Les appels pour le respect du calendrier électoral établi par la CENIT et les Nations unies se multiplient et s’intensifient. Après que Patrick Raharimanana, ancien du KMF-CNOE, ait déclaré que le lendemain du 1er tour du scrutin présidentiel, un nouveau président de la République devrait être connu de tous, le groupe des experts nationaux en matière d’élection est monté lui aussi au créneau pour réclamer l’observation stricte de ce calendrier. Madeleine Ramaholimihaso, Bruno Rakotoarison, Hery Rakotomanana et Zafimandimby ont partagé à la presse à Ankadivato leurs préoccupations et averti l’opinion des dangers que le pays risque d’encourir en cas de non respect de ce calendrier.
Le groupe des experts nationaux (GEN) appelle solennellement l’Exécutif de convoquer les électeurs au plus tard le 8 février 2013 et ce conformément aux dispositions du code électoral. Il demande à la communauté internationale de ne pas apporter d’autres décisions pouvant perturber le déroulement du processus électoral et de respecter ses engagements. Le côté sensibilisation des électeurs n’a pas été en reste car le GEN a réitiré son appel pour que l’État soutienne les acteurs de cette sensibilisation.
S’adressant à la Cenit, le GEN réclame de la commission électorale la publication de la liste électorale provisoire par fokontany pour contrôle et vérification.
Le GEN prévient qu’une modification, voire une annulation de la tenue des élections cette année 2013 engendrerait un climat de méfiance sévère entre le citoyen malagasy et le ou les responsables de ce report. Les conséquences seraient imprévisibles.
« Le citoyen aspire à ce que la transition s’achève dans un bref délai, à avoir des élus fiables pour lesquels la redevabilité n’est pas un vain mot. Toute manœuvre ou tout chantage pour contrecarrer cette aspiration combien légitime du citoyen est à dénoncer » souligne le GEN.
Recueilli par Bill
