Les assises régionales ouvrent ce jour, et l’on peut parier tout son stock de vieux caleçons que quelques zélotes et thuriféraires affirmeront sans rire que ces assises représentent une chance unique pour la démocratie et un champ idéal pour la liberté d’expression.
Idéal ? À coup sûr, certaines conditions sont « uniques ». Les manifestations réprimées à coups de grenades lacrymogènes et les bombinettes qui explosent à gauche et à droite contribuent à créer un climat « tout à fait serein » pour que ces grands timides de Malgaches s’expriment enfin.
Pour rajouter à l’ambiance, nous avons eu droit à une mystérieuse réforme de l’organisation des forces de sécurité, mettant à la tête d’un groupuscule cagoulé deux commandants dont on ne puisse pas dire qu’ils aient dans le passé donné beaucoup de gages en matière de défense de la pluralité d’expression.
Un de ces commandants fait comprendre qu’il se soucie comme d’une guigne des préoccupations d’Amnesty International, et que les médias qui se montreraient trop complaisants vis-à-vis de personnes activement recherchées pourraient être poursuivis pour complicité. Vite, vite, tout le monde est prié de mémoriser vite fait ce qui est arrivé à Moussa Kaka.
D’ailleurs, comme pour joindre le geste à la parole, l’on a mis au frais (ne pas en croire pour autant qu’à fin Juin, les cellules d’Antananarivo sont mieux climatisées que celles de Niamey) le député « Mémé »(1) et le directeur de Radio Fahazavana, et on les a fait mariner quelques jours sans dévoiler les motifs d’arrestation. La bonne cuisine démocratique se cuisinerait-elle à l’étouffée ?
Non, les conditions ne sont pas vraiment parfaitement réunies pour que tous soient à même de s’exprimer en toute quiétude. Et dans beaucoup de régions, l’on peut s’attendre à voir quelques professionnels du bavardage confisquer la parole pour nous assurer que tout allait désormais très bien, Madame la Marquise, et que le meilleur moyen d’assurer la démocratie était de donner à Andry Rajoelina les moyens de bâtir une dictature.
Faut-il pour autant décréter que les assises ne peuvent être qu’une mascarade et que la seule attitude responsable est de les boycotter ? Pour ma part, je préférerais toujours l’attitude de celui qui l’ouvre bien grand à celle de celui qui la boucle ou qui boude tout seul dans son coin.
La politique de l’abandon et la politique de la chaise vide sont rarement les bonnes pour une opposition. À Madagascar pas plus qu’ailleurs : en 49 ans, ce pays a démontré qu’il a plus que besoin de la vigilance permanente d’une opposition qui soit à la fois suffisamment sonore pour que le pouvoir ne puisse l’ignorer, suffisamment subtile pour qu’il n’ose l’écraser et suffisamment claire dans ses objectifs pour que la population puisse s’y identifier.
C’est entre autres parce qu’ils n’ont pas eu le courage et la force de défendre pied à pied leurs convictions face à Marc Ravalomanana dans les dialogues présidentiels que ses opposants politiques de l’époque ont « gagné » l’appellation de dinosaures(2).
De même, les députés « indépendants » se sont rapetissés aux yeux de l’opinion en cédant aux menaces de l’exécutif et aux craintes d’une dissolution de l’Assemblée, et en acceptant fin 2008 de voter à l’unanimité une réforme constitutionnelle signifiant la mort programmée de leur groupe.
Aujourd’hui, ceux qui s’opposent aux autorités de transition actuelles, mais se limitent à se draper dans une dignité outragée parce que l’on n’a pas laisser leur « Dada » rentrer ou parce que la place d’Ambohijatovo leur est interdite, se privent de la possibilité d’apparaître comme une alternative crédible à court terme. Mais surtout, on sait où peut mener cette politique du pire. L’explosion radicale de 2009 a trouvé une partie de ses racines dans tous les renoncements de l’opposition à Marc Ravalomanana à dénoncer avec les moyens dont elle disposait les excès de la période 2006-2008. Pareillement, se raidir dans une attitude autistique en 2009 ne prépare aucun triomphe en 2010.
Si les structures politiques classiques sont figées dans les attitudes dictées par leurs hiérarchies, le simple citoyen reste libre d’écouter la voix de sa raison.
