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Infrastructure

Cyclone Enawo

La voie ferrée Tananarive Côte-Est impraticable, des communes isolées

mercredi 22 mars 2017 | Bill

Il n’y a pas que la partie nord de l’île qui a été dévasté par Enawo ou encore quelques districts des hautes terres bien médiatiques. Les populations du district de Brickaville figurent parmi celles qui subissent les dégâts causés par le passage de ce cyclone. Trois communes rurales du district de Brickaville sont complètement isolées car la voie ferrée, seule voie de communication qui y donne accès est impraticable en plusieurs endroits. Malgré les travaux de déblayage des multiples éboulements le long de la voie ferrée, de nombreux ponts sont coupés si d’autres ont été carrément emportés par les eaux et la boue. La ligne de chemin de fer Tananarive Côte Est (TCE) est rompue.

L’acheminement des aides aux sinistrés de Lohariandava ou d’Ambatovola et Anivorano est très difficile. La compagnie Madarail qui exploite cette ligne et achemine également une partie des produits pétroliers déploie des efforts mais apparemment les travaux de rétablissement vont prendre du temps et beaucoup de ressources financières. En tout cas, Vaonalaroy Randrianarisoa, député élu dans la circonscription de Brickaville et ancienne ministre de la Culture et des Patrimoines, tout en remerciant les donateurs qui se sont dépêché au chevet des habitants de Brickaville (BNGRC, membres du gouvernement, diaspora, agences du Système des Nations unies) continue de lancer des appels à davantage d’aides. Le chef de district s’inquiète lui aussi car il y a risque d’éclatement d’épidémies de maladies hydriques.

9 commentaires

Vos commentaires

  • 22 mars 2017 à 13:21 | vatomena (#8391)

    Oser parler d’une voie ferrée ...Mais le temps de Galliéni est passé ,mon enfant
    La voie ferrée est devenue piste piètonnière. On revient lentement et suremen aux temps de nos ancétres.Comme dirait Hery ! : le TCE ,mais il ne désservait qu’une minorité de malgaches

    • 22 mars 2017 à 13:58 | Isambilo (#4541) répond à vatomena

      « le TCE ,mais il ne désservait qu’une minorité de malgaches. » Belle lapalissade.
      Autre platitude ?

    • 22 mars 2017 à 17:53 | Houpert Claude (#9408) répond à vatomena

      De Claude Houpert :

      L’ancien colonisateur, la France, a remis en état le réseau ferré, en Algérie . Il serait possible de faire la même chose à Madagascar sans pour autant estimer qu’il s’agirait du retour du colonisateur ! Je n’approuve pas toute forme de colonisation mais il s’agit de promouvoir un réseau ferré qui rendrait bien services aux utilisateurs ... Ces grands travaux , réseau ferré, routes, aéroports etc... seraient bénéfiques
      pour l’emploi à Madagascar . Un appel d’offre international peut-être envisagé pour garantir la régularité
      des soumissions ! Investir pour garantir l’avenir , c’est la solution !

  • 22 mars 2017 à 16:39 | vorona (#8254)

    Rappelons que si le pont de Brickaville, qui supporte en même temps la seule route et la seule voie ferrée du cordon ombilical pour Antananarivo, venait a se couper la capitale aurait de sérieux problèmes d’approvisionnement (en particulier carburants). C’est pourquoi une autoroute (ou tout du moins un axe routier moderne) Tana/Tamatave devient un enjeu national. Sinon se sera la mise en sommeil de Tana, qui perdrait son rang de capitale au bénéfice de Tamatave.

    • 22 mars 2017 à 17:43 | vatomena (#8391) répond à vorona

      isambilo
      c’est notre Hery qui parle ainsi
      Et pour parler comme Madame Isandra ,je dirai : Heureux fut le départ du colon ! heureuse fut la mort du TCE ,cette machine infernale !C’est par le TCE que s’evacuaient toutes les richesses pillées par le régime colonial. Les malgaches ont récupéré ainsi toute la terre sacrée sur laquelle reposait le ballast du chemin de fer.

