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Tribune libre

Madagascar, Volontaire pour un Développement Durable et Intégral - Groupes de Réflexions Constructives

La Société Civile, le 3ème pouvoir - Sommes nous prêts, Citoyens Malgaches ?

lundi 10 août 2009 | rota rakotomalala

J’aimerais apporter ici ma contribution à la construction d’une société malgache libre et de confiance en vous proposant en lecture une définition, qui me semble universelle, ainsi que quelques réflexions de personnes différentes concernant la société civile.

Suit une bibliographie d’auteurs qui se sont penchés sur le sujet. J’ai retenu plus particulièrement celui de Nicanor PERLAS dont j’ai déjà mentionné le nom et dont j’ai tiré mon article concernant l’engagement citoyen au pluriel.

Puisqu’il s’agit bien de cela : nous, Citoyens Malgaches, nous pouvons jouer le rôle de 3ème pouvoir au sein d’une triarticulation sociale Economie – Etat – Société Civile pour un développement durable et intégral.

Comme dit dans des articles précédents, Madagascar est entré de plein pied dans la mondialisation mais son insertion a été mal engagée du fait justement de la méconnaissance du phénomène ainsi que la non connaissance du peuple de sa capacité à contrer le pouvoir.

Définition de la Société Civile sur Ritimo

Le terme de société civile est employé pour parler globalement de personnes et groupes de personnes organisés collectivement, indépendamment de l’Etat.
Sous cette appellation, on regroupe des mouvements, organisations, associations qui agissent en dehors de l’Etat et des pouvoirs constitués, pour faire prendre en compte leurs valeurs ou leurs intérêts par les décideurs politiques et économiques. Les ONG, les syndicats, les associations d’usagers, les groupements paysans, les entreprises par exemple, font en théorie partie de la société civile.
Ainsi, la notion de société civile est assez floue, car elle regroupe sous une seule appellation des organisations dont les caractéristiques sont très variées et les intérêts parfois contradictoires.
De plus, l’idée d’indépendance vis-à-vis de l’Etat, qui constitue son fondement, est très relative, ne serait-ce que si l’on prend en compte les subventions publiques dont bénéficient beaucoup de ces organismes.
Avec la mondialisation et les débats autour de la gouvernance mondiale, la notion de société civile internationale est apparue à son tour.
Malgré ce flou conceptuel, la notion de société civile est très utilisée dans le champ de la solidarité internationale et du développement durable lorsque l’on veut décrire des phénomènes de contre-pouvoir, par exemple :
• lorsque les groupes de citoyens (les salariés, les habitants, les usagers...) peuvent donner un avis sur des décisions qui les concernent de près. Associer la société civile aux décisions, la consulter, fait partie des conditions de la démocratie participative ;
• dans le cas d’une expertise complémentaire recherchée auprès d’acteurs non gouvernementaux ou à but non lucratif (exemple : statuts consultatifs des ONG auprès du Conseil économique et social de l’ONU) ;
• dans le cas d’une mobilisation large d’acteurs différents pour une même cause (exemples : manifestation mondiale contre la guerre en Irak le 15 février 2003, Forum social mondial,...).

Quelle société civile à Madagascar ?

Yvette Sylla, épouse de l’ancien PM esquisse une définition dans l’Hebdo de Madagascar du 10 juillet 2009
« La société civile ne mène pas une lutte pour la conquête et l’exercice du pouvoir. Elle a le devoir de refléter l’opinion publique et de défendre les intérêts du citoyen. Elle peut aussi jouer le rôle de contre-pouvoir. Les membres de la société civile peuvent faciliter les discussions car ils n’ont pas d’ambitions politiciennes ».

