Critiqué de toutes parts, l’émissaire de Jaochim Chissano dans la médiation pour la résolution de la crise malgache n’entend pas baisser les bras et ce malgré l’ultimatum lancé par les formations proches de la HAT qui avaient annoncé vouloir signer la feuille de route définitive avant le 8 mars 2011. Interrogé par la presse ce lundi 7 mars, le Dr Leonardo Simão admet avoir eu des entretiens avec le président de la HAT samedi 5 mars dernier. Il avoue même qu’il est en constante relation avec aussi bien le président de la HAT, Andry Rajoelina, qu’avec les autres protagonistes dans cette crise ; bref, il écoute et discute avec toutes les forces politiques et il en parle également avec Andry Rajoelina si on a compris ses propos.
À la question de savoir si ses comptes rendus ou discussions avec Andry Rajoelina avaient une quelconque relation avec le discours du président de la HAT effectué le soir du dimanche 6 mars, l’émissaire de la SADC s’est refusé à tout commentaire. Il a tout simplement répondu qu’il n’en savait rien. En tout cas, il estime qu’il va pouvoir présenter cette semaine le document final de sortie de crise aux parties malgaches. Il n’a cependant pas donné de date précise.
Dans son discours nocturne de dimanche 6 mars, le président de la HAT non plus n’avait pas été précis dans ses propos. Il n’avait pas fixé de date, ni pour les élections - et il n’avait pas confirmé si les législatives seraient toujours jumelées avec les présidentielles, ni pour la date de signature éventuelle d’une feuille de route avec la SADC qui n’avait même pas été évoquée.
De même, l’émissaire de la SADC n’a pas révélé le contenu ni donné un brin de parfum de ce document dont les possibles dernières évolutions sont jusqu’à présent demeurées secrètes pour la presse. Des chroniqueurs politiques ont relevé toutefois à travers toutes les propositions offertes de part et d’autres par les formations politiques, des divergences de vue plus ou moins importantes entre les protagonistes à propos des prérogatives de l’actuel président de la HAT Andry Rajoelina durant la période transitoire, mais aussi sur le sort et le statut des anciens présidents en exil en Afrique du Sud et à Paris.
Vos commentaires
LES DEUX (2) PRÉALABLES AVANT TOUTE SIGNATURE
1. Que tous les exilés politiques puissent rentrer librement au pays et qu’une amnistie générale leur soit accordée,
2. Que tous les détenus politiques soient libérés,
3. Que tous ceux qui veulent se porter candidats aux futures élections démissionnent de leur fonction six mois avant le scrutin (pour les candidats aux présidentielles) et trois mois pour les autres scrutins.
Ikoto, mais personne ne les est obligé de s’éxiler , cela voulait dire qu’ils ont quelque chose à se reprocher, Amistie génèrale dites vous ? donc dois je comprende qu’ils ont fauté ? trop facile , fallait pas faire des bétises .
2° Qu’on définisse bien ce qu’est un prisonnier politique , se sera le role du prochain gouvernement . Démisionner six mois avant les élèctions ? pourquoi pas un an voir deux , ou même une semaine ?
S’il vous plait Mr Bekoto, soit plus polis et plus intelligent et ayez plus de classe dans vos propos car beaucoup de Malgaches souffrent et essaient de trouver des solutions, et il serait mieux que vous donneriez la vôtre au lieu de s’amuser à critiquer,car ce n’est plus le moment.
Merci
Rien d’étonnant comme réaction de la part d’un Bekoto.....
Cette feuille de route a-t-elle encore sa raison d’être ? , depuis que la SADC a délégué au Dr Simao une sorte de pouvoir discretionnaire, celui-ci agit un peu d’instinct concernant les problèmes malgaches ,, il navigue à vue, et ne sait pas trop lui-même dans quelle direction diriger sa barque. Le seul interlocuteur en vue demeure Rajoelina,, puisque les leaders des 3 mouvances ont été enterrés corps et âme depuis le naufrage de « Maputo et Addis Abeba ».
En d’autres termes, j’ai le sentiment que la SADC minimise de plus en plus les « affaires malgaches ».
Il a suffi d’un « Notam » pour décreter Ravalomanana et Ratsiraka « personna non grata » à Madagascar ; pour vous dire l’absurdité de ce gouvernement qui lui aussi navigue à vue.
