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Economie

Le FMI pessimiste

vendredi 5 juin 2015 | Léa Ratsiazo

Le Fonds monétaire international (FMI) qui vient d’achever sa mission à Madagascar et n’a pas caché son inquiétude face à la conjoncture économique qui prévaut dans la Grande Ile. Ainsi, le FMI constate que “La situation économique actuelle est difficile. La faiblesse des cours des produits de base et des conditions climatiques sévères - cyclone, inondation et sécheresse qui ont frappé une grande partie de Madagascar au début de cette année - ont eu d’importantes conséquences négatives sur les perspectives de croissance de 2015. Cet affaiblissement de l’activité économique affecte la mobilisation des recettes, restreignant la capacité de l’Etat à assurer la fourniture des services de base aux publics au niveau envisagé dans la Loi de Finances de 2015.

« L’utilisation judicieuse des ressources publiques » est soulignée par le FMI ainsi que « l’accompagnement de la croissance soutenue du secteur privé, créatrice d’emplois. ». Le FMI rappelle les indispensables « réformes de l’appareil judiciaire pour garantir le respect de l’État de droit, ainsi que celles des grandes entreprises publiques, telles que Air Madagascar et JIRAMA. »

Le FMI note « le niveau de recouvrement des recettes à Madagascar qui demeure très faible au regard des besoins du pays. Les principales sources de cette faiblesse sont l’importance du secteur informel et la pratique largement répandue de non paiement des impôts qui s’est développée au cours de la période de transition. »

Une autre mission du FMI est prévue au mois d’août et qui pourra aboutir à un accord sur un programme de réformes financés par le FMI.

16 commentaires

Vos commentaires

  • 5 juin 2015 à 10:17 | tanguy37 (#7699)

    S’il n’y avait qu’eux !!!!!!

  • 5 juin 2015 à 10:21 | diego (#531)

    Bonjour,

    L’anarchie s’installe à Madagascar. La CI y est pour quelque chose.

    La CI n’est peut-être pas à l’origine de la crise, mais elle l’a aggravé avec ses élections piège à C.....

    La CI a choisi ses interlocuteurs. Il semblerait que les interlocuteurs choisis ne sont pas à la hauteur de la tâche.

    Mr R. Hery et les députés constituent aujourd’hui les problèmes de Madagascar.

    La meilleur solution me semble-t-il c’est que ces élus remettraient peut-être en jeu leurs mandats ?

    • 5 juin 2015 à 16:19 | missile (#8938) répond à diego

      Qu’est ce que Hery Rajaonarimampianina vient faire dans le délabrement d’un pays au bout de 50 ans de gestion calamiteuse et de 5 années de Transition mafieuse. Le destin a fait qu’il se retrouve à la tête du pays. Il se met à l’oeuvre, malgré les bâton qu’on lui met dans les roues. A l’heure où il commence à recevoir de manière conséquente l’appui financier des bailleurs de fond, voilà les députés qui déconnent pour une histoire de 4x4 et de frotins avantages. Pffffff

    • 5 juin 2015 à 16:27 | ginabe (#8937) répond à diego

      Bonjour Diego. Cherchez plutôt la faute du blocage présent dans notre système politique, dont nos députés sont les incarnations. Hery Rajaonarimampianina essaie de remédier petit à petit à ce système défaillant, mais nos politiciens y tirent leurs bénéfices. Vous vous souvenez de la dernière modification imposé au bulletin de vote pour les communales. Le tollé que ça a fait, alors que la politique relève du militantisme idéologique dont l’emblème de chaque parti est censé être le signe de ralliement des militants et sympathisant.

    • 5 juin 2015 à 16:41 | ASSISE (#1505) répond à missile

      Peut-etre le destin, mais il ne faut pas oublier le levier MAPAR. Et le destin d’un pays et de son peuple est en jeu dans cette histoire de DESTIN

      L’histoire des deputes, c’est la vie politique du pays. Faut circuler . . . l’argent a flot.