« Sortir le pays du gâchis et du marasme »

Tel est le titre de la contribution du Dr Aimé Nato sur Madagascar Tribune et dont a été extrait le texte ci-dessous.
[…) est-il possible que les tenants du pouvoir fassent aujourd’hui appel à des représentants de la Société Civile nationale et internationale ?
[…] Des femmes et des hommes intègres, de bonne foi, de bonne volonté associés pour un projet qui puisse assurer le bon fonctionnement de la vie politique, de la vie sociale, la relance économique, le droit au travail, à l’éducation… pourraient-il préserver les Intérêts Supérieurs de notre Pays ? […]

Le cri de cœur du Père Pedro en date du 29 janvier 2009

Egalement extrait de la contribution ci-dessus.
« Nous pouvons tous, dès maintenant, nous interpeller sous la forme d’une responsabilité collective : l’Etat, l’Eglise, la Société Civile, les artistes et les parents. Quand on sème l’égoïsme, l’indifférence, le chacun pour soi, le capitalisme sauvage, on ne peut récolter aucun progrès….. Il est temps de se demander ce que nous pouvons faire pour ceux qui n’ont plus rien à perdre… […]Sortons du sommeil, faisons notre travail avec un amour vrai qui débouchera nécessairement sur le partage, le respect et la dignité. Le temps est venu de commencer ce travail à long terme. La sagesse ancestrale s’en trouvera honorée. Et que tous ceux qui se disent croyants l’expriment par le concret de leur vie, de leurs actes et leur parole… »

La société civile malagasy a un énorme devoir de responsabilité

Ainsi parle Patrick A. dans le même éditorial ci-dessus.
Elle doit être écoutée, doit être capable d’envoyer des signaux de détresse et d’encouragements, pourquoi pas aux Autorités politiques, pour que celles-ci sachent que ces luttes pour les excès de pouvoirs, ces combats fratricides, ces crises politiques chroniques et ces débordements anarchiques n’apportent rien à la population laborieuse des villes et des villages.
Cette société civile structurée peut faire appel à des autorités emblématiques du pays comme le Père Pedro et tant d’autres qui sont animés de conscience morale, ainsi qu’à des figures internationales ou à des responsables de grandes fondations et les clubs de philanthropes…
Alors direz-vous, c’est encore de la nostalgie, je rêve éveillé, c’est impossible à réaliser… Non, c’est possible car je crois à la sagesse du Peuple Malagasy, un peuple tolérant, « nonchalant » mais très hospitalier, qui n’aime pas la violence et qui mérite de vivre en paix. Et je rejoins le père Pedro qui a écrit « Ceci est un vœu de tous ceux qui aiment Madagascar. La Paix de la Nation est entre les mains de chacun de nous ! »
Que vive Madagascar et son peuple.

Bibliographie

La société civile : le 3e pouvoir - Changer la face de la mondialisation

PERLAS, Nicanor ; GINISTY, Bernard (préface) ; BERTRAND, Agnès (trad.) - BARRET SUR MEOUGE : EDITIONS YVES MICHEL, 2003, 331 P
L’auteur est une figure des militants engagés dans la lutte contre la mondialisation néolibérale. […]Et c’est ainsi qu’il met la culture à égalité avec le politique et l’économique dans ce qu’il appelle la « triarticulation » (Marché, Etat et Société Civile) dont la finalité est de faire progresser la société vers un développement durable, vraiment global et intégré.

Les citoyens du Sud face au commerce mondial

DEFIS SUD, n°73, 2006/05, P. 17-37
Comment les citoyens du Sud peuvent-ils influencer les négociations que mènent leurs gouvernements à l’OMC ? […] Sur tous les continents le débat existe entre ceux qui veulent réformer les modes de fonctionnement du commerce international, tout en respectant les règles, et ceux qui refusent de participer à ce « jeu de dupes ».

Dynamisme et défis des mouvements sociaux dans le Sud

POLET, François - ALTERNATIVES SUD, n°4, 2006, 231 P.
Ce numéro regroupe trente cinq contributions « portant sur des réalités régionales et nationales d’Amérique latine, d’Afrique et d’Asie ». Elles examinent le développement des mouvements sociaux du Sud, leur stratégie et leur portée dans le contexte socio-économique particulier de chaque pays. Les contributions ont été regroupées géographiquement : Amérique latine, Afrique subsaharienne, Maghreb, Proche Orient et Asie.

