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International

La crise économique pourrait compromettre le recul du paludisme

samedi 24 décembre 2011

(MFI / 20.12.11) Le paludisme continue de tuer à grande échelle : 655 000 personnes ont succombé à la maladie en 2010, principalement en Afrique, selon le dernier rapport de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) rendu public le mardi 13 décembre dernier. Pour autant, la situation s’est améliorée ces dernières années. Ainsi la mortalité a diminué de 25% depuis l’an 2000 au niveau mondial, la baisse atteint même 33% en Afrique. Des avancées réelles qui pourraient être compromises notamment par la crise économique mondiale.

« Les progrès sont fragiles »

Le paludisme est une maladie que l’on peut éviter et que l’on sait traiter. Alors, si les progrès sont là depuis quelques années, c’est parce que les moyens de lutte sont devenus plus accessibles, grâce en particulier à des financements internationaux importants. Ainsi des moustiquaires imprégnées d’insecticides ont été largement distribuées : en 2000, en Afrique, seules 3 % des familles en avaient une, alors qu’en 2011, on est passé à une famille sur deux. À noter aussi, un accès plus grand aux médicaments très efficaces à base d’artémisinine, un dérivé d’une plante chinoise.
On reste cependant loin de l’accès universel à la prévention et aux traitements. Et cette perspective semble s’éloigner davantage, compte tenu du contexte économique. Les financements de l’ordre de deux milliards de dollars en 2011, déjà considérés comme insuffisants, risquent de diminuer les prochaines années, selon le rapport.
Autre motif d’inquiétude, la résistance aux médicaments à base d’artémisinine. Détectée en 2008 à la frontière du Cambodge et de la Thaïlande, elle toucherait désormais certaines régions de Birmanie et du Vietnam. On observe aussi des cas de résistance aux insecticides. Une quarantaine de pays, dont la majorité est située en Afrique, seraient concernés. « Les progrès sont fragiles », rappelle Margaret Chan, directrice générale de l’OMS, avant d’ajouter : « Notre détermination doit rester inébranlable ». Une façon d’appeler les pays donateurs comme les pays directement touchés à ne pas baisser la garde.

MFI / RFI

1 commentaire

Vos commentaires

  • 24 décembre 2011 à 13:17 | niry (#210)

    Sans crise politique, on n’aurait jamais eu autant de difficultés à joindre autant de bouts. Les initiateurs cette sorte de route anticonstitutionnelle sont les uniques responsables : qu’ils en assument les conséquences mais qu’ils ne se drapent pas dans une mauvaise foi inexcusable ! J’ai nommé Rajulian banana. Dégagez-le maintenant !

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