Le Premier ministre Omer Beriziky a ouvert ce lundi 26 mars à la Bibliothèque nationale à Ampefiloha, la semaine de commémoration du 65e anniversaire du 29 mars 1947. Il était entouré du ministre des Forces armées, le général Lucien Rakotoarimasy, et de la ministre de la Culture et du Patrimoine, Elia Ravelomamantsoa. Dans son discours, le Premier ministre Omer Beriziky n’a pas manqué de réclamer l’ouverture de toutes les archives pour que la vérité soit établie sur ces événements de 1947. De formation historienne, le Premier ministre de consensus d’union nationale a émis son souhait et celui du gouvernement que la France lève les restrictions et interdits sur les archives militaires et celles des Affaires étrangères et du ministère des Colonies aux fins de libre accès aux chercheurs.
En attendant, il a exhorté les élèves et étudiants malgaches à visiter l’exposition qui se tient à la Bibliothèque nationale pour s’imprégner de l’histoire de la lutte pour l’indépendance et du patriotisme de nos aînés. Y sont expliqués aux visiteurs en effet, les épisodes des Menalamba depuis la pénétration française en 1895, les condamnations à morts contre le Prince Ratsimamanga et le gouverneur et ministre Rainandriamampandry, contre le lieutenant Randriamaromanana, ou encore contre Marosaly et le Roi Philippe.
Recueilli par Bill
Vos commentaires
Est ce vraiment une priorité pour le régime de Transition de demander à France d’ouvrir les archives ? Chacun fait du populisme alors que rien ve va ?
Dia izany ve noho atao hoe GasyRay GasyReny ???
Saha nareo tony noho ’Gasy’ namadikan’i tanindrzana, ary niaraka tamin’i ireo
frantsay namono 150 000 ... malagasy mahery fo sady tia tanindrazana ???
Nous appuyons tres fortement cette reclamation du premier ministre
POUR QUE TOUTE LA VERITE SOIT FAITE SUR CETTE PAGE TRES SOMBRE
DE NOTRE HISTOIRE
Nous avons tendance à idéaliser les événements de 47, mais parmi ces « rebelles », il y avait de purs bandits.
C’est une bonne idée de demander la levée du secret des archives, car l’histoire, avec du recul, permet de comprendre le présent. Je crois me souvenir que c’est Ratsiraka qui avait demandé la prolongation du secret : En fait il y avait des complicités malgacho/françaises dans ces événements, et il n’est pas certain que certaines familles résisteraient au choc de la vérité enfin révélée.