- « Laissez travailler celui que le peuple a élu », a déclaré Ramakavelo D.
Le Général Désiré Philippe Ramakavelo, porte-parole des « sages » et de ces anciens élus de la Capitale, a déclaré qu’ils sont « là pour défendre le choix et l’intérêt des 63% des tananariviens qui ont placé Andry TGV à la mairie. » « Nous n’avons pas pris une position partisane. Pour nous, c’est simple : laissez travailler celui que le peuple a élu », a précisé Madeleine Ramaholimiaso. L’appel au dialogue a été lancé à l’endroit de deux parties dont la CUA et le pouvoir central. « Je ne vois pas pourquoi le pouvoir central et la CUA ne peuvent pas instaurer ce dialogue bien que le maire ne soit pas issu du parti au pouvoir », se demande le pasteur Richard Andriamanjato, ancien maire de la ville des Milles.
Médiateurs
Les observateurs sont pessimistes. Cet appel au dialogue risque d’être ignoré par le pouvoir central, en particulier le président Marc Ravalomanana. D’ailleurs, ce n’est pas la première fois qu’on entend ce genre d’appel. Des politiques comme des dirigeants religieux et des membres de la société civile ont déjà lancé le même appel, mais rien n’a bougé. Jusqu’où iront-ils ces « sages » et ces anciens élus de la Capitale au cas où l’une de deux parties protagonistes refuserait de dialoguer pour restaurer la paix dans la Capitale ? Le Général Ramakavelo et consorts n’ont pas dévoilé leur stratégie, eux qui veulent jouer le rôle de médiateurs dans ce bras de fer CUA/Pouvoir central.
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Razanamasy et Pascal Rakotomavo absents
Chose promise, chose due. Ils sont 9 à avoir rencontré la presse, hier à La Rotonde de Besarety. Ils, ce sont le Général Désiré Philippe Ramakavelo, le pasteur Richard Andriamanjato, Madeleine Ramaholimiaso, le Général Ferdinand Razakarimanana,, Rakotovao Andriatiana, Gisèle Rabesahala, le Dr Rakotomalala Manan’Ignace, Lalaina Berthnès et Razakarisoa Noelson. Guy Willy Razanamasy, Pascal Rakotomavo, le Père Rémi Ralibera et Rakotomahanina Ralaisoa Emile ont brillé par leur absence.