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Divers

Benoît Girardin

« La bureaucratie est lourde à Madagascar »

mardi 4 mars 2008 | Felana
Benoît Girardin, 4 ans de bons et loyaux services à Madagascar.

Le Chargé d’Affaires de Suisse, Benoît Girardin a travaillé à Madagascar depuis déjà quatre ans et demi. Il partira très bientôt du territoire Malagasy pour rejoindre son pays natal. Toujours cordial, il a accepté de nous accorder une interview hier, en profitant de la visite d’une société d’investissement suisse à Ambohibao Ambatolampy. Interview.

MT : Comment résumez-vous le séjour que vous avez passé à Madagascar ?

- B. G : « C’est un séjour passionnant et heureux. Il y avait des choses difficiles certes, mais je suis profondément attaché à ce pays. En effet, j’ai passé presque cinq ans au Cameroun, au Pakistan et à Roumanie. Le quatrième pays, c’est la Grande Ile. Où j’ai tenu à la fois deux responsabilités : celui d’un ambassadeur et celui d’un chargé d’Affaires. Au Cameroun, je n’ai pas pu facilement m’adapter au climat , au Pakistan j’ai vécu comme dans un pays de l’apartheid. J’ai vécu séparément avec ma femme. Ce n’est pas le cas à Madagascar où j’ai spécialement savouré les richesses environnementales. Les moments où j’ai effectué des visites sur terrain dans le cadre du programme « Saha » m’ont beaucoup marqué ».

En parlant de difficulté, à quoi faites-vous allusion ?

- « La bureaucratie est très lourde à Madagascar… Nous avons négocié sur un accord de protection de promotion de l’investissement depuis 2006. La signature devrait avoir lieu le mois de juin de l’année dernière. Mais il n’aura lieu que bientôt…Des sociétés suissesses d’investissement de taille moyenne ou petite se sont tout de même bien installées ici. Entre autres Holcim, Sgs, Fair, Nestlé. Idem pour les investissements sur l’hôtellerie et sur la restauration ».

Parlez-nous de la relation entre les deux pays.

- « Politiquement parlant, la collaboration entre les deux pays s’est approfondie. En effet, les programmes menés par la Suisse se sont dirigés vers la société civile dans les années 90.

Ces dernières années, la tendance s’est inversée. Nous avons pu collaborer sur la décentralisation et également sur la lutte contre la corruption. Un bilan positif également sur l’échange commercial.

Les produits exportés par la Grande Ile en Suisse coûtent 5 millions d’euros contre ceux de la Suisse qui sont légèrement inférieurs, à 4 millions d’euros. Si l’on parle de l’échange culturel, citons « MadaJazzcar », la « Journée Suisse », le manuel qui parle du patrimoine à Madagascar… »

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