par la suite examinées lors du « dialogue national » concocté par la CNOSC auquel les partis politiques seront conviés. Ce « dialogue national » avec les partis politiques est prévu se dérouler dans deux semaines.

Les conclaves de la société civile des différentes parties de l’île, plus exactement des six ex-faritany, sont censés examiner les obstacles à la résolution de la crise et proposer des solutions ; l’objectif est la reprise ou la poursuite de la médiation par la CNOSC. C’est dans cette perspective que sept thèmes ont été abordés à Ankerana par les participants durant les travaux de commissions. Ces thèmes sont focalisés sur les politiciens et la structure de pouvoirs, les militaires et leur pouvoir, la communauté internationale, le pouvoir judiciaire, la responsabilité de la société civile, la liberté d’expression.

Selon Lalao Randriamampionona, les résultats de ces conclaves seront déposés auprès des instances internationales comme la SADC, l’Union Africaine, l’Union Européenne ainsi que les Nations Unies.

Recueilli par Valis

13 commentaires

Vos commentaires

  • 9 juillet 2011 à 07:49 | Lekivy (#1953)

    Bien sûr, la démarche de la société civile est noble et juste, bien fondée, etc, dictée principalement par l’amour de la patrie.
    Seulement, la question est d’évaluer ses chances de réussite eu égard à l’état d’esprit des principaux protagonistes.
    S’il y a de nombreux politiciens qui réalisent qu’il est temps de mettre un terme à cette dissension interminable qui ne fait qu’enfoncer davantage le pays dans le gouffre, il reste une poignée, des deux bords, qui continuent par les faits et paroles à faire primer leurs propres intérêts et ceux de leurs pourvoyeurs (ils existent réellement) au détriment de l’intérêt national.
    Malheureusement, il y en a qui trouvent leurs intérêts dans un tel statu quo et qui veulent faire durer au maximum cette situation.
    Dans un tel contexte, l’initiative de la société civile risque de faire face à des manœuvres destinées à l’étouffer dans l’œuf, car elle compromet les intérêts de ces cartels.
    Que faire alors ? La société civile devrait envisager, en cas d’échec de la présente initiative de passer à la mobilisation générale afin d’interpeller les politiciens à retourner au plus vite à la table des négociations et surtout trouver des compromis, sinon le mouvement de contestation et de désobéissance civile pacifique devrait être étendue jusqu’à ce que les parties prenantes cèdent. Nous l’avons fait en 1972, en 1991, en 2002, il n’y a pas de raison que nous ne le réussissions pas cette fois-ci.
    Cette mobilisation devrait se faire avant la prochaine rentrée scolaire.
    Le mot d’ordre pour ce mouvement serait : AMPY IZAY ou RAS LE BOL ou FED UP

    • 9 juillet 2011 à 09:12 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à Lekivy

      lekivy,

      je reprends ceci :

      « deux ans de transition suffisent » !!

    • 9 juillet 2011 à 13:08 | Rakoto (#5814) répond à Lekivy

      Le problème chez nous c’est qu’on n’a ni de base politique solide ni de vraie conscience politique. Les TGV d’aujourd’hui étaient la plus part des TIM d’hier et les Arema d’avant d’hier et les PSD de jadis. La plupart adhère à leur parti pour leur intérêt personnel et non pour une cause ou une conviction politique. La plupart des politiciens n’ont pas de formation ni en politique ni en administration. Tant qu’on n’évolue pas dans ce sens là on aura toujours un dictateur ou un mauvais état et en effet l’instabilité et les coup d’état, tant que nous le peuple ne nous sommes pas conscients et capables de nous unir pour réclamer et défendre nos droits, liberté, dignité et biens.
      A partir du moment où nous sommes capables da faire comme les tunisiens et les égyptiens en nous nous soulevant et en soutenant les grèves justes et en faisant de grandes manifestations justes et pacifiques sans être manipuler par les politiciens : Pourquoi pas en soutenant maintenant les sociétés civiles qui cherchent comme nous tous la sortie de cette crise non méritée et non voulue : Pour dire haut et fort :
      1/ Arrêter de vous enrichir sur le dos du peuple
      2/ Arrêter les trafics de nos richesses (bois de rose, or, pierres précieuses, animaux et plantes protégés)
      3/ Arrêter de prendre le peuple comme otage
      4/ Ne bloquer pas l’économie par votre politique d’intérêts et de lutte de chaise, le peuple s’appauvrit de jour en jour.
      Mais il faut que nous prenions notre responsabilité un jour çà peut pas continuer comme çà.

