Le ministre de l’Agriculture a procédé ce vendredi 20 septembre à Ivato au lancement officiel des opérations de lutte d’envergure contre l’invasion des criquets qui ont envahi 17 régions sur les 22 qui composent le territoire national. La raison de cette invasion est principalement due au manque de moyens selon le responsable du comité national de lutte anti-acridienne. Selon le ministre de l’Agriculture, le financement nécessaire de 22 millions de dollars a été atteint et réuni pour la première phase des opérations prévue pour l’année 2013-2014. 80 000 ha de terrains sont prévus pour être traités. Un premier hélicoptère affecté par les Nations unies pour cette lutte a été réceptionné lors de cette cérémonie. En attendant l’arrivée vers le milieu du mois d’octobre du second aéronef, le premier effectuera la localisation des zones infestées et procèdera aussitôt à l’épandage des insecticides.
Lutte anti-acridienne
Lancement officiel des opérations d’envergure
samedi 21 septembre 2013 |
6 commentaires
Vos commentaires
La France vient de verser à la FAO ,pour Madagascar,pour la sécurité alimentaire et la lutte contre les valala.
POURQUOI PAS UNE INDUSTRIE DE CONSERVE DE VALALA ???,pour les protéines.
Basile RAMAHEFARISOA-1943
b.ramahefarisoa@gmail.com
On peut faire de la provende avec , et les valala infectés peuvent empoisonner les animaux domestiques
« BIENVENUE » aux touristes européens qui selon vous en plus de visiter M/scar aux frais des élections Malgaches pourront repartir avec un sachet de valala en guise de souvenir !!!
Madagascar fait 587 040 km², soit 587 040 000 hectares.
S’il faut 22 millions de dollars US pour traiter 80 000 hectares, il en faudra
587 040 000/80 000= 7338 fois plus, soit 161 436 millions de dollars US pour traiter tout le pays.
Autrement dit, si 80 000 hectares sont traités par an, il faudra 7338 années pour traiter tout Madagascar.
Et rien ne vous choque dans cette affaire ?
Je veux bien envoyer 3 euro à qui de droit dans n’importe quel ministère, pour l’achat d’une calculette de super marché afin de faire un calcul raisonnable.
Plus facile de jeter des millions par des hublots que lutter contre Remenabila et se donner bonne conscience de faire quelquechose d’ utile pour justifier sa pitance .
Pouvez-vous nous éclairer, Bill ?
1- Les criquets malagasy ont déjà fait l’objet d’une jolie moisson d’études en tous genres : qu’en ressort-il de concret (quant à la prévention, par exemple) ?
2- Quels insecticides ? Que détruisent-ils d’autre que les bestioles visées ? Quelle société les fabrique ? etc.
J’ignore de quels moyens d’enquêtes dispose la rédaction de notre quotidien favori, mais en général les faits nous sont exposés, comme ci-dessus, sans le recul souhaitable.
Exemple - J’ai lu la récente alerte de Tany au sujet des appropriations de terre sous couvert de « Grenier de l’OI » : est-il envisageable que soit décortiquée par M-T une telle opération passée ou présente, ou encore tel projet connu ?