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Société

Naufrage sur le fleuve Tsiribihina

L’APMF, médecin après la mort

vendredi 27 juin 2014 | Bill

Le Premier ministre Roger Kolo a présenté ce mardi soir du 24 juin 2014, les condoléances du gouvernement aux familles des victimes du naufrage survenu la veille du bateau fluvial « Tahindrazana », reliant Amboloambo et Belo sur Tsiribihina. Quinze corps inertes ont été découverts à la suite de cet accident du canot « Tahindrazana » le lundi 23 juin 2014. De sources locales informent que les recherches de quelque 36 autres passagers se poursuivent ; le Premier ministre a ordonné qu’on accélère les recherches et a lancé un appel aux riverains de transmettre aux autorités toutes nouvelles et informations ayant trait à l’accident et aux personnes qui sont portées disparues. Dix (10) personnes ont pu être sauvées. L’accident s’est produit à près de 5 km de sa destination, Belo ; d’après les suppositions, le chaland était surchargé mais de plus, il a heurté un troc d’arbre qui était planté dans la rivière, provoquant la panique des passagers et c’est ainsi que l’esquif a chaviré.

Des responsables et techniciens de l’Agence portuaire maritime et fluviale (APMF) sont sur le site pour appuyer les recherches mais aussi pour informer les opérateurs et la population de la Région Menabe des normes qu’il faut respecter en matière de navigation maritime et fluviale. Selon le chef de Région, une réunion à cet effet a été aussitôt organisée pour prévenir et éviter un tel accident : formation des navigateurs et normes à observer à l’endroit des passagers et des cargaisons. En tout cas, d’après l’APMF, il y a un manque flagrant de surveillance des transports maritime et fluviaux ; seuls 17 ports sont l’objet de contrôle alors qu’on compte plus d’une dizaine de ports fluviaux dans le pays. D’après le tout nouveau directeur général de l’APMF, une structure composée des agents de l’APMF, des districts et des communes est dorénavant sur pied pour faire respecter la réglementation en vigueur dans la navigation fluviale. Ce comité ou cette structure sera en charge des opérations sûreté et sécurité des embarcations, des passagers et des marchandises qui empruntent ces moyens de communications sur les lieux où il n’y a pas de représentants de l’APMF.

3 commentaires

Vos commentaires

  • 27 juin 2014 à 11:41 | Jipo (#4988)

    Au lieu de créer des APMF, et entretenir des irresponsables à ne rien faire, ils feraient mieux de fournir d’ autres goélettes , afin que les surcharges soient bannies, tout comme les taxi-be, les PL mercedes ou tous moyens de déplacements, ferroviaires comme aériens .
    Le PM a ordonné que l’ on accélère : pourquoi faire ???
    C ’est bien son gouvernement qui doit accélérer et pas que dans la gestuelle , au lieu de créer des comités de tricotages, pour en remplacer / d’ autres ...

  • 29 juin 2014 à 19:44 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111)

    - "Nous n’avons pas oublié ces MORTS mais à chaque accident je pose cette question :
    - « LA FAUTE A QUI » ?

    PERSONNE NE RESPECTE LES REGLES DE SECURITE A MAGADASCAR.

    Basile RAMAHEFARISOA-1943
    b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 4 juillet 2014 à 11:01 | Anjara M. (#8428) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      à ma connaissance, des règlementations sur ces types de navires n’existent pas encore à Madagascar, c’est pas étonnant qu’il y ait des naufrages.
      Et puisque c’est si difficile de mettre en place les règlementations et de veiller à leur application, pourquoi ne pas refaire les routes qui conduisent à ces endroits enclavés ?

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