Dans le cas des forums régionaux, la prise de parole est d’autant plus nécessaire que la plupart des sujets (à part celui de l’âge du capitaine) ne sont pas directement reliés aux polémiques immédiates. Ne pas se les poser uniquement pour être sûr de ne pas donner un beau rôle à Andry Rajoelina, Monja Roindefo ou Blanche Richard, c’est s’obliger à assumer les crises d’après-demain.
On peut du reste penser que les organisations de la société civile auront d’autant moins leurs langues dans leurs poches qu’elles se sont dégagées de toute responsabilité dans l’organisation des débats, et tâcheront sans doute de ne pas laisser le comité de suivi de la Primature débarquer avec des résolutions toutes faites.
Pour le simple citoyen, est-il trop tard aujourd’hui pour s’inscrire aux assises régionales ? Oui, les inscriptions sont closes depuis dimanche. Mais il n’est cependant pas trop tard pour déposer son avis sur le site web du ministère de la Jeunesse ; autant en profiter : des écrits déposés là courent sans doute moins le risque d’être noyés dans le brouhaha qui ne manquera pas de marquer certaines réunions.
Et quel que soit la musique de ce brouhaha ((salegy, afindrafindrao, moonwalk ou tecktonik ?), les paroles d’actualité seront celles de Bambi : « Beat it » ou « Heal the world ».
Note : (1) Dada, Tonton, Mémé : le moins qu’on puisse dire c’est qu’on cultive l’esprit de famille du côté d’Ankorondrano.
(2) Les charmants tyrannosaures et brontosaures ont prouvé que survit non pas le plus fort, mais celui qui s’adapte le mieux.
Vos commentaires
S’agissant d’un article d’éditorial de Patriick A.J’ai relevé un passage qui mérite une explication :« Pour rajouter à l’ambinace,nous avons eu droit à une mystérieuse réforme de l’organisation de force de sécurité,METTANT EN TETE D’UN GROUPUSCULE CAGOULE deux commandants (le chef d’escadron Lylison René et le commandant Charles RANDRIANASOAVINA)dont on ne puisse dire qu’ils aient dans le passé donné beaucoup de gages en matière de défense de la pluralité d’expression ».
Patrick A. veut parler de la Force d’Intervention Spéciale (F.I.S.).Pour renforcer la sécurité publique,le régime actuel a décidé de créer la force d’intervention spéciale sous la responsabilité des trois leaders de l’Etat-major mixte opérationnel ou EMMO (le commandant de la gendarmerie nationale,le chef d’Etat-major de l’armée malgache ainsi que le Directeur général de la Police Nationale).A vous Patrick d’expliquer qu’EMMO devient F.I.S.Point barre !!FIS est dirigée par le chef d’escadron Lylison René et le commandant Charles RANDRIANASOAVINA
Basile RAMAHEFARISOA(2)22ramahefarisoa
lol, babazy dans ses délires ! et c’est moi qui hallucine.
Pour reprendre ta fameuse phrase, demandes leur de BAISSER juste leur CAGOULE.
2 X (22) SOLDAT-AUXILIAIRE à la retraite loin de ses racines, cagoulé, et niqabé.
mdr
Point barre !!!.
Ca c’est de l’argumentation !!!.
C’est comme ça que Madagascar va se sortir de la crise. Point Barre !!!!.
Quand aux commandants des forces armées cagoulées (pas comme Razaly). ), ce n’est pas grave. Quand ils seront arrêtés, dans quelques mois, un Rajeolina N° II les fera libérer dans 2 ans.
Au fait 2(22) vous avez des nouvelles de Razaly ce manifestant « zoulou » ,mercenaire, sanguinaire, payé par l’étarnger etc...?.
Vous allez me dire : Razaly : « C’est pas mon problème. Point barre ».
« A vous Patrick d’expliquer qu’EMMO devient F.I.S.Point barre »(basile)
Quand on lit cela dans un commentaire
Patrick, je te confirme qu’il faut toujours l’ouvrir et non la boucler...
Point barre !!!
Merci pour l’edito
Comme vous êtes ridicule M. Basile 22 !
Vous êtes bornés et je me demande souvent si vous êtes encore capable de raisonner un jour !!