Agir en citoyen solidaire

ALTERNATIVES ECONOMIQUES, n°252 bis, 2006/10, 14 P.
Par leur force de proposition et de pression, les organisations de solidarité internationale jouent un rôle déterminant. La palette d’actions du consommateur responsable et solidaire est plus large qu’on ne le croit. Les jeunes sont nombreux à se lancer dans un projet de développement. Les campagnes menées par les Organisations non gouvernementales pour le respect des droits économiques, sociaux et culturels sont un soutien aux sociétés civiles dans les pays du Sud.

Que serait la vie sans les associations ?

CONFERENCE PERMANENTE DES COORDINATIONS ASSOCIATIVES, 2007, 112 P.
Ce rapport est la synthèse de la campagne menée par la CPCA en 2007. Des propositions sont faites afin de mettre en place une plate-forme de propositions destinées à interpeller les candidats aux différentes élections, sur tous les aspects du « contrat social associatif » : bénévolat, économie sociale, dialogue civil, citoyenneté active...

Les rapports société civile et pouvoirs publics en Europe

BELLEC, François - PARIS : CENTRE INTERNATIONAL LEBRET-IRFED ; EKUMENICKA AKADEMIE PRAHA, 2005/12, 70 P. + ANN.
Le séminaire avait pour objectif de « contribuer à l’amélioration et au renforcement des processus démocratiques au sein de l’Union Européenne en favorisant le dialogue et la compréhension entre société civile et institutions ». Les exposés ont décrit l’état actuel de la société civile « organisée » en Europe ainsi que les situations dans d’autres continents. Au cours du séminaire les défis qui se posent à la société civile pour atteindre son objectif ont été énumérés, des « perspectives d’action commune » ont été esquissées.

Citoyenneté et art de vivre ensemble. Mémoires et leçons de 14 rendez-vous de la curiosité (1994-96)

MOUVEMENT CITOYENNETE ACTIVE - PARIS : CHARLES LEOPOLD MAYER ; LIBRAIRIE FPH, 210 P.
Le MCA agit en vue d’inventer de nouvelles formes d’expression, en vue de proposer un nouveau modèle démocratique en Occident, d’« insuffler de la démoratie dans toutes les sphères où s’établissent des enjeux de pouvoir ». Ce mouvement s’est mis en place à l’initiative de différents réseaux (DAL, Adie, AC...) et s’est manifesté par les rendez-vous de la curiosité, rencontres publiques qui ont eu lieu durant trois ans. Ce sont ces rendez-vous qui sont présentés dans cet ouvrage.

Dictionnaire pratique des organisations non gouvernementales (ONG)

RUBIO, François - PARIS : ELLIPSES, 2004/04, 414 P.
Ce dictionnaire présente, en 300 entrées, le cadre général dans lequel évoluent ces nouveaux acteurs de la société civile : histoire, enjeux, politiques, cadre juridique, réseaux internationaux, données économiques, codes de déontologie, principales organisations (extrait du résumé de l’éditeur).

Comment lutter ? Sociologie et mouvements sociaux

MATHIEU, Lilian - PARIS : TEXTUEL, 2004, 206 P.
Lilian Mathieu, sociologue, chercheur au CNRS explique dans ce livre ce qu’est un mouvement social, ce qui déclenche les mobilisations, qui s’engage, comment les mouvements sociaux sont organisés, comment se font les mobilisations, quelles sont les formes de lutte à adopter, les influences qui pèsent sur les mouvements sociaux et l’efficacité de ces mouvements.

La société civile face au pouvoir

SUE, Roger - PARIS : PRESSES DE SCIENCE PO, 2003/09, 131 P.
Pour l’auteur, « la démocratie est associationiste ou elle n’est pas ». Dans cette perspective, l’actuelle crise politique est davantage le fait du manque de considération par les pouvoirs politiques du mouvement associatif, pourtant en pleine voie d’expansion, qu’une régression de l’exigence démocratique comme on voudrait nous le faire croire. Les mouvements sociaux et citoyens ont de plus en plus largement la faveur de l’opinion publique et c’est sans doute par leur participation accrue à la vie politique que l’on évitera les dérives autoritaires et que se jouera l’avenir de la démocratie.

