Les perceptions de toute l’île n’ont aucun véhicule, elles sont livrées à elles-mêmes et leur sécurité laisse à désirer ; c’est ce qui se dégage de la rencontre entre le directeur général du Trésor, Orlando Rivomanantsoa et la presse ce vendredi 15 avril à l’Hôtel Colbert. Par ailleurs, les usagers, en particulier les pensionnaires qui fréquentent régulièrement le Trésor à Antaninarenina, font pitié car les locaux du Trésor public n’ont pas connu d’extension depuis 1951. Enfin, la gestion au sein du Trésor public lui-même n’est pas de tout repos. Depuis le début de la crise, le Trésor public enregistre et gère un manque à gagner de près de 1400 milliards d’ariary. Cela n’empêche que les soldes des fonctionnaires et des pensionnaires, les dettes et les factures des opérateurs pétroliers ont toujours été et seront toujours honorées confie le DG du Trésor public. En d’autres termes, le volet fonctionnement de l’Administration est toujours satisfait mais celui de l’investissement souffre, explique-t-il.
Il faut combler un manque à gagner de l’ordre de 400 milliards d’ariary par mois, et pour ce faire le Trésor public a recours aux BTA (Bons du trésor par adjudication), à la Banque centrale et à des opérations de priorisation.
Selon le DG Orlando Rivomanantsoa, la priorité des priorités est constituée par les salaires des fonctionnaires et autres agents de l’État et les pensions ; ils mobilisent mensuellement quelque 60 milliards d’ariary par mois. Ensuite vient la facture des importateurs de produits pétroliers et les dettes.
À propos des emprunts et reports de paiement, le responsable du Trésor public affirme que ces dettes ont toujours été honorées.
Recueilli par Bill
Vos commentaires
Le trésor public est l’outil principal de l’État pour collecter l’argent des contribuables et sa situation actuelle n’est pas nouvelle. J’ai eu l’occasion de côtoyer pendant ma jeunesse des responsables dans la région sud mais grande a été mon indignation sur les affaires et copinage qui entrainent de grosse manque à gagner pour ce service. Une sorte de lobbies presque comme la mafia qui unit plusieurs hauts fonctionnaires du secteur et qui profitent de leur statut . (commissaire, juge, médecin....et j’en passe). A mon avis, il est temps de prendre le problème à bras le corps car nous avons un très beau pays à l’abri de tout mais c’est nous même qui fabriquons notre propre TSUNAMI. Misaotra Tompoko.
Il y a aussi beaucoup d’autre « Parent Pauvre » à Madagascar :
L’Education, La Santé, La Justice (la vraie !!!), La Police ..... etc....
Mais du moment que la classe dirigeante s’en sort, pourquoi s’en faire.