Mais TOUS LES MALGACHES de MADAGASCAR, ONT EU LA MEME EXPRESSION SORTIR DE LA BOUCHE COMME FILS DE...
A mon avis, l’enjeu de ces assises n’est pas tant la participation de tel ou tel groupe que la réelle capacité à organiser des débats contradictoires. C’est bien ce qui manque à Madagascar depuis que la démocratie a fait ses premiers pas en 1991. On s’est contenté de pluralisme des partis (pour ça on est servi, 180 partis dont 160 de pure fiction !)sans entrer au fond du sujet, à savoir le pluralisme des idées. Les gens ont pris l’habitude de discuter de tout très librement ...en privé. En public, les débats sont le plus souvent « préfabriqués », chacun cherchant à s’identifier au point de vue le mieux exprimé, réduisant la confrontation des idées à un exercice oratoire. Notez, par exemple, la quasi absence de débats contradictoires dans les medias. Dans le même ordre d’idées, on aurait aimé que le texte de la charte de transition soit publié, accompagné des positions officielles des 4 mouvances. Cela aurait été bien plus productif que la pantalonnade du Carlton !
Alors l’ouvrir toujours ? Oui, plus que jamais !
Pertinente réaction de Parole sur un superbe édito de Patrick.
Le problème malgache est que nous sommes depuis 1960 dans une République où la démocratie tient plus du « paraitre » que de « l’être ». Les institutions démocratiques (Parlement, élections etc) ont toujours existé depuis la Première République, mais sans véritable fonctionnalité sur le plan de l’essence même de la démocratie. Exception faite de la période Zafy, sans doute catastrophique sur le plan économique, mais irréprochable sur le plan de la démocratie et des libertés.
Le summum aura été cette seconde République qui n’était démocratique que de nom. Le FNDR étant (jusqu’en 1988) le seul cadre d’exercice autorisé, la vie politique était structurée autour de la pensée unique du Livre rouge.
Sous Ravalomanana on a eu des dialogues présidentiels, qui n’étaient que des monologues autour de la pensée unique du MAP, snobant l’opposition (qui vu les conditions d’organisation, s’est mise à l’écart elle-même, il est vrai).
Maintenant nous avons des Assises, toujours sans l’opposition, autour de la pensée unique pro-HAT et non pas d’un document conceptuel (ce qui aurait été le moindre mal). Sont exclus (ou se sont auto-exclus, vu les conditions d’organisation,) les trois autres mouvances du Carlton.
Résultat : une réconciliation nationale qui patauge, car ceux qui sont au pouvoir se prétendent les seuls détenteurs de la lumière et de la vérité. Des dialogues folkloriques, juste pour faire les yeux doux à la communauté internationale et servir d’alibi à la démocratie. Et des fondements d’un Madagascar prétendu nouveau sur des sables mouvants.
La crise 2009 est la démonstration que Zafy, dont on se gaussait avec son radotage de réconciliation nationale depuis 2002, avait 1000 fois raison.
Tout processus qui ne prend pas en compte cet aspect ne peut avoir que des fruits rapides, sans être durables. Jusqu’à quand ? Une autre « révolution voulue par le peuple », manipulée par une poignée de politiciens sans foi ni loi, et appuyée par des mutins ? Avec quelques dizaines de martyrs morts fabriqués pour une cause qu’ils croyaient bêtement comme juste ?
Merci Patrick pour l’edito.
ça fait réfléchir et ça enrage quelque part, sachant que tout n’est que mascarade. Les dés étaient bel et bien jetés avant les assises, mais pour la forme, pour soi-disant ne pas se faire traiter de despote, la HAT les a fait quand même. En quelque sorte, « l’ouvrir et la boucler » ne sert pas à grand chose. Entre les intimidations et les menaces, on ne peut qu’accepter leurs points de vue. Nous, les malgaches, avons été trop éduqués pour la soumission, le respect et autre pour nous paralyser. Nous sommes trop pauvres d’esprit pour avoir une vision plus élargie et la carotte qu’on nous pend au nez sans cesse ne nous fera pas avancer.
La situation actuelle ne permet pas de se lancer dans de grandes résolutions, car il y a trop de malhonnêteté. On ne pense pas pour le bien de Madagascar, mais pour le bien de soi.
