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Antananarivo | 16h01
 

Médias

La radio Free FM pointée du doigt par le CSCA

mercredi 23 mai 2012

Dans la nuit de ce mardi 22 mai 2012, la Commission spéciale à la communication audiovisuelle (CSCA) a diffusé un communiqué relatif à la station radio Free FM qui émet sur 104.2 MHz et dont les responsables sont Lalatiana Rakotondrazafy et Fidèle Razarapiera. Pour l’essentiel, ce communiqué dénonce « divers appels à la révolte et à la déstabilisation » diffusés par cette station et déclare avoir saisi le Procureur de la République du tribunal de 1ere instance d’Antananarivo de l’affaire.

À bien scruter le communiqué, les chefs d’accusation qui sont portés contre les responsables de Free Fm sont très nombreux : appel à la révolte militaire, appel à la désobéissance civile, appel à la déstabilisation, outrages et offenses contre des personnalités, notamment militaires.

Mais curieusement, le communiqué a omis de préciser les outrages mais surtout les accusations contre le président de la transition et pour lesquels les deux responsables, en son temps proches collaborateurs d’Andry Rajoelina, se sont volontairement portés complices au cas où la vérité était bonne à dire et à rendre publique.

Pour beaucoup, l’émission phare de cette station est très suivie pour sa course après le sensationnel et pour la simple raison que c’est la seule ces derniers temps à oser dire ce qui se serait passé et ce qui se serait dit entre les auteurs du coup d’État de 2009. Dernièrement, les deux responsables de cette station ont critiqué des propos du général Richard Ravalomanana les accusant ou du moins les désignant comme étant responsables des dégâts et blessures et des troubles de ce samedi 19 mai dans le centre-ville parce qu’ils étaient les initiateurs du rassemblement interdit. Pour dire en fait que d’autres sont plus responsables de méfaits plus grave les 26 et 27 janvier 2009, voire le 7 février ; bref, c’est ni plus ni moins, un défi envers les tenants du pouvoir en place.

En tout cas, poursuit le communiqué du CSCA, « en vertu des dispositions de l’article 47 de l’Ordonnance n° 92 – 039 du 14 Septembre 1992 sur la communication audiovisuelle, le Procureur de la République du Tribunal de première instance d’Antananarivo a déjà été saisi de toutes ces infractions pénales par la Commission spéciale à la communication audiovisuelle (CSCA) ». Le même CSCA fait constater en vertu de la même ordonnance que Lalatiana Rakotondrazafy et Fidèle Razapiera « ont, de leur propre chef, rejeté leur statut officiel de journalistes, comme le dispose l’Ordonnance sus-citée, pour carrément le faire muer en celui des politiciens, avec toutes les conséquences qui pourraient en découler ».

Recueilli par Bill

1 commentaire

Vos commentaires

  • 23 mai 2012 à 10:40 | Raol (#529)

    R.A.S !

    Tsy misy holazaina io fa ny lalàna ho an’ny rehetra e !

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