Comme tout parti politique qui se respecte et digne de ce nom, le Leader Fanilo poursuit ses regroupements. Après les conseils régionaux, il a réuni sous le thème « Leader Fanilo, éradiquer la dictature et apporter des changements », ce samedi 15 octobre au Motel Anosy, son Comité national de coordination (CNC) qui rassemble tous les responsables des régions de Madagascar. Tous ont répondu présents, exceptée la région SAVA absente pour des raisons logistiques apparemment ; toujours est-il selon les responsables de ce parti, le vice-président Jean Max était en mesure de représenter la région SAVA. L’objet principal est la revue d’effectifs mais aussi et surtout la mobilisation des militants et cadres du parti, ainsi que les échanges entre les 21 régions.
On releva lors de l’allocution du président national, Manassé Esoavelomandroso qui clôturait la rencontre, que la force du Leader Fanilo est sa constance car cela fait 19 ans que les 16 fondateurs ont créé le parti qui a vu le jour hors du pouvoir – et non au moment où il était au pouvoir comme sont nés beaucoup d’autres partis politiques. Dans le respect de l’éthique de Herizo Razafimahaleo, le parti a pris racine dans les diverses parties du pays pour le servir et non se servir.
Ne pouvant échapper à l’actualité brûlante, le Leader Fanilo estime que la feuille de route doit être la solution de résolution de crise et non pas une source d’une autre crise. Or il constate que la feuille de route engendre plutôt des luttes pour des sièges et des privilèges. C’est ainsi que le Leader Fanilo déplore que la crise soit aujourd’hui une crise totale. Même le « fihavanana » a complètement perdu son sens et l’insécurité est partout jusqu’aux restes mortels, « taolambalo » dans les tombes familiales. La crise est dans l’enseignement, du Primaire jusqu’à l’Université. La crise et l’insécurité sont dominantes aussi bien en ville, dans la capitale que dans le monde rural. Pas plus tard qu’en fin de semaine dernière, le fils d’un colonel a été retrouvé mort dans les domiciles de ses parents sis dans une cité supposée bien gardée et dont l’accès est surveillé car y résident des officiers supérieurs et des officiers généraux. Qu’est-ce à dire pour le citoyen lambda qui habite dans les régions isolées éloignées des grands centres urbains de décisions ?
En tout cas, les « dahalo » font régner la terreur dans le monde rural. Pour s’en protéger le fokonolona et les paysans mettent en place des « dina » ; mais le comble c’est quand des autorités invoquent l’illégalité de ces « dina » alors que l’État qu’elles représentent est défaillant et ne remplit guère son principal devoir de protection des biens et des personnes en contrepartie des impôts que ces citoyens lui versent. En tout cas, regrette Manassé Esoavelomandroso, il n’est pas besoin de feuille de route pour faire respecter la loi, l’ordre et la discipline.
Autrement dit, pour le Leader Fanilo, feuille de route ou pas, l’État doit rapidement résoudre le problème d’insécurité, exercer son pouvoir pour rétablir l’ordre et faire respecter la Loi. Feuille de route ou pas, l’Etat ne peut non plus laisser partir en lambeaux le système éducatif notamment le Primaire qui est la base de l’éducation. L’État ne peut pas invoquer le manque d’argent car l’argent il y en a, sinon il n’aurait pas payé des salaires exorbitants aux membres du Parlement (CT et CST), sinon il n’aurait pas accordé des tickets carburants et des crédits de téléphones à tous ces parlementaires qui se disent patriotes. Il faut donc intégrer les maîtres FRAM dans la Fonction publique pour assurer la sérénité et l’exercice sans trop de soucis de la fonction aux enseignants dans les écoles primaires publiques - du moins pour les maîtres FRAM qui ont exercé 5 ans au moins. Ils doivent en sus se soumettre à des séances périodiques de formations pédagogiques, précise Manassé Esoavelomandroso.
Très critique à l’endroit du pouvoir en place, le Leader Fanilo trouve cependant normal qu’il y siège car la lutte contre la corruption, contre l’impunité, contre la dictature n’est pas achevée même si l’ancien chef d’État, Marc Ravalomanana a déguerpi. Le Leader Fanilo espère qu’en participant au pouvoir, il peut encore poursuivre les combats contre tous ces maux. En tout cas, le Leader Fanilo veut travailler pour la mise en œuvre de la feuille de route. Il réclame en plus que le calendrier des élections soit connu d’avance par les électeurs.