Donc les assises ne représenteront jamais une chance unique pour la démocratie et un champ idéal pour la liberté d’expression.
Liberté d’expression ??????? Je ne savais pas que ça existe encore ce terme. Essayons d’ ouvrir la bouche et on sentira de sitôt un cran de pistolet dans notre dos. Et si on la ferme, qui ne dit mot consent, et c’est le but de la HAT.
Rien ne change à Madagascar sauf les appellations comme Emmo-fis, mais dans quel but ? Pour prouver que l’Emmo-nat du temps de M. Ravalomanana n’existe plus car vétuste et sali.
Il a bien pris leçon sur Sarkozy ce ptit TGV pour faire des réformes juste pour marquer son passage, mais tout n’est que du vent.
Je me sens vraiment dépouillée de la seule chose qui doit me rester : LA DIGNITE.
Nous le petit peuple, on nous ignore, on nous manipule, on nous efface.
Jusqu’où on ira ?
je suis tout à fait d’accord avec vous : il n’y a rien de pire que la politique de la chaise vide ;
il fait se montrer et dire ses idées , sinon , ce sont qui sont présents qui font comme ils veulent ;
la démocratie se conquiert , et elle n’est jamais acquise pour toujours .
Pour le moment aucun parti politique crédible, avec un projet précis , qui voit loin, ne se dessine pas encore à Madagascar ; on se contente toujours de discuter de personnes ;
ces assises régionales , que j’ai qualifié d’ailleurs de placebo , sont un des lieux où malgré tout il faut se manifester.
quitte à se retrouver minoritaires parmi tous les thuriféraires (mais ce n’est pas aujourd’hui qu’on les changera ), les gens porteurs de germes de démocratie doivent être présents et l’ouvrir
Bonjour à tous,
J’ai repris en titre de mon commentaire un texte d’Observatrice pour vous dire ceci :
Madagascar était sur la bonne voie du développement durable : cf le MAP, à continuer donc…
La démocratie s’y construit, lentement et difficilement mais elle se fait… : prise de conscience du peuple malgache de la réalité actuelle et passée afin de pouvoir avancer.
Proverbe africain “Si tu veux aller vite, avance seul. Si tu veux aller loin, avance uni ». Nous avons tous besoin d’aller loin et vite.
En bonus, je vous invite à aller sur le site de RITIMO, Réseau d’Information et de Documentation pour le Développement durable et la Solidarité Internationale, qui parle de La lente et difficile construction démocratique de Madagascar
http://www.ritimo.org/dossiers_pays/afrique/madagascar/mada_intro.html
Je ne sais plus dans quel post j’avais suggéré de réunir UNIQUEMENT des civils (citoyens au sens large du terme) autour de la table des négociations. Ou alors je l’ai tellement pensé fort mais pas exprimé !!!
Ces assises sans le TIM ni Zafy me donnent raison de le re-suggérer et à chaque fois qu’il y a besoin de consultation de l’avis du peuple malgache, c’est-à-dire les …oups …je ne sais plus combien nous sommes !!! Allez 15 millions ?
Distinction entre citoyens et organisations
La société civile est avant tout la totalité des citoyens d’une commune, d’une région, d’un État-nation […]. Toutefois, dans la pratique, ceux-ci n’agissent pas individuellement mais dans le cadre associatif. Une telle association peut être considérée représentative à condition qu’elle ait été constituée sur la base de la volonté et des propres intérêts des citoyens se déclarant formellement et juridiquement membres de l’association.
[…] « La société civile regroupe notamment les organisations syndicales et patronales (les »partenaires sociaux« ), les organisations non gouvernementales (ONG), les associations professionnelles, les organisations caritatives, les organisations de base, les organisations qui impliquent les citoyens dans la vie locale et municipale, avec une contribution spécifique des Églises et communautés religieuses ».
Il y a dans cette conception le risque d’une certaine confusion entre la société comme ensemble des citoyens et des organisations censées représenter leur volonté, surtout quand certaines d’entre elles prétendent incarner l’ensemble des citoyens et s’auto-attribuent ainsi une légitimité de représentant de « la » société civile en général.