Si les malgaches répondent en chœur et sans fausse note : OUI,,, nous aimons ce gouvernement, nous aimons Rajoelina. Dans cette perspective, on n’a plus besoin ni de Leonardo Simao ni de la SADC,
Si les malgaches refusent en bloc ce gouvernement dit de transition,, qu’ils le manifestent et le crient dans les rues comme le font les peuples arabes civilisés et responsables…
S’ils ne font rien (je parle des malgaches) et endurent leur mal dans le silence,,, c’est qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans la tête des malgaches : ou ce sont des maso,, ou tout simplement,, ce sont des vrais colonisés… colonisés par Rajoelina et consorts.
Que reste t’il : le vaillant peuple malgache,,, Malgaches êtes vous contents et heureux de votre sort actuel ?? Approuvez vous ce gouvernement dit de transition dirigé par des « Hautes Autorités » ?? Telle est la question.
Ikoto,
Qu’ils soient tous amnistiés ET que vous remboursiez tous les malgaches qui ont été spoliés avec vos propres biens : là, on est d’accord !
Vous avez écrit : « Mais personne ne les est obligé de s’éxiler », vous dites vrai ! Alors, comme suite logique à votre assertion M. Ravalomanana ne s’est pas exilé, ainsi comme tout citoyen il a le droit de sortir du pays, de rester pendant le temps qu’il veut à l’extérieur et de rentrer dans son pays comme tout citoyen une fois sa pérégrination arrivée à son terme ! Alors pourquoi le régime a-t-il paniqué en entendant que M. Ravalomanana va rentrer au pays ? Au début, comme vous l’avez constaté, les tenants du pouvoir se sont montrés « imperturbables » et ont laissé entendre que ce n’est point un problème, seulement il doit « répondre » à des questions ! Puis le ton a un peu changé : « S’il rentre au pays il le peut mais on doit le cueillir à Ivato et il sera amené directement vers son lieu de détention ! M. Andry Rajoelina espére que l’intéressé s’abstiendra ! Or, M. Ravalomanana persiste et s’est présenté au checking à l’aéroport d’embarquement, entretemps M. Camille Vital sort son »notam" !
Donc, si personne ne l’a obligé à s’exiler comme vous le dites, ALORS IL NE S’EST PAS EXILE ALORS, POURQUOI L’EMPÊCHER DE RENTRER ? Dès le dimanche 15 mars 2009 M. Andy Rajoelina, les putschistes l’ont persuadé à déguerpir, le Lt Cl Charles Andrianasoavina et le Gal Noël Rakotonandrasaa en sont les principaux témoins, actuellement on les taxe de « malades mentaux, on croyait entendre Staline, l’attaque et la prise d’Ambohitsorohitra la nuit du lundi 16 mars 2009 par les putschistes n’est qu’un acte de putsch ouvert à l’endroit de M. Ravalomanana ! Alors, pourquoi le régime de la H.A.T. ne l’a pas autorisé et ne l’a pas laissé rentrer pour le »cueillir" comme une pomme pourrie à sa descente d’avion ce 19 février 2011 ?
Définir un « prisonnier politique » ? Allons-y ! Par exemple, M. Voninahitsy Jea Eugène, est-il un prisonnier politique ou on ? Quel fut le motif de son arrestation et son chef d’inculpation ? N’a-t-il pas extorqué de l’argent ? Pourtant il fut libéré une fois M. Andry Rajoelina devenu P.H.A.T. et M. Voninahitsy Jean Eugène s’est montré comme un « prisonnier politique » déguisé en « droit commun » et la Justice malgache n’a pas bougé le petit doigt ! Il y a même le cas d’un officier supérieur de la Police Nationale dont je tais le nom qui fut emprisonné pour des délits « non politiques » mais qui fut libéré comme M. Voninahitsy, il a revendiqué aussi qu’il fut un « détenu politique » et la Justice malgache n’a pas bougé e petit doigt !
Donc, M. (ou Mme ou Mlle) Betoko vous pouvez constater le cafouillage « juridique » , le « deux poids, deux mesures », le « zanak’Ikala hafa » que cela entraîne !
Alors on est tenté de dire que le régime actuel a une peur bleue de M. Ravalomanana ! Ça, c’est clair comme l’eau de roche.
Voilà betoko,un exemple des foza.
Et si son père ou son frère est prisonnier politique d’andryrajoelina,que dira-t-il ?
na amboako na amboan’olona,rehefa tsy TGV dia TIM ?
pffffhh !vraiment bête !
Les extrêmistes de Ravalo sont particulièrement virulents et très actifs aujourd’hui ! Ils continuent à croire dur comme fer que la majorité silencieuse est derrière eux et lance désespérément un appel au soulèvement populaire !
Messieurs, relisez l’édito de Patrick d’hier et cessez vos élucubrations !