Sélection d’articles

Institut Panos Afrique de l’Ouest (IPAO) Implication de la société civile de l’Afrique Centrale dans les politiques des TIC : étude de cas de la République Démocratique du Congo

http://www.rinoceros.org/spip.php?article7785

SIPAZ Mexique 2008 : turbulences à l’horizon ?

http://www.sipaz.org/informes/vol13no1/vol13no1f.htm#COYUNTURA

ATTAC 7ème édition du FSM : une autre Afrique est possible !

http://www.france.attac.org/spip.php?article6842

Amnesty International Dignité et droits humains : une introduction aux droits économiques, sociaux et culturels

http://www.amnesty.org/fr/library/asset/POL34/009/2005/fr/6ab11785-d4db-11dd-8a23-d58a49c0d652/pol340092005fra.pdf

NAJI Jamal Eddine Citoyens et média : guide pratique pour un dialogue entre citoyens et média

http://unesdoc.unesco.org/images/0014/001465/146533f.pdf

UNESCO Le grand essor de la société civile

http://unesdoc.unesco.org/images/0014/001462/146235f.pdf

Bilan critique de la société civile suite à la Conférence ministérielle de l’OMC à Hong Kong (décembre 2005)

http://www.rinoceros.org/spip.php?article1910

P.-S.

Bonjour à tous,
Tout d’abord, je tiens à remercier encore et toujours la rédaction de Madagascar Tribune de me permettre la publication de mes opinions que je souhaite partager avec vous.
Je contribue depuis le mois de juillet ici sur ce forum en tant que citoyenne engagée. Je ne me suis jamais sentie aussi concernée par la situation à Madagascar qu’actuellement. C’est suite à l’exposition de Yann Arthus Bertrand sur les « 6 milliards d’autres », à Paris en janvier dernier, c’est à dire en plein dans la crise à Mada. Ce qui m’a choqué, c’est le génocide de Rwanda qui s’est fait au vu et au su de tout le monde et j’ai pensé tout de suite à une éventuelle guerre civile au pays qui passera à travers toutes les crises qui ont lieu dans le monde.
Une amie française qui me soutient depuis le début m’a dit « Pourquoi tu ne ferais pas un billet bien fouillé concernant ton rêve de ce que serait Madagascar ». A la place, j’ai créé ce blog qui vous est également ouvert...

Je remercie donc les forumistes qui répondent activement aux billets postés dans le cadre des Groupes de Réflexions Constructives. Mais j’aimerais aussi que vous me parliez de votre « Madagascar à Vous » !!!

J’ai rassemblé vos commentaires sur mon blog qui reflète mon rêve d’un « Madagascar à Moi », que j’espère être le vôtre également.
http://www.malagasytiatanindrazana.blogspot.com

Bien cordialement.

14 commentaires

Vos commentaires

  • 10 août 2009 à 09:19 | bema (#828)

    L’education est la base de tout PROGRES et la responsabilisation de chacun constitue le socle du developpement d’un pays. Cette éducation débute au sein de la famille et toute politique qui n’accorde pas assez d’importance à LA FAMILLE ne sera pas efficace. Misaotra Tompoko et encore merci pour votre message.

  • 10 août 2009 à 10:35 | Citoyenne Malgache (#599)

    Formidable article Rota, et surtout merci pour les liens et documentation.

    Citoyenne est toujours prête ;-)

  • 10 août 2009 à 12:42 | nato (#995)

    bonjour Rota Rakotomamalala,
    Je viens de te lire et je voudrais te féliciter et de remercier pour ton article et ton initiative.Je suis d’accord avec toi, il faut élargir le cercle, prolonger et partager nos réfléxions et rapidemment obtenir que l’on nous croit, que l’on nous écoute !Et c’est bien dommage qu’une telle organisation n’ait pas vue le jour avant les crises successives ! Peut être, nos ditrigeants nous auraient écoutés, arrêtés cette descente en enfer de la population laborieuse malagasy ! Dès le 26 janvier, un gouvernement d’union nationale aurait évité tout ce gâchis. Tu peux relire tous mes articles ,mon souci majeur fut de préserver l’Intérêt Supérieur de notre Tanindrazana ! Bref, ce matin, avec l’accord de Maputo, j’ai pleuré de joie mais je suis encore soucieux !