Pour qu’une telle association/organisation soit en effet une partie active et l’expression de la volonté de citoyens il s’avére nécessaire que les associations formant la société civile disposent d’une structure et d’une forme d’action intérieure tout à fait démocratiques. (Ces nécessités excluent par conséquent des organisations qui ont été constituées par l’État, l’économie ou des églises).
Il n’en reste pas moins qu’une association traduit une perception des questions de société qui lui est spécifique, avec une certaine manière d’appréhender la globalité qui n’est pas nécessairement représentative de la société dans son ensemble.
Société civile : Un article de Wikipédia, l’encyclopédie libre
bomba, fisamborana miaraka @ olona misarontava,antsojay isan-karazany sy famoahana vaovao entina mampihorohoro... talohan’ny 26 sy talohan’ilay hoe assises.
Koa tsy hitako intsony izay ho resaka atao amin’izany fa lany ny rora.Mandany vola be indray ry zalahy aloha manao izany assises-assises izany. Dia hanao seminera dia hanao conférences...Lasa tarazo ratsy anie ry zalà izy ity e ; lasa ifadonvàn’ny taranaka ny tia kely sy ny fikitra forongo mifampitaritarika aminy eny. Noho izany dia sady tsy manokatra no tsy manakombona fa mieritreritra.
Patrick, vous dites « À coup sûr, certaines conditions sont « uniques ». Les manifestations réprimées à coups de grenades lacrymogènes et les bombinettes qui explosent à gauche et à droite contribuent à créer un climat « tout à fait serein » pour que ces grands timides de Malgaches s’expriment enfin. »
Ces sont des assises REGIONALES, de toutes les régions, pas seulement Analamanga. Dans les autres régions c’est le calme. Le climat n’est ni plus ni moins serein en province qu’il y a 8 mois.
Ne soyons pas trop tana-centristes.
Madagascan, ce n’est pas parce que ça a l’air calme dans les autres régions que les gens sont tous pro-HAT là-bas.
la grande question, les gens veulent bien l’ouvrir mais la plupart du temps quand on l’ouvre on se heurte à un mur, même un mur pourrait peut-être encore mieux entendre que la HAT. Comment peut-on croire que des gens qui se sont passés de l’avis du peuple pourrait écouter le peuple ?
Cependant la boucler ne serait pas non plus la meilleur des choses à faire puisque qu’on ne peut résoudre un conflit qu’en dialoguant mais ça on a beau le dire des dizaines de milliers de fois, rien à faire ils sont tous têtu comme des mules.
Toa efa hadinontsika sahady ilay fanambarana miezinezina izay nampivarahontsana ny maro @ ny mpanao gazety nataon’Atoa Rabemananjara Charles, ex-PM/TIM, momba ilay hoe maha « terroriste » ny mpanao gazety na olona milaza na mampiely resaka azo eritreretina ho mampisavorovoro saim-bahoaka ?
Inona tokoa moa no dikan’izany ?
Mety ho azo raisina hitovitovy @ izany ve ny olona milaza fa efa tonga mangingina eto an-tanindrazana ingah ra8, izay nilaza rahateo fa dia hiaraka @ tafika vahiny hamerina azy indray eo @ « fiandrianany » ?
Mety honeken’ingah ex-PM Rabemanjara ve ny olona mitarika ny sain’ny olona hikomy sy hanamboatra sy hanipy kocktail molotov sy baomba voa-tanana ?
Mba lazao eto hoe firy t@ ireo fangatahana nataon’ny antoko mpanohitra mba hamoriana vahoaka na hanatanterahana fivoriana na-kalamanjana no nahazo fankatoavana avy t@ ingah prefet de police na t@ ingah ex-PM ?
Koa aza atao sehatra irediredena re ny sehatra toy itony fa manala baraka ny gasy
Ianao mpanely tsaho ndray ty no manendrikendrika ny olona ho mpirediredy , izany no tena mahamenatra e !
O r’Ikopa a
Ianareo pro-HAT/pro-TGV anie ka nanongam-panjakana satria hoe « hanova zavatra » hono e.
Ka ny fivetesanao ny adalan’ny fitondrana teo aloha (na i Pdt Ra8 na ny PM Rabemananjara) mba ho anton’ny adalan’ny HAT (na fanamaivanana azy ireo) dia tena rediredy tokoa.
