La célébration de la Journée africaine des agents de la fonction publique de ce mardi 24 juin 2014 a été l’occasion pour le chef de l’État d’appeler à la réforme de la fonction publique, à la restauration et au respect de l’autorité des agents de la fonction publique. Mais encore faut-il que ces agents de la fonction publique sachent qu’ils sont là pour servir les contribuables et non se servir et encore moins pour asservir. Combien sont-ils ces fonctionnaires, hauts fonctionnaires qui usent et abusent des deniers publics ? Le ministre de la Fonction publique, Jean de Dieu Maharante a reconnu et dénoncé les maux qui gangrènent la fonction publique, tel Jean Théodore Ranjivason en son temps. Ce dernier en a fait son cheval de bataille et déclaré la guerre contre la gabegie, contre le clientélisme, contre la corruption dans la fonction publique et contre les fonctionnaires fantômes. À propos de ce volet, il a même sorti des statistiques mais jusqu’à aujourd’hui, le contribuable continue de payer ces fonctionnaires fantômes. Pire, il continue de payer deux fois un fonctionnaire qui est à la fois ministre ou directeur général et militaire. Le comble c’est que le militaire est exonéré d’impôt – un super-citoyen en fait. Et l’administrateur civil dans tout cela ? Lui qui s’est consacré à l’art de l’administration, et qui, si on se réfère à sa raison d’être, ne peut qu’exercer la fonction publique, qu’en dit-il ?
Les fonctionnaires doivent d’abord se respecter, observer rigoureusement la ponctualité et être reconnaissants envers les contribuables pour mériter et exiger le respect qui leur est dû. Jusqu’à présent, le citoyen craint les fonctionnaires, non pour leur rigueur mais pour les backchich –« mametraha kely aloha ».
Vos commentaires
ça ne se bouscule pas au portillon pour cet article d’ intérêt publique, et d’ importance capitale ...
Un intérêt tout particulier apporté / les administrés à cette journée ,dont le seul intérêt est qu’ elle soit Africaine .
Les Malgaches n’ étant pas des zafricains dixit le devin du 9/3, quoi de plus normal qu’ aucune entité Gasy ne se soit manifestée, seuls des Mandela auront fait le déplacement ...
D’ autre part : un individu ne payant pas d’ impôts peut-il etre considéré comme un citoyen et si oui : de quelle zone ?
En effet il n’ y a bien que des organisateurs AFRICAINS pour célébrer une journée dédiée à de tels parasites .
La fonction publique malagasy ressemble à un « omby » (zébu) pas facile à bousculer.
La fonction publique n’est pas de nature mauvaise, corrompue mais c’est l’Administration héritée de la colonisation qui est inadaptée et mérite de saines réflexions et réformes de grande ampleur : organisation, compétences, statuts, conditions de travail,...
Personne n’a osé s’attaquer à ces restructurations nécessaires de la fonction publique obsolètes. Même la Révolution socialiste de Didier Ratsiraka s’est confortée de cette administration inadéquate où on trouve tout et n’importe quoi comme des « fonctionnaires fantômes ».
Avec ses millefeuilles de services, avoir affaire à l’administration c’est prévoir un 2° impôt plus onéreux (bakchichs, « valopy », ...) alors que c’est un service public, en principe gratuit.
Et plus il y a de signatures, plus c’est cher et prévoir beaucoup de « valopy » pour accélérer la procédure sinon ... « Andraso eo i Paoly ! Miverena rahampitso, sns ... » !!!
Et ce n’est pas fini ... J’adore la multitude de cachets en rouge vif tonitruant sur l’acte qu’il est difficile de lire la fin de l’acte.
Tout le monde, dans notre fonction publique, veut apposer son nom et sa fonction ... sans lire, sans vérifier, ...
Si jamais, il y a une faute ... LA GALERE ! Tout recommencer ... Perte de temps et re-bakchichs, re-« valopy » ... Une situation pas à la portée des contribuables modestes ...
Non, ce n’est pas une blague !
En prime, tu passes des journées entières à « Anosy Beach » pour attendre ton bout de papier...
Bref,
Il faut réformer, restructurer de fond en comble notre fonction publique à la fois obsolète, inadaptée, très lourde, trop pinailleuse faute de coordination et mutualisation entre services.
C’est encore loin un BUREAU UNIQUE.
La cerise sur le gâteau : se grèvent les services de contrôle comme le BIANCO comme si on est un truand ou un magouilleur notoire, mettant en doute sa personne et les fonctionnaires ... DECOURAGEANT, TRES LOURD, TRES PENIBLE.
Qu’on arrête ces pratiques qui nuisent à la productivité, l’efficacité et la confiance.
Les contrôles de fond se font à posteriori et non sur le champ. Rien que cette méthode de travail est préjudiciable à notre économie.
BONJOUR LA CONFIANCE ! BONJOUR LA VOLONTE D’INVESTIR ...
J’ai rien contre les fonctionnaires, mais c’est notre système qui est foireux causant un grand bordel trop cher et prenant pour les Malagasy.
PRIORITE Monsieur le Président Hery Rajaonarimampianina, Monsieur le Premier Ministre Kolo Roger : s’attaquer aux réformes administratives.