  • 5 juin 2015 à 10:45 | varatraza (#6860)

    Donc, si je comprend bien,« la faiblesse des cours des produits de base » représente un problème dans la logique de croissance du FMI... Il faut donc augmenter les prix du riz, de l’huile, du manioc, du savon, de la farine, etc. C’est le peuple qui va être content, la croissance va sûrement lui remplir l’estomac par magie !

    • 5 juin 2015 à 13:06 | RAMBO (#7290) répond à varatraza

      C’est le prix chez les producteurs qu’on parle ici mais pas le prix à la consommation mais...

      si le prix producteur monte évidemment le prix à la consommation suit...exemple..si le prix du baril de pétrole brut monte, les distributeurs seront obligés de « répercuter » la hausse sur leur coût et leur prix affiché et...au final c’est le consommateur qui « trinque »...

      Le rôle « d’équilibriste » du gouvernement c’est de trouver l’équilibre pour ne pas pénaliser l’un ou l’autre ( déshabiller Paul pour habiller Pierre dit-on chez les économistes)...

      C’est une décision politique mais il ne faut pas oublier que... il faut toujours que « le financement » suive une décision politique mais l’inverse n’est pas honnête... si on prend une décision politique alors que l’argent n’existe pas c’est de la « démagogie »...

      La solution en général c’est de « favoriser » les petits producteurs en leur donnant des subventions pour qu’ils ne montent pas trop leur prix...on peut aussi détaxer au maximum le PPN pour que les prix ne montent pas...etc

      Mais quelque soit le décision prise, il y a toujours ce qu’on appelle « compensation » c’est à dire aider financièrement ceux qui sont perdants dans la décision du gouvernement et cela revient toujours à voir comment financer et ou est le fond nécessaire...Parce que la liberté des uns s’arrête souvent là où commence celle des autres...Si je gagne...il y en a qui perd quelque part. Le « gagnant-gagnant » est l’idéal mais cela reste une « idéal ».

      C’est au Ciel que tous les « sauvés » par Jésus Christ sans exception gagnent.

      Ici le FMI est clair... c’est durant la Transition de 5 ans que la situation s’est dégradées parce que les recettes fiscales sont faibles...à cause de la corruption...et le développement sans précédent de l’économie parallèle qui constituent d’énorme manque à gagner pour l’Etat...et les commerces informels ...choses qu’ils n’ont pas osé dire par courtoisie.

      Cette visite de la FMI consiste à voir si les Malgaches sont capables ou pas de rembourser le prêt que cette institution puisse accorder...C’est exactement comme un ménage qui demande un prêt bancaire...le banquier regarde la capacité de l’emprunteur à honorer ses dettes...fiches de paie...CDI...etc.

    • 5 juin 2015 à 17:35 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à varatraza

      Si vous avez assez de temps :
      - « Relisez ,SVP,le communiqué du FMI ».

      Le niveau de recouvrement des « RECETTES » à Madagascar demeure==très faible==au regard des besoins du Pays.

      Les principales==sources==decette faiblesse sont :
      - l’importance de secteur informel
      et
      - la pratique==largement répandue==de « NON PAIEMENT » des impôts qui s’est développée au cours de la période de« TRANSITION ».

  • 5 juin 2015 à 11:15 | Jipo (#4988)

    Bonjour .
    Juste pour se sentir moins seul :
    http://www.lecontrarien.com/le-fmi-est-pessimiste-pour-la-croissance-americaine-05-06-2015-edito
    Quant à la Grèce, vivement son agonie du FMI bien entendu ☻

  • 5 juin 2015 à 11:16 | zrasolo (#8951)

    Le peuple tout entier est pessimiste concernant la situation actuelle à Mada.L’instabilité politique, qui n’a eu de cesse de tout remettre en question les affaires du pays, est la principale source de nos problèmes économiques. Ici, l’intérêt personnel prime et la masse récolte les pots cassés !La faiblesse des cours des produits de base n’a rien à voir là-dedans ou bien partiellement !!!ce qu’il nous faut, c’est des dirigeants capables de faire développer le pays, sans que l’on a à s’encombrer de dettes, comme toujours !

