« Personne au sein de l’armée n’a remis en cause l’autorité du nouveau chef d’Etat Major Général de l’Armée Malagasy (CEMGAM), le colonel Ndriarijaona André », a déclaré le CEMGAM en personne, lors d’une conférence de presse tenue dans la matinée de ce mardi 24 mars 2009 à Andohalo.
Pour la circonstance, le CEMGAM était ce mardi 24 mars au siège de l’Etat major, entouré des trois chefs de corps : le Colonel Rakotomalala Justin, chef de corps de la Base Aéronavale d’Ivato (BANI), le lieutenant colonel Rarijaona Sedera, chef de corps de premier Régiment de Force d’Intervention (1èr RFI) et le lieutenant colonel Ramasitera Niriniaina, chef de corps de la Base Aéronavale Tactique (BATac) d’Arivonimamo.
Des rumeurs ont circulé sur un ultimatum lancé par la BANI, le 1èr RFI et la BATac à l’endroit du président de la Haute Autorité de la Transition (HAT) Andry Rajoelina. Un ultimatum pour la démission de ce dernier. Cet ultimatum remet en cause en même temps l’autorité du nouveau CEMGAM.
Le colonel Ndriarijaona André a lancé des mises en garde contre les personnes qui s’amusent à propager des rumeurs sur l’armée. « Ces rumeurs risquent de diviser l’armée, et la population malgache » dixit le colonel Ndriarijaona André. L’armée est une et ne connaît aucune division a-t-il insisté ; à preuve, le lieutenant colonel Rarijaona Sedera, chef de corps du 1èr RFI, a dirigé la cérémonie militaire lors de l’installation de Andry Rajoelina samedi 21 mars à Mahamasina.
Vos commentaires
Je ne comprend pas bien l’organisation de l’Armée Malgaches !!!.
C’est un caporal qui commande des colonels qui sont sous les ordres de généraux eux mêmes commandés par des sergents ????.
Qui donnera l’ordre de tirer si Madagascar est attaqué par l’Armée des Seychelles ?.
C’est peu probable une attaque par l’armée des Seychelles sur M/car.
Par contre,je crois que notre armée se prépare à tuer de nouveau leurs compatriotes lors d’une prochaine manifestation populaire.
Depuis Tsiranana, elle n’ a servi qu’à ça.
Ce ne sont plus des vrais militaire. un vrai militaire se defini comme des hommes d’honneur et vues ce qu’ils ont osé faire à leur superieur dernièrement c’est que CERTAINS militaire malgache ont perdu la raison et parmis eux le corp de CAPSAT. Ce qu’ils ne savent pas c’est que du moment ou il sont corrompus c’est qu’il n’on plus de grade et il ne sont plus des militaires mais ce sont des mercenaires. Et avec les mercenaire ce n’est plus l’honneur qui compte mais c’est l’argent. Un vraie militaire Malgache ??? il n’y en a plus beaucoup à Madagascar en ce moment car si il y en avait les peuples ne vivent pas dans la terreur comme ça en plus la terreur vient de l’interieur non pas de l’exterieur ! c’est dommage. le prochain 26 Juin ce sera un defilé des mercenaires Malagasy car les heros ne sont plus là ( La honte )
Mon oeil !!!!!
On a la preuve ce que vous avez fait à antanimenale 23/03 :
voir ci-dessous video :
http://www.youtube.com/watch?v=WrgjZN3lrxk
Vous n’êtes que de totakely !!!!
Ne vous inquietez pas, on vous jugera !
la pendaison ou la peine de mort !!!!!
Certes, personne n’a remis en cause cette « autorité » au vu de tout ce qui s’est passé depuis leur mutinerie au CAPSAT !
Entre ce qu’ils ont dit et ce qu’ils ont fait depuis !
Ne serait-ce que ce qui s’est passé au ministère de la Défense, à l’Episcopat d’Antanimena, dans toutes les scènes de pillage où ils sont impliqués, durant l’assaut d’Ambohitsorohitra....(et j’en passe !)
les réactions des autres chefs de corps sont tout à fait normales, puisque maintenant, ce sont les kalachnikovs qui parlent. Ce n’est pas le moment de régler les comptes.
Ce que le CEMGAM oublie c’est que tous ces officiers supérieurs et généraux qui ont été humiliés par une poignée de militaires armés, agressifs et brutaux, sont intelligents et n’attendent que le moment opportun pour réagir.
En tout cas, de l’Armée, on peut s’attendre à tout, et on n’attendra rien d’elle, tant que c’est ce CEMGAM est là !