Ampisehoy anay fa mahavita manova zavatra ianareo, fa tsy manao « cut and paste » ny taloha fotsiny. Ny hita ankehitriny aloha dia ny mibodo toerana no zava-dehibe aminareo, fa ny zavatra ataonareo mitovy ihany, na hoe ratsy kokoa aza.
Sao dia jamban’ny taolana ary i ikopa ka tsy nahafantatra hatramizao fa nandeha tsara ny fiainan’ny Malagasy tamin’ireny fotoana ireny. Hita maso sy azo tsapai-tànana ny fandrosoana eny fa na ny toe-tsain’ny tsirairay aza ??
Sao dia kendan’ny taolan’ny fialonana sy ny « ory hava-manana » ka "arodàny arodàny ihany no masaka an-tsaina.
Odon iê !!!
Fihao ihany ny taolana dia hihinan’ny tsokany indray e !
Fa ny anay dia izao :
NOUS RECLAMONS LE RETOUR DE L’EQUIPE COMPETENTE DE RA8
Ka tonga amin’ilay nirinao ianao izao dia hoy aho hoe : nihinan’ny tsy fihinan’ny mandegô izao...
.... NY ZAVATRA ATAONAREO MITOVY IHANY NA HOE RATSY KOKOA.... ahoana ry Rakitoza ??
Tena tsy mitovy ary mifanao atsimo sy avaratra ny kalitao...
Tsy AFAKA HAMPILAHARINA AKORY !
Ny hitako izaho Rasoa amin’ny maha renim-pianakaviana ahy dia na ny toe-tsaina aza miha-mirefarefa amin’ny tany. Jereo an-tsary ny « Avenue de l’Indépendance » (andefasako sary i M. Basile 22)... fa miendrika masiso mihoso-potaka na ny fefin’n’ilay Hotel de ville aza : ZARY LO, lon’ny fipipizan’ny mamo toaka.... Indrisy mantsy : lanin-dRa-Andry mbamin’ny vola saika hanorenana an’io e !!!!
Je voudrais bien me la boucler pour ne pas cautionner ce truc mais je n’en peux plus. Faisons fi des menaces et contraintes, jouons le jeu et voyons jusqu’où ils seront capables de tenir la mascarade. Soyons naïf en croyant qu’ils sauront entendre les voix divergents, donnons leur le bénéfice du doute et attendons les résolutions finales, puis acceptons le référendum sur la constitution de la IV République et ainsi de suite jusqu’à la prochaine descente sur la place du treize mai et la destitution du futur prezida... Honte à notre peuple.
S’opposer est un devoir.
Le TIM et le CRN ont tort de ne pas y participer. Ils auraient du même être tres actifs dans ces instances. La HAT n’a pas le moyen humain de manipuler toutes ces assises. Et même un constat de désaccord aurait été positif pour la suite.
Il fallait des vigiles dans ces assises ne seraient ce que pour témoigner de leur sincerité, sérieux, qualité. et surtout pour l’histoire.
Aller dans ces assises n’est pas perdre la face. Le TIM et le CRN ont laissé un tribune libre aux HAT/TGV qui doivent se frotter les mains. Ils vont poser la fondation de leur mouvement politique aux frais de l’état malgache.
Quels c.ons ces TIM-CRN.
Peut être que le TIM n’arrive pas à se vetir du manteau de l’opposition par nostalgie. L’ére Ra8 est bien terminée.
Aza finaritra ny mihorakoraka foana ry neny Rasoa a.
Firy T.A.O.N.A taorianan’ny fetibe nisalovanan-dra8 ilay samboady sandoka teo Mahamasina t@ 22 Fevrier 2002 iny kay no nisian’izany fahasambarana lazainareo nozarain-dra8 taminareo izany.
Mba mangataka izahay, tanisao eto avy azafady.
Hanao fampitaha isika. Izao ny fitondran’ny HAT dia nanomboka t@ 17 mars 2009 no heverina niandohany.Izany hoe efa ho 3 volana sy tapany izy izao.
Koa raha ny 22 fevrier ianareo no nankalaza an-dra8 t@ ilay « investiture » tsy nahazo fankatoavan’ny firenena maro, dia inona no zavatra efa vita hoan’ny vahoaka 3 volana sy tapany aty aoriana,izany hoe ny 26 jiona 2002. Nisy an’izany fiakaran’ny harin-karena izany ve ? Nihinan-kanina ara-dalana ve ny lafivalon’ Iarivo ?....
