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Economie

Dossier BNI

La requête des petits porteurs rejetée

vendredi 9 mai 2014 | Valis

Le Conseil d’État a prononcé son verdict ce mercredi 7 mai 2014 : la requête pour annulation de la lettre de la Commission de supervision bancaire et financière (CSBF) du 5 septembre 2013 qui autorise l’achat des actions de Crédit Agricole par le consortium Indian Ocean Financial Holding Limited (IOFHL), requête qui avait été présentée par des petits porteurs d’actions de la BNI, est rejetée. On ne sait pas encore les raisons de ce rejet mais on suppose que les échanges de plaidoyers de la séance du 30 avril 2014 ont été pour beaucoup dans cette décision de la cour. En tout cas, le Conseil d’État entérine la position de la CSBF qui a confirmé par lettre en date du 27 mars 2014, l’autorisation de cession d’actions entre le Crédit Agricole et l’IOFHL.

La Cour a tranché pour le rejet et non pour cause d’absence de fondement de la requête

Les plaidoyers du conseil des plaignants ne semblent avoir servi à rien face aux interrogations d’un commissaire de la loi sur la qualité des petits porteurs à intervenir alors même que la BNI à travers ses dirigeants sociaux n’avait pas bronché ni levé le petit doigt. Les irrégularités et illégalités soulevées sur le fond par les petits porteurs lors des débats n’ont pas pu être pesés devant les arguments de la défense de la CSBF selon lesquels les petits porteurs n’ont pas encore subi des pertes et qu’il ne s’agit que de pures spéculations sans fondement.

Dans un communiqué, l’association des petits porteurs exprime ses doutes et réclame la délivrance rapide de l’expédition du jugement. L’association soulève également le cas de la banque BICM qui s’est vue retirer l’autorisation d’exercer, plaçant ses déposants dans l’impossibilité de retirer ses fonds.

3 commentaires

Vos commentaires

  • 10 mai 2014 à 00:53 | Radepy (#7163)

    Si les petits porteurs n’ont subi aucune perte mais alors de quoi se plaignent-ils ? Izany ny atao hoe mamosavy tena na manaratsy ny ... autrement dit la méconnaissance de la politique du marché pourrait faire dégringoler la valeur de leurs actions. Qu’ils annoncent la vente sur MT.com, j’en serai heureux d’en acheter quelques unes.

    La question est de savoir pourquoi le Crédit Agricole a-t-il vendu ses actions ? Valis pourrait peut-être nous éclairer sur la question !?

  • 10 mai 2014 à 03:06 | NY OMALY NO MIVERINA (#1059)

    C’est évident ce rejet compte tenu du contexte à M/car (...).
    Déjà l’Ariary qui ne cesse de se déprécier ...

    « Atody miady amam-bato » ireo « petits porteurs de la BNI ».
    Ils sont pareils comme ceux qui ont investi dans le « Tunnel sous la Manche », etc ... Ils n’ont plus que leurs yeux pour pleurer.

    Pas la peine de boursicoter sur des actions si on ne connaît pas ... Vaut mieux acheter des obligations pour être sûr de retrouver au moins son capital ... ou placer dans des produits des assurances avec des garanties du capital et intérêts à l’échéance.

    Non seulement, dans les actions on peut gagner gros ou perdre son capital mais en plus des frais de procédures, du temps et des ... cauchemars. ET RIEN A LA SORTIE.

    Boursicoter c’est suivre les différents cours, c’est selon la conjoncture économique ... Un jeu, un pari ... Cà monte, çà descend, ... tenir compte de plusieurs paramètres pour vendre ou acheter ou garder, ... Cà prend un temps fou ...

    Par sécurité, en tant que bon père de famille, vaut mieux investir dans un garage à louer (demande forte partout. Face à un locataire défaillant, il suffit de changer le cadenas quand il a sorti sa voiture, ...) ou une petite rizière ou un petit bois ou un petit champ de manioc, ... C’est plus sûr et facile à gérer. Les placements ne manquent pas, il suffit d’avoir des idées ...
    A éviter les banques et les grosses institutions et grandes entreprises (cas TIKO, ...).

    Conseil : seul le foncier (tany) qui prend de la valeur avec le temps. Les voitures (Bus, cars, 4 X 4, ...) harena mandany harena sady manintona mpangalatra no mora potika ( En cas d’accident, les assurances à M/car ne remboursent pratiquement rien ... et encore !).

    Cette activité de transactions boursières doivent être bien encadrée par la législation pour la transparence et la sécurisation des transactions mais vu les compétences de nos députés ... Ils ignorent le B.A.B.A. de ce genre d’investissements et d’opérations.

    Normal que les immigrés ( Karana, Sinoa, Canadiens, Frantsay, ...) mitavana any amintsika , « ADALA TOMPO ! ».

    • 10 mai 2014 à 03:29 | NY OMALY NO MIVERINA (#1059) répond à NY OMALY NO MIVERINA

      Une situation qui doit nous interpeller :

      Plus de 90 % des investisseurs étrangers ne s’associent pas aux Malagasy.
      Pourquoi ?

      Posez la question à notre actuel Président de la République, expert comptable, ex-Ministre des Finances.
      C’est le plus apte et le plus compétent à répondre à cette question. Il a vu et vécu le privé, il a assumé les responsabilités financières de l’’Etat.
      Il connaît l’historique et l’actuel.

      Quoiqu’il en soit, il est de son devoir d’expliquer pour rassurer les Malagasy.

      C’est loin de moi de le critiquer négativement ou destructivement. Ses responsabilités ne sont pas du tout faciles à assumer et je respecte sa volonté et son sens de servir. Très compliqué et très courageux.

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