Andry Andriamanga de l’Alliance Voahary Gasy (AVG) apporte des précisions sur la vente des stocks de bois de rose. Cette vente que la Présidence de la transition envisage de vendre par appel d’offres international concerne les bois de rose saisis et sécurisés ; c’est-à-dire les cargaisons de bois de rose saisies et entreposées auprès des lieux de séquestre de la Gendarmerie nationale, des services des Forêts, des camps militaires ou ailleurs dans les enceintes des Régions. Ces cargaisons consistent en près de 20 000 pièces. Les bois de rose entre les mains des opérateurs, déclarés ou non, constituent une autre catégorie et ne sont pas concernés par ce projet de vente.
Comme convenu avec la Présidence et le comité de pilotage, un calendrier du processus de vente a été présenté. Ce calendrier a été compressé au maximum notamment au niveau de l’étape du comptage de vérification du nombre exact de rondins et de leur lieu de mise sous séquestre car personne n’est sans savoir que dans certaines régions, des stocks saisis ont été déplacés sinon ont été volés ; ce qui nécessite au plus 15 jours de contrôle sur place. Mais le déclenchement du processus de vente dépend de la Cites qui décide du quota autorisé sachant que le bois de rose figure parmi les espèces menacées de disparition et dont la vente doit être régulée et règlementée. Or jusqu’à maintenant la Cites n’a pas encore communiqué ce quota.
Recueilli par Bill
Vos commentaires
=« Que du temps perdu pour la vente de nos bois de rose » !
C’est regrettable et dommageable pour le Pays !
Ce sont sont nos ressources naturelles,nous devons être libres d’en disposer.
==« MADAGASCAR AUX MALGACHES »==
Basile RAMAHEFARISOA-1943
b.ramahefarisoa@gmail.com
Ne vous l’avais-je pas dit il y a quelques jours , concernant le stock de bois de rose saisi, que cela serait revendu par la douane , la police et l’état. Tous des hypocrites !!!
« concernant le stock de bois de rose saisi, que cela serait revendu par la douane »(pierre68480)
Vendre l’objet du délit, voilà une belle moralité.
Est-ce que les gouvernements civilisés revendent les drogues, produits saisis illicites ? NON ! Ils sont brulés de façon systématique !!!
On n’en demande pas tant pour le BDR, mais au minimum que celui-ci soit utilisé au pays pour l’intérêt public.
Ceci prouve que Rajoelina et sa clique sont au cœur de ce trafic mafieux.
Vendre ces bois de rose saisis par les autorités ne devrait pas se faire à l’international. Cela risque d’encourager l’abattage sauvage d’autres arbres. Par contre, il serait bien de les mettre en vente auprès d’artisans et artistes malgaches vivant sur l’île. Certes, le prix obtenu sera inférieur, mais les oeuvres qui en sortiront seront purement malgaches et l’argent qui en sera obtenu par les réalisateurs de ces oeuvres profitera aux malgaches. Les malgaches sont de merveilleux artistes et sauront en tirer toute la sève. Mais il faut surtout interdire la sortie du bois de rose à l’état de billes. Seules les oeuvres réalisées sur place pourront être vendues hors du pays moyennant bien entendu le paiement des taxes à l’export normales. Le bois de rose se fait rare. Il faut donc le protéger d’autant plus que la repousse est très très lente. Les bois replantés en ce moment ne seront pas exploitables par ceux qui les plantent, même si ce sont des enfants, ni par leurs propres enfants. Il faut cesser ce trafic et punir sévèrement ceux qui l’encouragent en vendant les bois saisis aux enchères internationales.
Entièrement d’accord avec vous BBernard.
Ce bois malgache doit être valorisé à Madagascar par des malgaches et la vente de produits finis (ou semi-finis !!!) doit profiter à un maximum de malgaches.
A l’heure actuelle, Madagascar n’a pas les moyens de se lancer dans la construction automobile, mais peut, par contre, développer une filière bois.
Les chinois n’exportent leur « Terre rare », ils en font des panneaux solaires ou des écrans qu’ils exportent une fois transformé. Madagascar devrait faire de même pour les « Bois Précieux » qui ne demandent pas une industrialisation aussi lourde que les « Terres Rares », l’Ilménite ou le Nickel.
La précipitation actuelle pour vendre ces stocks de bois ne peut provenir QUE de l’envie d’une minorité de faire rapidement de gros profits. Pas de la volonté de faire progresser les finances de Madagascar et de la majorité de ses habitants.
Entièrement de votre avis. D’autant que la filière bois, en ce qui concerne le bois de rose, ne demande pas de très lourds investissements. Les investissements en machines de scieries existent à Madagascar, il est donc facile de transformer ces grumes en plateaux en vue de la fabrication de meubles ou de pièces de menuiserie pour les hôtels ou résidences qui se construisent dans la filière touristique. Pour les plus petites pièces, les artistes malgaches sont aptes à les exploiter et les valoriser grâce à leur génie créatif et à leur talent. Et tout cela profiterait aux malgaches en tout premier lieu, de A jusqu’à Z.
le BDR est interdit à la vente. Tout négoce est une crapulerie.
