Le Groupe des experts nationaux (Gen) a organisé ce mardi 14 janvier, une conférence de presse en son siège à Ankadivato. Le Gen réclame la transparence dans le traitement des résultats électoraux et les requêtes des candidats du second tour. Que chaque acteur prenne conscience que Madagascar s’enlisera dans une crise plus virulente si des troubles post-électoraux éclatent après la déclaration des résultats. Selon le Gen, les résultats officiels et les verdicts sur les requêtes doivent être des plus transparents pour être acceptés par tous et ainsi écarter toutes contestations qui refusent la légitimité des résultats.
Par ailleurs, le Gen estime que si le statut des opposants est admis par tous, la démocratie serait assurée par la Quatrième République. La constitution en effet octroie à l’opposition un statut qui lui permet de participer pleinement à la vie politique du pays et de servir de contre-pouvoir en toute légitimité et en toute légalité. Le chef de l’opposition est habilité à appeler une réunion de l’Assemblée en cas de besoin. Le Gen attire toutefois l’attention sur la notion de parti majoritaire dans l’Assemblée nationale qui doit être bien explicite afin d’éviter des litiges.
Vos commentaires
C’est trop tard pour ce qui est de mettre en évidence la transparence dans le processus électoral. La situation est très grave avec toutes ces irrégularités qui se sont déroulés avant et pendant l’élection. Et ce qui vient à amplifier cela c’est surtout le délai de proclamation des résultats, plus le délai est long et cela s’avère être une opportunité pour ceux qui veulent tricher pour gagner l’élection. La crise ne sera pas résolue à cause de ce film électoraliste qu’est l’actuelle élection. Ce qui est sûr c’est que dès le moindre faux pas, mauvais geste, tout s’embrasera vers une guerre civile sans fin et j’espère que cela n’arrivera jamais. Et même à la fin de cette guerre la coopération mènera encore vers une guerre silencieuse de lobby diplomatique.
Soyez attentifs et faites attention car l’heure est très grave.
Pour la transparence
17 janvier 00:39, par samuel benjamin (#8091)
La crédibilité d’une élection réside notamment dans la fiabilité du déroulement du processus électoral dans son intégralité. Ce qui signifie à partir de la confection de la liste électorale au comptage des bulletins. En effet, il est important que l’on sache qui a voté ? Où s’est déroulé le vote ? et que l’on s’assure que le choix des électeurs soit porté par de vrais bulletins de vote dont on peut faire la« traçabilité », les voix recueillies sont elles exactes ? a-t-on pris les mesures nécessaires afin d’éviter les éventuelles anomalies ?. En un mot y-a -t-il eu une réelle transparence dans ce long processus ? OUI, la transparence est le maître mot pour qu’une élection soit crédible. Il est donc, de notre ressort de faire en sorte que se dissipe le doute en prenant toutes les dispositions juridiques ou extra-juridiques car il s’agit de bien assoeir la vraie souveraineté matérialisée par les voix exprimées dans les urnes.
Autant dire qu’à Madagascar, tous les régimes enfantés par des élections dont la fiabilité n’a pas été crue (fraude au-delà des 5%) par cette puissante croyance collective n’ont pas fait long feu et que toutes les manifestations populaires presque cycliques que nous avons vécues en découlent. En 1972, Tsiranana a été élu avec plus de 80% fictifs, en 1989 un deuxième tour logique a été tout simplement occulté. En 2002, une forte pensée collective croyait en la victoire de Ravalomanana, une fraude massive en 2008 est la cause première de la chute de Ravalo.
A bon entendeur salut !
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