Le peuple a plus que marre des politicards malgaches qui sont tous les mêmes finalement. Il ne voit pas l’utilité d’un retour en arrière vers Ravalomanana ou d’un nouveau changement de régime de transition ! Ce qui est fait est fait, tant pis pour Ravalomanana qui a déserté et tant pis pour les opportunistes de Ratsiraka et de Zafy.
Le peuple attend patiemment les élections organisées directement par la CI qui est la seule entité reconnue comme neutre par tous et qu’on en finisse.
En attendant elle aspire à vivre dans le calme et dans la paix ! Elle ne veut point de votre guerre civile !
D’APRÈS MOI CE N’EST PAS UN PROBLÈME LE RETOUR DE LEUR DADA OUI OU NON MAIS CE QUE JE SAIS QU’IL N’AVAIT PLUS ASSEZ DE GENS POUR RÉÉDITER UN MOUVEMENT POPULAIRE ET S’IL Y AVAIT EU ILS AURAIENT DÉJÀ RENVERSER LE FHAT. VOUS N’AVEZ PAS BESOIN D’AUTORISATION QUAND VOUS AUREZ 100 000 PERSONNES CAR AUCUNES FORCES DE L’ORDRE NE PEUT ARRÊTER UN MOUVEMENT POPULAIRE ET VOUS POUVEZ ALLEZ JUSQU’AU BOUT.
MAIS POUR LE MOMENT C’EST L’ARGENT QUI EST DERRIÈRE VOUS DONC VOUS FAITES UNE ILLUSION
ALLEZ PRENEZ,MANGEZ L’ARGENT DE DADA MAIS VOUS ALLEZ REGRETTER CAR CE SERA VOUS QUI VA BANISSER D’ICI PEU VOTRE ACTE ACTUEL.
COURAGE MES COMPATRIOTES
RAFRA
A Léo alias Tsisima !
Allez Léo ! Courage ! Pondez euh…mettez en oeuvre cette feuille de route !Bonne journée mon grand ! (Pour ceux qui l’ignorent, Léo c’est le petit nom de notre cher diplomate Son Excellence Dr Simao, pour les intimes humm !)
Entre le flou le plus complet et la langue de bois, mon coeur balance, une chose est sure, le silence de Simao avec rajoelina, trahit une connivence , qui risque d’ètre« bruyante ».
Moi, personnellement, je suis un peu pessimiste quant à l’aboutissement de cette feuille de route (ou de déroute, c’est selon) proposée par la SADC. Pour moi, une seule solution et issue, et quoi qu’on dise, il est trop tard pour marchander : aller vers les élections. Et le peuple parlera, et là, on verra bien !
Aucune élection valable et reconnue si les règles de jeux ne sont pas fixés d’avance. Les partisants du putchiste ne savent plus en quoi se fier...la constitution bidon ou la feuille de route...
Pourquoi s’amuse-t-on toujours à tromper le peuple en arguant que ELECTION = fin de crise, alors qu’il suffit d’une VRAIE transition inclusive, si longue soit-elle, y mettra fin ?
Une crise a bien eu lieu en 91, ne s’est-elle pas terminé une fois que Razanamasy a géré une transition neutre qui a préparé les élections ?
Des élections, en l’état actuel de la crise, seraient non seulement ce que la Françafrique a mené en Mauritanie (une élection présidentielle organisée par le pouvoir du putschiste Aziz, soit disant sous contrôle de la CI), mais aussi ce qu’elle a voulu en Côte d’Ivoire, sans désarmement des rebelles (=FIS).
Et qui ose encore dire, qu’avec une transition non neutre, on en finira à jamais avec ces crises répétitives qui ont rongé notre Île ? A moins qu’on ne veuille l’avènement d’un nouveau Kadhaffi, pour ne pas dire Bongo car l’Afrique semble se réveiller avec la crise ivoirienne.
Madagascar, étant une île, risque de devenir l’unique terrain de jeu qui reste à la françafrique, car, pas de risque d’exode massive qui ferait réagir les Etats limitrophes.
Soyons honnête, ce n’est pas la Transition qui fait la crise, c’est la prise de pouvoir par le putsch. Et si la crise dure ainsi, c’est parce que les putschistes sont incapables de gérer un Etat qui leur est tombé sous la main par la force, sans aucun programme de gouvernance autre que la répression de ceux qui ne les suivent pas. Jusqu’ici on n’a vu que des BLING BLING, aussi bien dans les Kabary (grands hôpitaux, belles salles de spectacle, beaux stades, etc...) sinon, toute la série des MORA.
pour dire « soyons honnêtes » Manantena, regardez d’abord de votre côté !
