Si aucun des participants à la rencontre du 13 janvier du CCI Ivato n’a voulu répondre aux questions des journalistes, seul Pierre Houlder, conseiller d’Andry Rajoelina, a exprimé son point de vue. À son avis, il est prêt et déterminé à adhérer à la démarche et au processus de réconciliation nationale du moment que c’est légal et respectueux de la Constitution. Il a cité en exemple l’article 54 et l’article 72 de la Constitution, relatifs à la désignation du Premier ministre et au mandat impératif des élus. Mais il n’a pas considéré les autres articles qui n’ont jamais été pris en compte par les politiciens, par les partis politiques et encore moins à de très rares exceptions près, par les candidats aux élections.
Dans un communiqué diffusé le 10 janvier 2015, l’Observatoire de la vie publique, SEFAFI, attire l’attention des citoyens sur les élections. Il recommande la vigilance des organismes d’État ou indépendants de veille et contrôle de l’intégrité, de la lutte anti-corruption, de la société politique et de la société civile sur plusieurs carences dans le processus de transparence et de justice des élections. L’année 2015 étant celle des élections et d’un nouveau départ pour une bonne gouvernance et une consolidation de la démocratie, le SEFAFI réclame l’application et le respect des textes en vigueur, dont la Constitution (lire en fichier attaché le communiqué du SEFAFI).
Vos commentaires
14 janvier 2015 à 14:19 | GILHAN (#8671)
Bla bla bla bal et bla !
On interpelle encore et toujours !
Pourtant, en interpellant, le SEFAFI est il aussi « clean » que cela ?