  • 9 juillet 2011 à 10:04 | Basile RAMAHEFARISOA (#417)

    Les politiciens.....pour quoi faire ?

    J.Basile M.K.,prêtre RDC.

    « Je suis de ceux qui croient que les politiciens figurent parmi les principaux responsables des tristes événements qui endeuillent l’Afrique et que leurs discours,leurs tables rondes,leurs accords,les décrets et leurs lois ne sont pas suivis par un engagement réel pour le développement harmonieux des territoires sous leurs juridictions,c’est entre autres parce que plusieurs d’entre eux restent prisonniers d’une conception du Pouvoir au service des intérêts personnels ».

    Généralement,

    - c’est le Pouvoir pour le pouvoir,

    - le pouvoir pour la gloriole,

    - le pouvoir pour dominer et exploiter,

    - le pouvoir pour s’enrichir et promouvoir les « siens seuls ».

    Ce qui produit

    - les dictateurs,

    - les guerriers sanguinaires,

    - les opportunistes

    - et les valets des puissances étrangères.

    Basile RAMAHEFARISOA b.ramahefarisoa@gmail.com partage totalement les « réflexions » de J.Basile B.K ,prêtre en RDC,sur les politiciens ,dans les Pays en voie de développement.

  • 9 juillet 2011 à 11:46 | Technao (#5489)

    Raha vao mbola ny CNOSC êê, na Alliance êê no mitondra ny resaka momba ny Fiarahamonim-pirenena izany dia tsy hety mihitsy ny baolina ê. Mpanao politika ihany ireo mitarika ao anatiny ireo ary tsy azo atokisana. Impiry moa Rtoa Lalao Randriamampionona no efa niantso fa tsy tafavoaka noho ny loko politikany hitondrany ny resaka. Ny mpiara-miasa aminy sasany moa dia tsy miafina akory @ fombàna ankolafy nefa mitari-dresaka @ fivoriana samihafa atao. Dia ahoana no ampety an’izany ? Ireo mpitarika sasany toa an’Atoa Velompanahy Aristide tsy manana hazon-damosina mba manitsy fara-faharatsiny. Hita hoe matahotra na voatsindrin’ilay ramatoa be iny. Mpitaribato vilam-bava hoy ny fiteny izay ê. Tsy mety mihitsy ê !!!!

    technao

    • 9 juillet 2011 à 12:28 | nandrianina1 (#1939) répond à Technao

      Nahazo Famantsina kely dia mba Mivorivory eee

      Ny Raiamandreny Najoro koa ary mba hihetsiketsika koa

      de Somary asiana Bomba kely mipoaka ndray

    • 9 juillet 2011 à 14:18 | Boris BEKAMISY (#4822) répond à Technao

      Technao....

      IL y a beaucoup de verité dans ce que vous venez de dire...à propos de ce RIDICULE ....CNOSC....

      On dirait que c’est Lalao Randriamampionona et SA LENGENDAIRE LEGERETE qui mene le bal chez CNOSC et je me demande pourquoi des INTELLECTUELS encore CREDIBLES comme José RAKOTOMAVO , VELOMPANAHY Aristide et RASOLO André se laissent enroulés dans la farine randriamampionona....

      IL y avait un moment( avant Maputo) où Velompanahy Aristide a été pressenti Premier Ministre ....mais ON ( le GIC en a fait le constat) fini par decouvrir que Monsieur n’ a suffisament pas de CHARISME ou tout simplement de C.ou.illes pour diriger le Gouvernement de Transition le plus disputé du monde....

      Je ne me pose pas des questions par rapport à Serge Zafimahova ou de Noro Rakotoarijaona c’est bien normal si ces deux politiciens sans envergure se laissent embobiner par la dame Lalao chef de Bande du CNOSC....

  • 9 juillet 2011 à 14:29 | kajaha (#4730)

    Attention à « l’escroquerie de représentativité », la CNOSC devrait d’abord publier les entités représentées et les critères de sélection des participants doivent être claires.