    Je crois à l’existence d’un groupement, d’un noyau dur de membres de la Société Civile. Nous avons un rôle à jouer, il faut lancer le processus, ce sera une oeuvre de longue haleine. Il faut rassembler toutes les femmes (je crois beaucoup au rôle des femmes !),les hommes de bonne volonté, des sages ,dotés d’esprit de tolérance, de plurasime, de diversité et acquis au concept de méritocratie ,d’intégrité et capable d’exprimer une éthique aussi bien laique que religieuse !
    Il nous faudra se faire accepter par les bailleurs de fond et les décideurs politiques. Et que sur cette page blanche de l’héritage de nos parents et ancêtres, que l’on commence enfin à écrire une belle page d’histoire de Madagascar ! Et que les politiciens de tout bord sachent que l’on sera vigilants, intègres et imparial et que l’on ne les laissera pas renverser l’encrier sur cette page !
    Bonne chance, bon courage et on se tient en contact
    ps merci d’avoir cité mon papier ! je suis un homme de convictions !
    nato

  • 10 août 2009 à 14:56 | da fily (#2745)

    Il faut encourager Rota, je suis de tout coeur avec vous, viendra le moment où nous pourrons tous prendre part à tous ces projets, où nous nous retrouverons pour reconstruire encore.

    Je n’ai pas de contributions particulières, c’est en gestation, mais je suis avec vous.

    Soyez sure que je vous appuirai encore plus le moment venu.

    MILLE MERCIS encore ROTA.

  • 10 août 2009 à 16:10 | Albatros (#234)

    Bonjour,

    Je suis content de voir qu’une telle « mouvance » (terme très utilisé ces derniers temps) s’installe dans les esprits à Madagascar.

    Oui il y a d’autres possibilités pour diriger et faire progresser un pays, que de jouer les gros bras avec une Kalachnikov ou de montrer sa réussite en ayant un 4x4 plus gros que celui du voisin.

    Il manque actuellement à cette Société Civile Malgache les moyens d’information nécessaire pour que le « peuple », dont tout le monde s’approprie la voix, puisse en toute connaissance faire une vrai choix de société.

    Le Père Pédro a démontré qu’il était possible de sortir de la misère noire (encore une fois pour le prix de quelques 4x4) sans mettre en péril les biens de la Nation. D’autres ONG montrent chaque jours, qu’il est possible d’instruire, d’éduquer, de soigner en regroupant des petites sommes d’argent que les politiques aimeraient bien détourner pour grossir une armée sans véritable utilité pour la sauvegarde du pays.

    Je suis sur Madagascar Tribune depuis le début de l’année pour suivre le drame de Madagascar.

    J’ai lu le fanatisme de certains forumistes des deux côtés (ceux la seront toujours minoritaires mais très actifs). Mais j’ai aussi remarqué qu’il y avait un nombre non négligeable de malgaches qui pouvaient faire abstraction de leur ambition personnelle pour tendre la main, prendre celle de son voisin et marcher vers le bien être du plus grand nombre.

    Rota !!!, je pense que vous en faites parti.

    Courage à vous et à ceux que marcherons avec vous.

    • 10 août 2009 à 16:51 | nato (#995) répond à Albatros

      Bonsoir Albatros,
      nous sommes sur la même longueur d’onde ! La priorité des priorités, promouvoir la défense de la petite enfance, démocratiser l’enseignement et l’éducation pour tous les enfants malgaches,oeuvrer pour les droits des femmes, le developpement rural et agricole, aider l’artisanat et développer le microcrédit !combattre et dénoncer , mais de toute notre force les passe droits, les combines et la corruption, véritable gangraine !
      c’est à la portée de la société civile naissante ! ce serait un combat juste !notre pays et les générations qui viennent le méritent et nous leur devons bien cela ! c’est une dette d’honneur !
      à bientôt

  • 10 août 2009 à 18:41 | Vaonala (#1688)

    Bonsoir Rota,
    Juste pour vous dire que je viens de poster un avis sur « l’éducation pour tous »
    Cordialement,
    Vaonala

  • 10 août 2009 à 19:56 | Vaonala (#1688)

    Article bien étayé et documenté ! Bravo !