« Ces rumeurs risquent de diviser l’armée, et la population malgache » dixit le colonel Ndriarijaona André.
Le fait de se retrouver autour d’une table ne veut rien dire !
Qu’il ouvre grand ses yeux car l’armée est déjà divisée.
Qu’il réalise que c’est lui et ses mutins qui ont divisé, et l’armée, et la population Malagasy !
Qu’il demande auprès de tout un chacun si on peut toujours croire et compter sur cette armée dont il est le CEMGAM, il ne sera pas déçu de réponse : NON !
Qu’il doit s’attendre aux retours de ce boomerang qu’il a lancé.
Tu as raison tsotra.
Le fait qu’il a convoqué la presse en dit déjà long.
Il y a anguilles sous roches.
Quoiqu’il en dise à propos de « iray tsy mivaky ny tafika », le fait est là : Iray fa mivaky ny tafika.
Pour moi une conférence de presse ne veut rien dire pour eux. C’est leurs commanditaires qui donnent tous ces consignes. le fait de lire un communiqué ne m’impressionne pas. Nriarijaona est célèbre et c’est tout. Mais les propos de ses lieutenants à Antanimena à son égard montrent bien que son titre de CEMGAM n’est que simulacre, sans fondement réel ; ils jouent le même rôle, égaux dans le royaume de l’anarchie. Destruction garantie.
Bonjour. Pour Mada, l’armée (militaire) est une anomalie, il faut la rendre ... agricole. Refondre les canons en charrues. C’est juste utile à une lafrance pour faire faire des coups soi-disant d’états par des trains entrés dans le décors par un déraillement. Mada n’a pas de frontière. Bye
“Le colonel Ndrianarijaona André a lancé des mises en garde contre les personnes qui s’amusent à propager des rumeurs sur l’armée. ”
Monsieur le CEMGAM,
Vous avez séparé l’armée et le peuple pour deux raisons :
1° personnelle : Vous êtes frustré de votre situation depuis votre départ du RESEP, le Président ayant gelé les nominations et montées en grade au sein de l’armée.
Effectivement, il y avait trop d’officiers généraux en actif pour quelques dizaines de milliers d’hommes dans cette armée.
Votre déception, votre désappointement, votre insatisfaction, et votre privation à ce grade de général ont touché le côté sensible de l’homme et la fierté du militaire, ce qui explique votre mutinerie au sein du CAPSAT et vis-à-vis de vos supérieurs hiérarchiques et surtout du Ministre de la Défense que vous avez humilié.
Vous vous êtes senti déshérité avec ce Président, raison pour laquelle vous avez dit que, “désormais, vous ne recevrez plus d’ordre du Président”, lui, le Chef Suprême des Armées.
Avec l’ancien président, vous seriez déjà Général et certainement, ce ne serait pas vous qui serait à la tête d’une mutinerie pareille si mutinerie y avait !
Vous seriez même le défenseur de cette discipline et de cette hiérarchie au sein de l’armée.
2° financière : Si au départ vous vous êtes prononcé neutre et ne recevoir d’ordre d’aucune des deux parties engagées dans la crise politique, votre position a très vite basculé vers un camp.
De même, vous avez bien dit qu’il n’est pas question pour l’armée de marcher sur Iavoloha, le lendemain vous avez pris d’assaut le Palais d’Ambohitsorohitra. Puis, vous avez prévenu les Andrimasopokonolona de quitter les abords du Palais de Iavoloha, laissant entendre un imminent assaut de ce palais.
Tout ça, parce que l’argent y était pour quelque chose.
Aujourd’hui, arrêtez vos cirques et vos mascarades en voulant mettre sur le dos du peuple et de ceux qui disent leur opinion de “vouloir diviser l’armée et la population”.
C’est la vérité qui vous blesse !
Vous vous êtes fait avoir par votre propre jeu, reconnaissez-le !
Vous voulez tout avoir dans la vie : « le beurre, l’argent du beurre… et la crémière ! »
Assumez les conséquences de vos actes et laissez-nous nous exprimer.
C’est ça la démocratie, non ?
Ce n’est pas parce que vous avez les kalachnikovs que vous pouvez bâillonner tout un peuple.
Souvenez-vous que nulle part dans le monde, les armes ne réduisent pas un peuple au silence mon colonel !
Au lieu de dire “Nous prévenons que nous allons prendre des mesures contre ceux qui répandent des rumeurs pour nous diviser, ” prenez d’abord des mesures au sein même de cette armée pour qu’elle retrouve l’ honneur, la discipline, la hiérarchie, la légalité, et qu’elle soit digne de la confiance de son peuple.