  • 9 juillet 2011 à 15:03 | che taranaka (#99)

    "Nous l’avons fait en 1972, en 1991, en 2002, il n’y a pas de raison que nous ne le réussissions pas cette fois-ci.
    Cette mobilisation devrait se faire avant la prochaine rentrée scolaire.
    Le mot d’ordre pour ce mouvement serait : AMPY IZAY ou RAS LE BOL ou FED UP"...(LEKIVY)

    en 2009 le pays a connu un dénouement politique le plus horrible..un PUTSCH...ainsi nous avions réussi quoi en fait en 72,91,2002...???

    je suis du même avis que certains ici...ce genre d’Assemblée ne sert à pas grand chose...tant qu’elle ne dénonce pas le coup d’état permanent dans ce pays pour cause de ALA-BATO....!!!

    La base fondamentale (pléonasme) de la DEMOCRATIE c’est d’abord les qualités des ELECTIONS.....!

  • 10 juillet 2011 à 11:13 | enalerte (#2720)

    Il faut rappeler rapidement que le CNOSC a été un copier coller de ce qui s’est passé en Afrique, une sorte de schéma global adaptable à la situation d’un pays. Chez nous, la dame de fer d’Ankatso mariée à un ancien ministre de l’ancien régime a fait en sorte, à tord ou à raison, que le CNOSC soit une porte voie de M. Ravalomanana, ce qui crédibilise toutes les actions menées par cette entité.
    Convoquer une A.G sans toutefois poser les jalons d’un renouvellement de la méthode utilisée ne fera pas changer la perception du peuple envers les actions de cette équipe. Une des problématique qui fait « coincer » la chose réside sur l’inamovibilité de la classe dite pensante de notre société. Et malheureusement, le CNOSC ne fait pas exception.
    Dans cette énième tentative de médiation, je pense que les membres dirigeants de la CNOSC se doivent de faire une auto-analyse et se doivent de passer le flambeau de façon à ce que la pensée citoyenne prime. Des initiatives comme l’Université Citoyenne pour Madagascar (http://ucamada.blogspot.com) avec d’autres devenir un relai pour un renouvellement d’idées et de pratiques.

    • 11 juillet 2011 à 00:33 | HERIJAONA (#5818) répond à enalerte

      A lire attentivement. Une issue à la crise.

