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Société

Journée mondiale du Droit de l’Homme

La traite de personne et l’esclavage mis en exergue

mercredi 12 décembre 2012 | Andrianjohary Noroelisoa

« Halte à l’esclavage moderne et à la traite de personne ! » fut le message principal lors de la célébration de la journée mondiale des Droits de l’Homme ce 10 décembre 2012. Une conférence-débat eut lieu à l’Institut Français de Madagascar dans le cadre de cet évènement. Une projection de documentaire sur la traite de personne a préludé la conférence-débat.

La célébration s’est alors focalisée sur les détails concernant toutes les démarches entreprises quant à la migration des personnes, notamment des femmes à l’étranger pour des travaux domestiques. Les lieux de destination de ces femmes sont connus de tous. Il s’agit principalement du Liban, du Koweït, de l’Arabie Saoudite et du Qatar. La traite des femmes étant la plus concernée n’exclut cependant pas les hommes et les enfants. La conférence a ainsi déclaré ce phénomène comme constituant une forme d’esclavage moderne. Cela en raison de l’exploitation et la maltraitance de ces personnes. Il a été expliqué que les migrants, faute d’information, croient qu’en travaillant à l’étranger, ils peuvent subvenir aux besoins de leur famille. Mais ils déchantent aussitôt, puisque arrivés à destination, leurs employeurs leurs confisquent parfois tous leurs papier et abusent d’eux par maltraitance, par la violence sexuelle et ne payent même pas le salaire convenu.

La conférence a également signalé le départ et l’arrivée clandestine des migrants qui ne leur laissent aucune issue lorsqu’ils sont victimes de violences. Ce cas aboutit souvent à la dépression de la victime ou même à son suicide.

Pour les enfants spécialement, l’exploitation sexuelle par la prostitution et la pornographie deviennent un danger qui reste encore insolvable actuellement.

À l’assemblée ensuite de réaffirmer que tous ces problèmes résultent de la crise socio-économique, du manque d’offre d’emploi ; bref de la pauvreté qui sévit dans les pays sous-développés. La mise en place d’un cadre de protection pour l’information et la surveillance de la migration devrait donc avoir lieu, selon les intervenants de la conférence-débat. Ceci devant inclure l’élaboration d’un accord entre le pays d’origine des travailleurs domestiques et le pays qui les accueille. Ainsi, lorsqu’une forme d’exploitation se manifeste, la punition deviendrait inévitable pour l’employeur.

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