Facebook Twitter Google+ Les dernières actualités
vendredi 29 mars 2024
Antananarivo | 15h43
 

Economie

Groupe de la Banque mondiale et Madagascar

La SFI vient en appui pour la relance

vendredi 26 septembre 2014 | Bill

Un haut responsable de la Société financière internationale (SFI), Cheick Oumar Seydi, est depuis le 25 septembre en visite à Madagascar. Il exerce les fonctions de directeur régional de la SFI pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe. La SFI, membre du groupe de la Banque Mondiale, est la principale institution de développement au monde au service exclusif du secteur privé. « Cette visite cadre avec l’engagement de notre institution à travailler en collaboration avec le secteur privé pour appuyer la relance économique de Madagascar, à travers le financement de plusieurs projets en cours », a souligné Satyam Ramnauth, Country manager de la SFI à Madagascar.

À Madagascar, la SFI oeuvre à travers ses investissements et service-conseil à soutenir le secteur bancaire, l’agriculture et l’infrastructure. Elle a également ouvert le premier centre des affaires pour les petites et moyennes entreprises. « La base du travail de la SFI à Madagascar est de contribuer à l’émergence du secteur privé, porteur d’emplois, et à l’amélioration des services publics. Alors que Madagascar poursuit son développement, le secteur privé offre au gouvernement les ressources et les moyens novateurs pour aider à la croissance économique ». C’est ce qu’a déclaré Cheick Oumar Seydi.

La SFI a été créée en 1956, et son capital est détenu par 184 pays membres qui définissent ensemble ses politiques. L’action qu’elle mène dans plus de 100 pays en développement dont Madagascar permet aux entreprises et institutions financières des pays émergents de créer des emplois, de produire des recettes fiscales, de renforcer la gouvernance d’entreprise, d’améliorer les résultats au plan environnemental et de contribuer au bien-être de leurs communautés. Rappelons que Madagascar est membre à part entière à la SFI depuis le mois de septembre 1963.

Conformément à la mission du Groupe de la Banque mondiale, cette Institution financière a deux objectifs primordiaux : mettre fin à l’extrême pauvreté d’ici 2030, promouvoir une prospérité partagée dans chaque pays en développement. Ainsi la SFI utilise son capital, son expertise et son influence pour contribuer à éliminer l’extrême pauvreté et à promouvoir la prospérité. Au cours de l’exercice financier 2014, elle a fourni plus de 22 milliards USD de financements afin d’améliorer les conditions de vie dans les pays en voie de développement et affronter les défis de développement les plus urgents.

Pendant son séjour, Cheick Oumar Seydi rencontrera des hautes personnalités malagasy, à savoir, le gouverneur malagasy de la Banque Mondiale, le général Herilanto Raveloharison (ministre de l’Économie et de la Planification), des membres du gouvernement, plusieurs acteurs du secteur privé, ainsi que des représentants de groupements industriels et professionnels.

8 commentaires

Vos commentaires

  • 26 septembre 2014 à 10:29 | Jipo (#4988)

    Bonjour .
    Voilà que notre spécialiste en économie, s’ entiche d’ un collaborateur au moins égal en compétence, quel aveu ...
    Ce spécialiste , qui semble plus habilité à distribuer les milliards que ...
    Devrait présenter son bilan, ses prouesses et résultats dans les Pays ou il exerce , quitte à faire un tour du coté de Haïti, voir un peu plus près tout simplement en Europe du Sud .
    Encore un qui vient voir s’ il ne peut pas se servir / la bête !

    • 26 septembre 2014 à 10:54 | harmelle (#5862) répond à Jipo

      « La base du travail de la SFI à Madagascar est de contribuer à l’émergence du secteur privé, porteur d’emplois, et à l’amélioration des services publics. Alors que Madagascar poursuit son développement, le secteur privé offre au gouvernement les ressources et les moyens novateurs pour aider à la croissance économique ».
      Toujours en train de râler hein ? C’est plutôt bien tourné ça me rappel des études de cas en 5eme ...ou en 6ème , j’sais plus ).

    • 26 septembre 2014 à 11:21 | Jipo (#4988) répond à harmelle

      « Conformément à la mission du Groupe de la Banque mondiale, cette Institution financière a deux objectifs primordiaux » :
      mettre les états et nations à genoux
      & s’ accaparer les richesses mondiale.
      Le reste n’ est que foutaise .
      Quant au secteur privé, c ’est bien aux gouvernements à veiller à ce que la branche / laquelle ils sont assis pousse correctement et arrêtent de la scier .
      Quand vous aurez trouvé une banque qui fait du caritatif, vous appelez hery pour qu’ il vienne avec ses ciseaux inaugurer la nouvelle ONG .

    • 26 septembre 2014 à 15:01 | Rakitoza (#689) répond à Jipo

      Hé Jipo

      Vous êtes devenu C..O...N avec l’âge, ou bien c’est de naissance ?

  • 26 septembre 2014 à 19:24 | efa ela (#4563)

    Le rôle du / de la journaliste consiste-t-il à servir de haut-parleur aux communiqués de presse ?
    Ou bien de nous aider à y voir plus clair ?

    Le grand monde entrepreneurial - qui mène partout sa guerre économico-politique contre tout ce qui a le culot de s’opposer à sa soif de ressources - ne conduit-il pas directement la planète et ses habitants à la catastrophe en ce moment ?
    Les organisations de Bretton Wood dont la Banque Mondiale s’en différencient-elles ?

    • 26 septembre 2014 à 19:48 | Jipo (#4988) répond à efa ela

      A votre dernière phrase je répondrai que non, aucune différence, c ’est ce que j’ ai essayé de dire dans le post précédent que rakitoza , manifestement semble ne avoir compris compris .
      Tous ces organismes ne sont que budgétivores et se payent sur la bête, même agonisante sans aucun scrupule, moins encore morale ou éthique : un peu à l’ image des dirigeants .

    • 26 septembre 2014 à 23:39 | efa ela (#4563) répond à Jipo

      Sous des apparences quasi-charitables, ces « institutions » sont elles-mêmes un bizness.
      Peut-être même un des rares businesses qui ne perdent jamais un kopeck là où ils le placent...
      (si j’ai bonne mémoire, le régime de transition a payé ’la dette’ sans discontinuer, non ?)

      Si elles se manifestent à Dago, c’est qu’elles y ont identifié des dirigeants qui seront absolument complaisants, même abstraction faite de leur intérêt perso, simplement parce qu’ils partagent la même idéologie du ’développement’, celle qui est propagée par tous les organismes officiels de ’formation’ de par le monde.

      Que faire ?
      Les rares dirigeants malagasy qui ont déclaré (vrai ou faux, peu importe) vouloir ne rien brader, et avoir prise sur le devenir de leur pays à l’avantage du peuple, se sont cassé les dents (ou ont fait tout autre chose !).
      Que faire ?

    • 27 septembre 2014 à 00:08 | Jipo (#4988) répond à efa ela

      je ne peux qu’ etre d’ accord, c ’est ce que je pense en tous cas.
      En appui de la relance mon oeil, si cela était : cela se saurait .

Publicité




Newsletter

[ Flux RSS ]

Suivez-nous

Madagascar-Tribune sur FACEBOOK  Madagascar-Tribune sur TWITTER  Madagascar-Tribune sur GOOGLE +  Madagascar-Tribune RSS