      Raymond Ranjeva : « Madagascar est très malade. C’est un
      échec des élites du pays »
      Le Temps (Suisse) 03/06/11
      Juriste malgache, personnalité d’envergure internationale, Raymond Ranjeva décrit le chaos politique dans
      lequel s’enlise son pays. Devant cette « sortie de crise » qui s’éternise et génère de nouveaux conflits, le
      professeur dit s’être « mis à la disposition de la Nation » en vue d’élections qui devraient se tenir d’ici à la fin
      de l’année ou en 2012.
      Depuis la « Révolution orange », le 17 mars 2009, ou le putsch d’Andry
      Rajoelina, qui a chassé du pouvoir le président Marc Ravalomanana,
      Madagascar vit l’une des pires crises politiques et économiques de ses 50
      ans d’indépendance. Plongée dans l’anarchie et la violence, sans
      gouvernement reconnu sur le plan international, sans président
      démocratiquement élu, l’Ile Rouge s’enfonce dans la misère. Sous l’égide de
      la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) les parties
      qui se disputent le pouvoir tentent une sortie de crise qui pourrait passer par
      des élections à la fin de l’année ou en 2012.
      En août dernier, une personnalité reconnue internationalement, Raymond
      Ranjeva, professeur de droit public, ancien recteur de l’Université
      d’Antananarivo, ancien vice-président et juge à la Cour internationale de
      justice de La Haye de 1991 à 2009, s’est mise « à la disposition de la Nation
      pour sortir Madagascar de la crise et de son cercle vicieux et suicidaire ». Le Temps l’a rencontré à
      Antananarivo.
      Le Temps : Le président de la Haute Autorité de transition (HAT), Andry Rajoelina, a annoncé
      l’organisation d’élections à la fin de l’année ou en 2012. Dès lors, votre « mise à la disposition de la
      Nation » se justifie-t-elle toujours ?
      Raymond Ranjeva : Plus que jamais. Je n’ai pas d’ambition personnelle. Ma démarche se fonde sur la
      conviction que j’ai un devoir à accomplir envers mon pays. Des élections dans les conditions actuelles qui
      rappellent trop la Côte d’Ivoire ne permettront pas de sortir de la crise. Elles ne sauraient être démocratiques
      ni crédibles. Il faut d’abord passer par une phase de refondation de la République et d’assainissement du
      climat. C’est une étape indispensable pour aboutir à une réconciliation nationale.
      - Plus concrètement ?
      - Cela passe par la constitution d’une équipe de transition technocratique, neutre, consensuelle et
      « inclusive », c’est-à-dire associant toutes les tendances, qui aurait pour première mission le rétablissement
      de l’Etat de droit. Ensuite, le nettoyage de la législation « scélérate » qui confie, par exemple aujourd’hui, des
      pouvoirs de police administrative et de police judiciaire au même commandant de circonscription de
      gendarmerie. Une situation proche des pouvoirs du colonel Massu à Alger durant l’état d’urgence : il s’agit de
      la confiscation de l’initiative de l’action judiciaire par l’autorité militaire qui agit sur instruction du pouvoir de
      fait. Nous voulons aussi fonder notre programme sur une base de démocratie participative, dans l’esprit de
      nos traditions villageoises reposant sur le consensus comme volonté de la communauté ou « fokonolona ».
      - Ne craignez-vous pas de subir le même sort que l’Egyptien Mohamed ElBaradei, reconnu sur le
      plan international, mais non suivi, car sans réseau, dans son propre pays ?
      - Même si j’ai passé 18 ans à l’étranger, j’ai eu d’abord une longue carrière universitaire de 25 ans à
      Madagascar. On me reconnaît aussi quelque expérience politique, comme la renégociation des Accords de
      coopération avec la France en 1973, rétablissant la pleine souveraineté malgache ; par ailleurs, j’ai connu le
      journalisme politique en tant que directeur de publication du seul journal d’opinion dans les années 1980, à
      une époque où la liberté de la presse était étouffée. De plus, je ne suis pas seul, car nous avons formé une
      équipe autour d’un programme.
      - Il n’en reste pas moins que vous avez été mis en cause dans une mutinerie d’officiers en novembre
      dernier. On aurait retrouvé chez vous des documents vous impliquant dans une tentative de putsch.
      - C’est une accusation destinée à me compromettre après mon appel à une vraie transition neutre. Le fait
      est que nous avions imaginé une rencontre à Madagascar entre les représentants de toutes les mouvances,
      y compris celle de Marc Ravalomanana, le président déchu en exil en Afrique du Sud. Pour cela, il fallait
      mettre au point un plan assurant la sécurité personnelle de chacun des participants, en l’occurrence les
      anciens présidents Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy. C’est ce plan que l’on a voulu
      présenter comme une tentative de putsch. Mais ma carrière de juriste plaide pour moi. J’ai été très vite
      relâché ; par contre, le pouvoir a voulu impliquer ma propre fille : elle a été mise en garde à vue durant 36
      heures après une perquisition à son domicile qu’on croyait être le mien, puis elle a été condamnée à un mois
      d’emprisonnement avec sursis précédé d’une détention préventive de 4 jours pour une accusation d’outrage
      aux forces de l’ordre qui ont perquisitionné chez elle ; en outre, elle est actuellement en liberté provisoire,
      comme moi et pour les mêmes motifs que moi.
      - D’Europe, on ne comprend pas ce qui se passe à Madagascar.
      - Ce pays est malade, profondément. Ce n’est pas seulement une crise politique et économique. C’est une
      crise morale. Un échec de l’homme et une crise des élites. Cela se traduit par une réticence, voire une
      obstruction, à l’émergence d’une nouvelle classe politique. Ici la politique n’est pas liée à un programme,
      mais au clientélisme avec des références régionales. Avec Andry Rajoelina, un ancien DJ que je crois
      sincère même s’il ne cesse de se contredire, on assiste à l’émergence au pouvoir de la société du spectacle,
      de la satisfaction immédiate, sans projet. Le but est de s’enrichir le plus vite possible car chacun sait qu’un
      ministre chasse l’autre. Très vite.
      - On a du mal à nourrir un espoir de sortie de crise.
      - Nous devons y croire. C’est possible si nous parvenons à briser le sentiment d’isolement et d’impuissance.
      Pour cela nous devons redécouvrir la valeur et la modernité de la solidarité de la communauté malgache et
      restaurer un cadre institutionnel crédible. Ce qui a été présenté comme la « Révolution orange » de Rajoelina
      a été confisqué par quelques privilégiés. Dans les pays anglophones, la sortie de crise se fait en respectant
      le cadre institutionnel. Dans les anciennes colonies francophones, on négocie et remet sans cesse en cause
      la procédure institutionnelle de sortie de crise. C’est sans fin et sans issue si on ne parvient pas à un accord
      politique comme en 1991. Voilà pourquoi Madagascar s’enlise. Et les médiateurs ne nous aident pas
      beaucoup. Au lieu d’une véritable médiation, ils veulent, en effet, imposer un accord favorable à la HAT
      qu’ils ont négocié entre parties intéressées qui n’étaient pas toutes des protagonistes officiels de la crise
      malgache au départ. J’espère que la durée de cette crise au moins aura le mérite de rendre tous les acteurs
      conscients de la nécessité du partage de la responsabilité et de la solidarité.
      Propos recueillis par Yves Petignat, de retour d’Antananarivo
      Source : http://madalibre.wordpress.com/2011/06/03/raymond-ranjeva-madagascar-est-tres-maladec%
      E2%80%99est-un-echec-des-elites-du-pays/

