« L’homme et la nature sont étroitement liés. Les dirigeant politiques doivent accorder une importance capitale aux questions relatives à la conservation, au même titre que celles relevant de la crise économique ». C’est la déclaration de la nouvelle Présidente du WWF, Madame Yolanda Kakabadse, qui a pris ses fonctions ce mois de janvier 2010, à la tête de cette ONG internationale basée à Gland, en Suisse.
En Equateur, son pays d’origine, Madame Kakabadse est un militant de premier plan. D’ailleurs, elle a été déjà Ministre de l’environnement de ce pays. Sa prise de fonction à la tête du WWF se situe à quelques semaines du sommet de Copenhague sur le changement climatique, dont les résultats sont bien en deçà de ce qui a été attendu. Madame Kakabadse a une expérience riche en matière de diplomatie, de coordination et de médiation et est connue à travers le monde pour son rôle remarquable dans la résolution de conflits environnementaux, entre les dirigeants de différents secteurs de la société, comme les décideurs politiques, les industriels et les groupes sociaux. Elle a été nommée « Championne de l’environnement » en 1979, en tant que co-fondatrice de la Fundación Natura, en Equateur, une ONG qui connaît des succès remarquables. Elle fut également présidente de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature).
« Les politiciens du monde entier doivent comprendre que la protection de l’environnement doit faire partie intégrante de leurs préoccupations (...) L’environnement et la biodiversité ne sont plus des sujets réservés aux seuls écologistes et scientifiques. Les dirigeants politiques doivent traiter ces domaines avec la même attention que pour la crise économique, ou les élections », a-t-elle déclaré.
Ainsi, elle apporte la passion, l’espoir et une vision commune pour l’ensemble du réseau WWF, composé de centaines de bureaux à travers le monde.
À l’occasion de sa prise de fonction à la tête de l’organe de gouvernance du WWF, Madame Kakabadse a souligné qu’elle va œuvrer pour l’intégration, et apporter une vision commune et davantage de force pour la grande famille du WWF.
« La grande force du WWF, c’est qu’elle est à la fois très proche de la nature et des communautés, et c’est l’approche que l’organisation propose pour résoudre la crise climatique. »
« En tant que Présidente du WWF, je voudrai contribuer à raffermir les liens réciproques entre l’homme et la nature. Nous devons plus que jamais être conscients que nous n’avons qu’une seule planète, et que nous partageons sa biodiversité et les ressources immenses qu’elle nous offre. Si nous ne travaillons pas ensemble pour la protéger, nous courrons à notre perte. »
Se référant aux récentes négociations sur le climat, elle a déclaré que les organisations œuvrant pour la conservation, telles que le WWF, doivent plus que jamais faire valoir leurs messages aux décideurs, quels qu’ils soient.
Recueilli par Valis
Vos commentaires
WWF = white white foundation ?
En Afrique, les représentants de WWF sont blancs. C’est vrai que les autres couleurs manquent de compétence ou d’expérience ?
dans notre pays, cela ne peut être que blanc aussi. Un malgache, représentant de wwf à Mada, c’est idiot comme idée ?
L’intelligence est-elle fonction de la couleur de peau ?
Un ours blanc est-il plus intelligent qu’un gorille noir ?
Pourquoi l’encre de chine est noir ? Ils se sont trompé peut-être.
Miche Blanc est noir, Michel Noir est blanc tu as compris quelque chose ?
Sur un terrain de foot : il y plus de noirs que de blancs, arbitrés par des blancs intelligents. Une question : qui est le plus intelligent : Obama ou Sarkozy ? Carla ou Bruni ? Je m’excuse je ne connais pas le nom de la femme d’Oba.
JD : je dois faire, DJ : Dois-je faire.
J’ y suis j’ ’y reste : Mifoaza Raolombelona.