  • 22 mars 2017 à 19:55 | kartell (#8302)

    @ vatomena

    Une seule voie ferrée vous manque et tout est dépeuplé, ou plutôt coupé avec l’extérieur, qui, lui, peut, peu, mais, c’est peu dire !….
    Aujourd’hui, ils ne nous restent plus que les prières, réservées aux professionnels de l’eau bénite, pour tenter d’attirer la délicate attention de gentils donateurs pour réparer voir rafistoler ce qui pourrait être, encore !….
    Au diable, l’indépendance jetée au rebut de notre fierté, pourtant si prompte à dénoncer toute tentative étrangère d’immixtion mais aujourd’hui, c’est pas le même contexte, il faut faire profil bas, pas le choix de faire autrement…
    On mangerait dans la main de n’importe quel donateur, fut-il chinois ou turc, on n’est plus là pour faire les difficiles, l’urgence est ailleurs, tenter de secourir une population enclavée , prise au piège du sous-développement de nos infrastructures et de l’égoïsme nos gouvernants !…
    Certains pensent, déjà, à passer à la vitesse supérieure et parlent d’autoroute comme de la future panacée, à l’image d’un effet de manche d’un prestidigitateur maladroit qui chercherait à gagner du temps, faute de pouvoir capter un public, à bout !….
    Le temps est propice à tous ces charlatans qui bénissent, eux, cette époque, qui leur apporte tant d’audience et un auditoire, si facile à convaincre !….

    • 22 mars 2017 à 20:24 | vatomena (#8391) répond à kartell

      Dans son malheur et sa pauvreté le malgache a de la chance.
      Le français colon avait donné au pays un embryon de réseau ferroviaire.
      Il s’est démis le Colon ;il est Parti le colon ; Il a laissé son joujou aux malgaches.
      Mais la Providence divine est là.
      Il arrive le Chinois .Lui ,il va nous donner la quatre voies.Nous ne sommes pas les oubliés de la terre.
      Hosanna in excelcis déo !

    • 22 mars 2017 à 22:41 | kartell (#8302) répond à kartell

      @ vatomena

      A choisir entre les quatre voies offertes par le mécène chinois et la voie ferrée unique, laissée par le colonisateur , il n’y aura pas photo !….
      Nous pouvons être sûrs que l’autoroute chinoise qui fait déjà rêver et même fantasmer,, n’aura pas la durabilité, ni la robustesse de la fabrication coloniale qui après plus d’un demi-siècle, d’abandon d’entretien, continue de donner le meilleur d’elle-même après tant de cyclones !…
      La prestidigitation chinoise n’a jamais été conçue pour la durée mais pour bluffer sur l’instant et pas plus !….

    • 23 mars 2017 à 09:18 | Stomato (#3476) répond à kartell

      Cela fait pas mal de temps que pour un nombre croissant de participants la liste des solutions pour Madagascar ne cesse de s’allonger !
      Dans tous les domaines le souhait quasi général est la mise en place de solutions dont la technologie est du dernier cri, comme à l’étranger !

      C’est parfaitement explicable mais là ou le bât blesse c’est qu’un maillon important manque aux malagasy : la période de transition entre l’artisanat et l’ère industrielle voire l’ère industrielle tout court.
      Il existe de très bons « bricoleurs » à Madagascar, il existe de très bons ingénieurs à Madagascar, mais il n’y a pas de techniciens capables de comprendre le langage des ingénieurs (ou cadres) et de le traduire pour des ouvriers spécialisés.

      Et le pire est que je vois mal des ouvriers accepter de travailler sous les ordres de cadres malagasy.
      Les cadres formés sur place ou à l’étranger mépriseront quasi naturellement les ouvriers, qui en retour feront tout pour saboter le travail demandé en prétendant mieux connaitre leur travail que le chef !

      Une solution à court terme serait de faire venir des cadres étrangers qui formeraient des ouvriers et techniciens, assureraient les travaux urgents à faire, et expliqueraient aux cadres malagasy comment gérer des hommes et pas des pantins soigneusement mal formés par un système d’enseignement moribond.
      Mais ça c’est rigoureusement impossible à imaginer !

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