C’est M.Ravalo qui est la source de tous nos maux et veut à tout prix revenir au pouvoir en mettant des bâtons dans les roues dans le processus !
IL veut mettre les malgaches complètement à genoux et profiter de l’occasion pour faire le messie ! mais c’est le DIABLE EN PERSONNE qui ne prie que par son argent et il faudra qu’il rende des comptes un jour mon cher de tous ces (ses) méfaits !
toi, le critik, tu suis ton dj/sanguinaire/putschiste/voleur/menteur... c’est ton choix
nous, nous voulons le President Ravalomanana et c’est notre choix
Question à 1 ariary « Est ce que le dj qui a renié sa signature peut encore signer quelque chose ? »
En effet, Ravalo, objet de votre haine, même à des milliers de kms, reste pour vous la source de tous ces maux. Vous avez réussi à lui prendre le pouvoir par la TERREUR en usant de la force, CAPSAT changé en FIS pour que Ramarosahona en soit le chef (honte de l’armée), mais ne réussissez pas l’effacer du coeur de tout un peuple.
Tous vos débâcles sont à cause de Ra8. La leçon de George Rufin (cf Chronique d’une prise de pouvoir, France 24) sur la diabolisation de Ra8, porte toujours, n’est-ce pas ?
C’est désolant de ne voir que cette diabolisation de la part des pro-HAT sur tous les forums où les articles demandent des débats constructifs !
S’l est vrai que nous aussi, les légalistes, traitons les hâtifs de tous les noms, c’est devant leurs actes : leurs projets bling bling, la série des MORA et des bombinettes, une élection la pire des toutes...avec des preuves et des raisonnements qui ne récitent pas la même rengaine.
Critiqueur,
Mora manadino sa mody fanina ?iza no nitarika olona hikomy fa hoe hahita fiainana tsara kokoa rehefa rajoelina sy ny forongony no eo @ seza ?
iza no nigafy ilay fandraisana fivoriana iraisam-pirenena teto ?
iza no nampanantena vary 500Ar sy menaka 2400Ar mandavantaona,solika tsy haiko intsony,revirevy degany be no nafafy teny @ 13 mai !aiza isika izao ??MOA TSY ANATY CRISE VA ?
Ravalomanana ve no nahatonga izao havendranana ben’ny FAT izao ?
sao dia tokony tsaboina aloha nareo ireo e !sa ahoana ?Toa mody maty nefa mitavana ihany.
Malagasy de tout le pays, UNISSONS-NOUS. la SADC, l’U.A ou autres, ne résoudront pas nos problèmes. la solution est entre les mains des Gasy eux mêmes. ici plus de question de mouvances, lesquelles ont honteusement creusé la tombe pour enterrer Madagascar. 51 ans d’indépendance, Madagascar est toujours à la déroute et on vient nous parler de feuille de route. quelle feuille de route ? les Malagasy dignes du nom savent se diriger sans qu’on vienne leur tenir les mains.
les 4 mousquétaires des mouvances ont échoué et doivent quitter à jamais le navire.
Dr Leonardo Simâo, les malgaches vous disent en choeur que Madagascar n’est pas à vendre et faites le savoir à J. Chissano et les autres de l’Union africaine. hajao
Très beau votre appel, et je suis tout à fait d’accord avec vous.
Seulement, soyons clair, appelons les Malgaches à s’unir pour trouver ensemble la Constitution qu’il nous faut de façon à ce que ces crises ne se répètent plus.
Prenons notre destin en main, et n’acceptons pas d’aller vers des élections préparées par des putschistes comme en Mauritanie ou un soit- disant gvt de toutes les tendances avec un FIS comme les rebelles non désarmés en Côte d’Ivoire.
Mettons ensemble une Transition neutre, sans qu’aucune CI, surtout pas de l’ancienne puissance colonisatrice, ne soit derrière (COI, OIF, coopération bilatérale...).
Des élections à la va-vite ne servent qu’à légitimer le putsch et ses auteurs au pouvoir. Une vraie transition neutre suffit à mettre fin à la crise car elle sera reconnue par le monde entier, donc lèvera toutes les sanctions internationale et nous permettra d’aller vers de vrais dialogues entre tous les acteurs nationaux, politiques (même les politicards auront leurs mots à dire), entrepreneurs, travailleurs, techniciens, religieux, profs, étudiants, lycéens....
marina ve fa manao aferana vato miaraka @ olon’ny FAT ingahy Simao e ?
ASA aloha fa matoa mandeha ny resaka, ao raha !