Je suis d’accord avec vous sur le fond. Cependant, ces bois abattus et saisis sont stockés entre les mains de vandales qui n’attendent que l’occasion de les vendre discrètement à leur seul profit au détriment des malgaches. Maintenant qu’ils sont abattus et qu’ils traînent un peu partout en étant plus ou moins surveillés, il me paraît plus judicieux de les vendre officiellement sur le territoire à des malgaches. Au moins, ils ne seraient pas définitivement perdus. Il faut prendre exemple sur l’ivoire saisi en Afrique et qui est revendu par les autorités de chaque pays avec d’importants contrôles. Allez vous promener dans les parcs nationaux soi-disant très surveillés par des gardes forestiers patentés, vous y découvrirez des tronc cachés sous des branchages et prêts à dévaler les torrents pour rejoindre un port et y être embarqués direction l’île Maurice et la Chine. Mais faites attention à ne pas vous approcher trop prêt de ces fûts car les balles de kala volent toutes seules.
Bonsoir à tous,
D’abord, pourquoi se precipite-t-on à vendre des produits dont la quantité à mettre sur le marché n’est même pas connu avec exactitude faute d’un état d’inventaire actualisé ?
Ensuite, ni la société civile ni ce comité soi-disant de pilotage ni ce gouvernement, tous, ils n’ont pas le pouvoir légitime et légal pour prendre des décisions sur le devenir de ces ressources rares, ce dossier épineux ne fait pas partie des affaires courantes, le mieux qu’ils puissent faire, c’est de partager les informations permettant d’aboutir à l’arrestation de ceux qui ont bafoué la loi
Ensuite, le Service des Forêts épaulé par les forces de l’ordre devrait ête mandaté pour redetérminer sous-serment les quantités stockées à la fois celles saisies et celles détenues par les privés, et vérifier la légalité de la detention de stock chez les privés
Toutes ces infos seront rendues publiques en vue de la prise de décision par le prochain gouvernement élu.
Il faudra remonter les investigations depuis l’année 2007, le précédent régime y était impliqué aussi
En dehors du fait que le gouvernement actuel n’est pas légitime pour vendre ces bois de rose saisis, la quantité importe peu. En effet, on sait qu’il y a une grosse quantité de bois abattus et saisis, d’autres qui sont en passe d’être exportés illégalement avec la complicité des voyous au pouvoir et d’autres qui sont cachés chez des particuliers qui attendent de pouvoir les fourguer à leurs amis corrompus. Mettre en prison et poursuivre les auteurs du trafic revient à mettre en prison les 3/4 des gardes forestiers et gardiens de pars naturels, une grosse partie des douaniers et des gendarmes opérateurs des saisies et les hommes politiques de tous les niveaux qui touchent les pots de vin pour que ce trafic existe. De nombreuses billes sont cachées en forêt par les douaniers et connues de trafiquants qui n’attendent qu’un signal pour les transporter au lieu d’embarquement.
" Ce calendrier a été compressé au maximum notamment au niveau de l’étape du comptage de vérification du nombre exact de rondins .
Or jusqu’à maintenant la Cites n’a pas encore communiqué ce quota. "
Nous voilà rassuré de savoir que le calendrier a été konpressé , comme les konpatriotes-kontribuables ...
Il n’ ont donc pas « DEJA » fini de prendre leurs interlocuteurs pour des kons .
Ils ne sont ni habilités, ni propriétaires de ce patrimoine National , puisque Irresponsables !
Toutes ventes est du VOL . /
Ne précipitons pas la procédure de saisie des bois de rose et surtout de leur mise en vente, quels que soient les motifs.
Un délai de rétention est de rigueur pour éviter toute erreur.
Le Gouvernement, par erreur de prévisions, faute de budget, n’ a pas à recourir à des moyens dont il ne peut pas disposer illico-presto. C’est pas du tout sérieux.
On ne dilapide pas et on ne brade pas les « bijoux de famille », minimes soient-ils.
Dans la précipitation, les potentiels acheteurs vont profiter pour acheter nos « bois de rose » à vil prix ... et ne vont couvrir même pas les frais et dépens de l’arrestation des trafiquants et de la confiscation de ces bois.
Soyons réalistes.
Si le budget de fonctionnement jusqu’à la fin des élections ne suffisent pas, vaut mieux demander une « rallonge ou une avance » de trésorerie aux bailleurs de fonds ... Ils sont prêts à tout que les élections se concrétisent ...
Sûr et certain qu’ils vont comprendre et accepter vu qu’il y va de la sécurité des élections qu’ils tiennent à fond.
Il n’appartient qu’à nous de demander et de respecter les conditions.
Si Ravalomanana a vraiment le sens civique, il doit profiter du passage de François Hollande en Afrique du Sud pour le rencontrer, lui demander l’attente des Malagasy sur la réalisation des élections à M/car ...
Cela ne dépend que de Ravalomanana. Une opportunité pour lui de pouvoir changer la « distribution des cartes » à M/car ...
Avec des si ... Evidemment !
Un moyen pour Ravalomanana, par l’entremise du Président Zuma ou un des membres de son Gouvernement, de partager un café ou thé avec François Hollande (de 5 à 15 minutes) pour lui dire les attentes des Malagasy.
François Hollande est en Afrique du Sud pour vendre et acheter ... On devrait en profiter ...
Dommage que nous, dans la région, ne puissions pas lui glisser aucun « mot » sur M/car (dans un couloir, lors d’un pot, à l’aéroport, ...) voisin de l’Afrique du Sud ...
Les opportunités ont été possibles mais ... nous n’avons ni le courage, ni la volonté ...
Nos manque de culot, sens diplomatique et opportuniste se voient ...
La prochaine, ... Cà pourrait ne plus se présenter ...
DOMMAGE !