Recueilli par Valis
Vos commentaires
A Miandrivazo et ses environs les Dahalo règnent. Que font les gendarmes ?
L’insécurité rurale règne dans tout le pays et Les Dahalo « ambony latabatra » font la loi en ville.
Qui sont les leaders en quoi ?
donne moi plus d’expication. il faut être intellectuel et à la fois très malin pour pondre ce genre d’ineptie. comme si ces leaders ignorent qu’on ne parle pas la bouche pleine !!
on voit que les actuels leaders ne descendent pas de herizo. ce sont les dignes fils d’ikotofetsy et imahaka !
Ce que je retiens dans cet article très intéressant et sans polémique :
Oui,je crie ,sans arrêt,pour une réunion au sommet des « QUATRE » Présidents-trois anciens Chefs d’Etat Présidents de la République Malgache et un Président de la Transition-pour pérenniser cette feuille de route.
Nous avons de la chance que ces TROIS anciens Chefs d’Etat Malgache sont en vie pour confronter leurs expériences respectives,bonnes et/ou mauvaises pour nous guider vers un AVENIR POSSIBLE pour le Peuple Malgache.
Ne me parlez pas de :
si nous ne sommes pas capables de réunir,à Madagascar ,ces quatre personnages de la vie politique Malgache.
Cette réunion au sommet est une des clés de la réussite de cette transition et pour l’honneur du Peuple Malgache.
Prenons l’exemple de « LEADER FANILO » réunissant tous ses partisans de toutes les régions.C’est un parti politique responsable pour servir l’intérêt général.
Madagascar aux Malgaches.
Basile RAMAHEFARISOA
b.ramahefarisoa@gmail.com
Salama eeeeeeeee !!! dia io indray ny « Leader-Fanilo » fa mivazavaza ,,, ???? toy ny fanaony hatramin’ny zay : tsy misy fiovana fa e ! fa ee ! lasa i Atoa Benja !!! dia teo koa Rtoa Nathalie !!! Tsy namokatra ny Fijapiana ny train na ny tgv !!! dia mivaralila !!! fa lasa MPANOME LESONA !!!! Mampalahelo itony no tena anisan’ny partie politika : tsy mahalala afa-tsy ny TOMBOTSOA manonkana sy ny hitsetritra ny Mpiray Tanindrazana aminy ! :Mampalahelo !!! ny statut no goavana , fa ny fanantanterahana azy :DIA TENA POAKATY efa an-taonany MARO zay ?? Mampalahelo, en géneral izany ny partie politika misy aty amintsika !! Mampalahelo !! RY ZAREO IREO : NO MANAO HAVAKO RAHA MISY PATSA ; FA RAHA LANY NY PATSA , HAVAN-TETEZINA ???? !! Mampalahelo. samy ten’Andriamanitra
ratiarivelo,
salutation,
il faut des partis politiques comme le parti « leader-fanilo » qui prend sa responsabilité et qui donne des leçons,mais pas avec 286 partis politiques/associations familiales,avec 286 idées à discuter pour trouver un strapontin dans le système.
Une nouvelle stratégie politique inventée à Madagascar :
FACE...///Milieu.....///FACE.
Juste pour partager le gâteau de la Transition.
Salama Hianao Atoa Basile : tiako ny miady HEVITRA ?? fa raha ity « Leader-Fanilo » ity !!! misaotra mialoha Atoa Basile , ny antony : dia satria « Partie politique »fantatro tsara !! an !!an !! ny toe-tsainy mihintsiny no tsy laitrako : fa tena manao havana raha misy PATSA ....???? ok !! mandram-piaona Atoa Basile.
Tena marina ny voalazan’i Bena fa tena partie politique n’i Ikotofetsy sy i Imahaka : PARTIE POILITIQUE : TENA BE FIKAFIKA !!!
Jusqu’à maintenant le parti leader fanilo qui je précise était depuis le début de son mandat avec le président élu andry rajolena jusqu’à maintenant.Et aujourd’hui ce parti appelle à un changement immédiat ?Mais vous prenez le peuple tia tanindrazana comme des adala les leader fanilo ???