Toa tadiavin-dry zalahy mody milaza fa hamarana krizy ao @ FAT ireto taritina lavabe ity TETEZAMITA ity fa mailo isika rehetra,efa misy havanana @ tetika maizina rehetra mikasika an’izany !
AZA DIA MATORY INTSONY !
Quoiqu’on avance sur la resolution de cette crise, une chose est sure, le pays est dans une etat deplorable et que tout le monde veut en finir le plus vite. Certains cherchent a etre des acteurs majeurs dans la preparation de l’election, d’autres voudraient etre d’importants pions dans la gestion d’une transition inclusive, consensuelle et neutre. Beaucoup voudraient agir dans la mise en place de cette fameuse 4 eme Republique, mais, tres peu voudrait vraiment lacher du lest pour l’ultime interet national. Le Dr Simao va bientot mettre sur table cette feuille de route qui risque de faire eclater le peu d’unanimite au sein de la classe politique Malgache. Qui vont reagir pour ou contre la feuille considerablement amendee ? On ne le sait, en tout cas, la semaine va etre decisive pour l’avenir de notre pays. On quelque sorte, son avenir depend du Dr Simao et de l’internationale. Les reactions sont previsibles de part et d’autre des differentes alliances. Cependant, celles de Rajoelina et de toute la clique, les nouveaux partis inclus, sont tout a fait inscrites dans le cadre d’un unilateralisme. Celles des opposants eventuellement, ne semblent pas non plus s’ecartees de cette ligne. Qui aurait raison ? Dr Simao a beaucoup a faire cette semaine. esperons qu’il garde en tete que l’avenir de notre pays n’est pas entre les mains de Rajoelina et de Ravalomanana, ni de Ratsirahonana ou de Zafy, ni de Ratsiraka ou de Monja, ni de Ramasoron ou de Lahiniriko..etc..., Il depend de nous tous. La participation de tout un chacun est primordiale...
Stand UP Malagasy people ! Save our country !
Il ne pouvait pas en être autrement. En effet, ni la mouvance Rajoelina ni les trois mouvances n’ont la capacité de mener seule cette transition, malgré les déclarations et les gesticulations des uns et des autres. Tout n’est qu’une question de pression pour peser dans la balance des négociations menées par le médiateur international.
Malgré le bon vouloir de la HAT, une transition à laquelle n’adhèrent pas les trois mouvances est vouée à l’échec. D’autre part, les trois mouvances doivent se faire à l’idée de l’effectivité du pouvoir de Rajoelina, malgré que celui-ci soit reconnu coupable de coup d’état par la CI.
Une feuille de route n’a des chances d’aboutir que quand les points suivants seront sérieusement pris en compte :
1) aucun des protagonistes ne doit avoir le sentiment de perdre la face devant les autres, objet principal de toute négociation. Chacun doit consentir à des concessions sans qu’il soit totalement écarté du processus. En corollaire, il ne peut être envisagé d’écarter les deux leaders en exil car aucun des autres protagonistes actuels n’ont autant de poids qu’eux sur le l’échiquier politique national (et économique ?) ;
2) un atmosphère de détente est indispensable pour amener les protagonistes à un consensus. Dans ce sens, les anciens dirigeants ne doivent pas se soucier de leur casier judiciaire sinon il ne faut pas s’étonner si le processus traîne, car ils feront tout pour se défendre. Par ailleurs, les responsables du pouvoir de fait ne doivent pas non plus craindre des représailles quand la roue tournera, autrement ils feront tout pour garder à eux-seuls le pouvoir même si celui-ci a été manifestement mal acquis ; c’est le prix à payer par la nation pour retrouver la sérénité. Cela ouvre la voie à l’impunité il faut le reconnaitre, mais il n’y a aucune autre alternative sérieuse pour l’heure.
3) pour que les prochaines élections puissent se dérouler dans les meilleures conditions, il faut non seulement assurer l’égalité de chances à tous les candidats, mais il faut également garantir la liberté d’expression et de la presse. C’est l’occasion ou jamais de laisser d’autres organes de l’audiovisuel avoir libre cours à côté des chaînes officielles. Qu’est-ce qui justifie que VIVA fasse exactement comme MBS dans le temps et pas les autres ? Les règles doivent s’appliquer à tout le monde.
Enfin, la structure chargée de l’organisation des élections doit bien sûr bénéficier des moyens suffisants pour s’acquitter de sa tâche, mail elle doit quand même faire l’objet d’un contrôle strict et indépendant, tant sur son travail que sur la gestion des fonds qui lui seront alloués.
Ce ne sont pas les seules conditions essentielles mais elles sont mentionnées car elles ne paraissent pas assez explicites dans les schémas avancés par les médiateurs officiels.