  • 11 juillet 2011 à 09:51 | Basile RAMAHEFARISOA (#417)

    Antananarivo le 12 octobre 2010.

    Ce message peut être encore d’actualité en juillet 2011.

    Monsieur Raymond RANJEVA invite :

    Messieurs Albert ZAFY,Didier RATSIRAKA,Marc RAVALOMANANA à mettre un terme définitif à leurs différends (à peu près exhaussés).

    A Monsieur Andry RAJOELINA en particulier (sans salaire),je demande simplement à transmettre les responsabilités à une vraie transition neutre (Le Gouvernement « solidaire » de Transition de l’Union Nationale du Général Camille Vital pourrait assumer cette neutralité,en excluant ceux qui veulent se présenter à une quelconque élection au suffrage universel).

    Pour la Patrie,c’est un geste de grandeur,d’honneur et un devoir d’Homme digne.

    N’étant pas candidat aux élections présidentielles,Monsieur Raymond RANJEVA se tient à la disposition de la vraie transition.

    - RENCONTRE à MADAGASCAR de Messieurs Marc RAVALOMANANA,Didier RATSIRAKA ,Albert ZAFY et Andry RAJOELINA se référant à la proposition de laisser rentrer au Pays tous les enfants,y compris Monsieur le Président Marc RAVALOMANANA.

    Qui a peur du retour au bercail,sans condition, de Monsieur le Président Marc RAVALOMANANA ??

    Basile RAMAHEFRAISOA

    b.ramahefarisoa@gmail.com

  • 11 juillet 2011 à 11:42 | Raol (#529)

    Miala tsiny amin’ireo mpanompon-dRavalomanana fa tsy hitovy hevitra aminy na oviana na oviana ny mpomba ny fanovana. Aoka hazava tsara ho aho ny resaka sao mbola misy sahy hilaza fa Andry Rajoelina no tohananay, tsia tompoko. Tsy manohana olona izahay, fa mila an’i Madagasikara miova, lavitra ny mpangalatra, ny mpamono olona, ny mpanao ny fivavahana ho fitaovana pôlitika, ny tsimatimanota, sy ireo rehetra nanao na manao ratsy eto amin’ity firenena ity. Voalohany amin’ireny Atoa Marc RAVALOMANANA ary tsy ho afa-bela izy eto Madagasikara na oviana. Aza matahotra ianareo mpomba an’i dadavalo, fa tsy hisy mpanao ratsy ho afa-maina intsony eto, eny fa na i Andry Rajoelina aza, raha isan’izany izy. Inona no notadiavin’ny olona t@ 1972, 1991, 2002... ary ny 2009 IZAY INIAN’NY mpanompondRavalomanana tsy tenenina ? Ny fiovana tompoko ô, ary raha tsy tanteraka izany hisy foana ny gidragidra. Tsy ho very ny ran’ny tsy manatsiny t@ 2009 na sahin’ireo mpaniratsira rorahina sy tebahina aza ireo mahery fo tia tanidrazana ireo. Ny ampitso tompoko tsy antsika, fa samy hahita isika raha toa velon’aina. CNOSC ve ? Efa fantatra ny tantarany !

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