  • 5 juin 2015 à 12:55 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111)

    En voici le communiqué du FMI
    Séjour à Madagascar du 26 mai au 04 juin 2015.
    - ’Le niveau de recouvrement des« RECETTES »,à Madagascar demeure très faible au regard desbesoins du Pays.

    Les principales sources de cette faiblesse sont :
    - l’importance ==du secteur==« INFORMEL »,
    et
    - la pratique==largement==répandue de « NON-PAIEMENT » des impôts qui s’est développée==au cours==de la période de transition.

    Une mission du FMI revient en Août 2015,==AVEC==pour objectif :
    - "de finaliser==un accord==sur un programme de réformes qui pourra être souitenu==financièrement==par le FMI.

    De quel « PESSIMISME du FMI » parlez-vous ?

    Le FMI :
    - conseille ses 188 Etats membres et encourage des politiques visant à assurer leur stabilité économique,
    et
    - à améliorer les niveaux de vie.

    ASSISTANCE FINANCIERE
    Les Financements du FMI donnent à sesPays membres l’appui nécessaire pour remédier ==à leurs problèmes==des « PAIEMENTS ».

    Les AUTORITES NATIONALES élaborent ,en étroite collaboration, avec les « Services du FMI »,des programmes d’ajustement qui ==bénéficient==du financement de l’Institution,==ces concours financiers==restant subordonnés à la réalisation==effective==de ces programmes.

    Le FMI aréagi à la crise économique mondiale en renforçant ==sa capacité==d’accorder des prêts ;il a approuvé,en avril 2009,une refonte complète desdispositifs d’aide financière et adopté des nouvelles références en 2010 et 2011.
    Le FMI a modifié ses instruments des prêts, de manière à offrir des outils simples de prévention des crises aux Pays membres dont les paramètres économiques fondamentaux,les politiques économiques et les dispostifs institutionnels sont solides.

    Le FMI a doublé leslimites d’accès à sesressources et a accru==ses prêts==aux Pays les plus pauvres ,avec==des taux d’intérêt==NUL jusqu’à la fin 2016.

    ASSISTANCE TECHNIQUE
    Le FMI offre de l’assistance technique et des formations pour aider les PAYS membres à renforcer leur capacité d’élaboration et d’éxécution de la politique économique,notamment dans les domaines de :
    - la "Politique et l’Administration fiscales,
    - la Gestion des Dépenses,
    - les Politiques Monétaires et de Change,
    - le Contrôle et la Réglementation de Systèmes Bancaires et Financiers,
    - la Législation
    et
    - les Statistiques.

    Basile RAMAHEFARISOA-1943
    b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 5 juin 2015 à 13:21 | Jipo (#4988) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      Oui la Grèce est un parfait exemple des anneries que vous venez de dégurgiter .

  • 5 juin 2015 à 13:14 | takaka (#8449)

    Je n’ai jamais vu ni entendu un banquier ou un financier optimiste. Ils sont toujours pessimistes.
    C’est la typologie primaire même des financiers d’être pessimiste.
    Alors quo vadis ?

    • 5 juin 2015 à 13:40 | plus qu’hier et moins que demain (#6149) répond à takaka

      Assalaamo alaikoum

      Ce constat relève du langage diplomatique car il est évident qu’il s’agit de la mauvaise gouvernance du régime actuel soutenu par la CI.

  • 5 juin 2015 à 19:20 | racynt (#1557)

    FMI ou banque mondiale , malheureusement pour nous, tant qu’on sera au dépend de ces institutions, on ne s’en sortira pas : https://mrmondialisation.org/rapport-oxfam-quand-la-banque-mondiale-vole-les-peuples/

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