    Mais à Mada les politiciens accordent-ils de la place à la société civile ? Tiennent-ils compte de l’avis ou des avis de ce troisième pouvoir ? Est-ce-que ceux qui se réclament de la société civile sont-ils vraiment de la société civile ? Est-elle vraiment neutre ou objective ? Voilà des questions qui taraudent ? Mais bon, j’espère que votre projet aboutisse ? Ce n’est pas du pessimisme au contraire !

    Cordialement,

    Vaonala

    • 10 août 2009 à 21:37 | rota rakotomalala (#2628) répond à Vaonala

      Pour moi, la Societe Civile, c’est nous, Citoyens, regroupes en association ou agissant a titre individuel. Ce sera la somme de nos actions qui nous amenera vers l’objectif final : le developpement durable et intégral grace a la mobilisation des 3 institutions clés de la société : Etat-Economie-Societe Civile, pour une bonne gouvernance.

      Ça fait cliché de dire ça, c’est un travail de longue haleine, alors autant commencer dès maintenant, doucement mais sûrement...

    • 11 août 2009 à 06:23 | Vaonala (#1688) répond à rota rakotomalala

      Je ne pense pas que ce soit un cliché. C’est mon impression personnelle sur la société civile malgache actuelle par rapport aux évènements récents qui ont secoué notre pays. Je me pose ces questions pour éclairage et pour éviter les ecueils éventuels dans la mise en place de ce projet. Bien sûr que nous simples citoyens, constituons la société civile et qu’une éducation citoyenne à partir de la base (éducation pour tous) est nécessaire sinon incontournable pour instaurer un développement durable. Et comme vous l’avez dit, c’est un travail de longue haleine.

      Vous avez voulu qu’on participe ou que l’on s’exprime par échanges d’idées sur votre initiative, alors de grâce, ne balayez pas d’un revers de main les opinions des autres.
      Cordialement

    • 11 août 2009 à 15:41 | rota rakotomalala (#2628) répond à Vaonala

      Vaonala,

      Je m’adressais à moi de dire que ça fait cliché (pour un développement durable, blabla), ne prenez pas la mouche comme ça.

      Désolée si ça vous a induit en erreur...

    • 11 août 2009 à 19:33 | Vaonala (#1688) répond à rota rakotomalala

      Bonsoir Rota,
      Désolée d’avoir mal interprété vos propos.
      Cordialement

  • 11 août 2009 à 04:29 | rota rakotomalala (#2628)

    Comme je l’ai precisé à Vaonala, pour moi, la Societe Civile, c’est nous, Citoyens, ce n’est pas une interprétation, je me suis appropriée cette définition.

    Rakoto nous propose un débat sur un autre registre, me trompe-je ?
    http://mada.forumactif.com/l-avenir-du-syndicalisme-malgache-f35/societe-civile-contre-syndicalislme-libre-et-independant-t2005.htm#13180

  • 11 août 2009 à 06:18 | jane d (#2353)

    Hello everyone,

    I am also a great believer of the importance of civil society.
    In my opinion, the most important element of a civil society is fellowship and solidarity between its members. The second element is organization and synchronization of effort.

    For Madagascar, I would like to see two groups of civil societies. One that will address the civic, economic and social needs of the population ; and another that will address the interest of the nation as a whole.

    For the first group, a micro-level organization or even an individual basis would be more effective.
    The second group would be more of a link between the government and its constituents. This group will need a more sophisticated structure in order to collect and analyze information, ultimately establishing recommendations for each side.

    I don’t think it is possible to completely avoid any politicalization of a civil society. Sometimes it even emerges from a political action (*).
    A civil society with a clear political tendency is not necessarily dangerous ; as long as other civil societies in the same group support a different political agenda. In fact, they will serve as watchdog to each other (**).

    (*) Towards the end of the presidential campaign 2009, the Obama staff hired volunteer attorneys to supervise each election booth across the country & to assist those with difficulties understanding the ballot and/or those who are illiterate. In this example, the attorneys helped voters thus they performed their civic duty ; but they were doing it as democrats supporters of Obama.

    ** McCain also sent his lawyers across the country, to make sure the Obama lawyers don’t solicit votes.

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