Aza mba mirediredy oa fa lazain’ny olona oe lasa adalan’ny fitsoahan-dra8.
Kanefa anie t@ ireny tsy nisy ambasady gasy nobodoin’ny arema izany akory e.
Izao koa anie no mbola tsy azonareo GTT ireo e. Mbola ny herin’i Andry ao Tana fotsiny io ifampisaritahanareo rehetra io.Mbola manana ny zavatra hataony anie ireo havantsika tanindrana nahatsiaro tena ho voailikilin-dra8 t@ fotoan’androny ireo e. Saingy mbola tantara hafa iny.
Koa raha fetsy ianareo dia aleo iarahana vonjena miaraka @ Andry izay azo vonjena, raha izay heverina ho tombontsoa voapetrak’i Le8 teto Imerina fa raha io no ezahinareo potehina hosarotsarotra ny mbola hihanta @ fitondrana raha tafa eo io Fédéralisma hatsangan-dry zalah avy @ assise nationale io.
Koa aza dia finaritra manao enjik’adala loatra re fa efa fomban-javatra io.
Ny eto Madagasikara dia izao no lahatra : tonga eo @ fitondrana ianao, mihinana izay laninao, aongan’ny olona ary dia na izay efa any anaty tsinaibenao aza dia tafaporitsaka avy eo am-bava.
Dia izany hatrany no ataony, nataony ary mbola hataony. Izay natsangana tsy maintsy mbola hadaraboka ka samy hifankatratra eo @ fanamboarana eo daholo ihany isika e.
Dia lavà ny aigna re Rasoa hotratry ny fotoam-panamboarana manaraka e
N’est ce pas trop demandé ’au grand timide
citoyen malagasy’ d’ètre à la fois ’sonore’,’subtil’et ’clair’ ?
Mais comme vous symbolisez à merveille ces trois ’qualités’ , vous pourriez ,
monsieur Patrick A. combler cette trop grande timidité et nous donner , ici ,
ce que peuvent ressentir ces ’pauvres’
citoyens ... n’est ce pas ?
Bonjour,
Les assises ont à peine commencé que les critiques fusent déjà.
Le problème de Madagascar est tout simplement là. Nous avons la faculté de réfléchir et nous nous permettons perpétuellement de critiquer et d’enterrer toute forme de démocratie même si elle n’est pas parfaite... C’est une jeune démocratie !!! Arrêtez cette rengaine perpétuelle et faites avancer les gens qui ont au moins le mérite de proposer quelque chose...
Pourquoi n’y participez-vous pas activement ? Les journalistes prennent-ils part sérieusement à ces assises ? Peur des représailles ? C’est sûr que si vous y allez pour demander le retour du laitier spoliateur, on ne va jamais y arriver...
Je rejoins aussi un forumer (parole) qui a justement souligné le manque de débats dans les médias concernant la charte de transition. On n’en a pas vu la couleur...
Cordialement.
Ben si vous êtes intéressé par les assises vous n’avez qu’à aller sur Madagate et Actumada (euh... j’ai oublié les URL et je ne peux pas vous les donner, allez sur Google)pour retrouver les joueurs de tam-tam pro-HAT du Club de la presse de Viva.
Bonsoir,
La participation à ces assises, aussi imparfaite soit-elle, est une grande chance pour Madagascar.
Pendant 49 ans d’indépendances, une poignée d’hommes prenaient unilatéralement des décisions, au mépris de citoyens tous « frappés d’incapacité »
Il est inconcevable que les opposants snobent ces assises, alors que bon nombre se plaignaient naguère d’être méprisés par le pouvoir RA8.
Participer à ces assises, c’eût été pour les opposants l’occasion :
Faire la politique de l’autruche est un NON-SENS....
Dans le pire des cas, les opposants pourraient assister aux assises, en simples spectateurs, afin de rendre compte à leurs sympathisants ou citoyens.
Madagascar ne peut s’en sortir sans un minimum de consensus.
Ceux qui pensent détenir à eux seuls la vérité, incapables d’être à l’écoute des autres, sont indignes de diriger une nation.
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