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Diplomatie

Interview exclusive de l’ambassadeur de France

Jean Marc Châtaigner : « sans élections, il ne peut y avoir de démocratie, ni appréciation de la réalité du rapport de forces politiques »

mardi 5 avril 2011 |  5741 visites 

Interview.

Madagascar-Tribune.com - Sans occulter les responsabilités des acteurs malgaches, selon vous, quelles pourraient être les responsabilités de la communauté internationale dans la situation d’instabilité cyclique à Madagascar ? N’aurait-elle pas dû à diverses reprises tirer la sonnette d’alarme plus tôt ? Ses divisions sur les modalités d’action ne sont elles pas allées à l’encontre des grands principes universels proclamés à l’unisson ?

Jean Marc Châtaigner - Très honnêtement, je ne pense pas que l’ensemble des pays et des organisations internationales et régionales partenaires de Madagascar, que vous appelez génériquement « communauté internationale », soit la cause des problèmes de gouvernance que peut connaître la Grande Ile. Les problèmes de votre pays, pas plus d’ailleurs que les solutions, ne peuvent venir de l’extérieur, ni de Paris, ni de Washington ou encore de Pékin ou Pretoria. C’est à Madagascar de trouver sa voie pour un développement durable et démocratique, en tirant peut être d’ailleurs mieux parti des leçons des expériences externes. Je me réfère au décollage économique foudroyant de pays comme le Viet Nam, l’Indonésie ou le Brésil dont personne, il y a 20 ou 30 ans, ne pensait qu’ils arriveraient à devenir des pays émergents. Les facteurs structurels de la crise malgache me semblent avoir des ressorts économiques, avec des inégalités sociales que peu de pays pourraient gérer et une extrême pauvreté déstructurante, des racines démographiques (comment répondre aux aspirations et à la demande d’une population de plus en plus jeune et en quête de repères ?) et des origines aussi politiques et sociales. Il convient de fixer un cap de développement qui s’inscrive dans la durée et dont les objectifs soient bien débattus et partagés avec la population. Les bailleurs de fonds ne peuvent en aucun cas se substituer aux autorités malgaches dans cette responsabilité politique nationale.

MT - Est-il exact de dire que l’existence de crises africaines avec des risques géopolitiques plus élevés qu’à Madagascar peut faire que la communauté internationale se désintéresse de la crise malgache et en bâcle la sortie ?

JMC - Pour moi, chaque crise est différente. Elle est liée à l’histoire, à la culture, à la géographie du pays concerné. Je voudrais d’ailleurs insister sur le fait que la crise en elle-même n’est pas l’apanage des pays en voie de développement. Les pays développés connaissent aussi leurs tensions, y compris des crises de gouvernance, on l’a vu lors de la récente crise financière, dont les conséquences peuvent être dramatiques et systémiques. Fort heureusement, la crise malgache n’est absolument pas identique à de nombreux conflits à travers le monde et n’en a pas les conséquences humanitaires et humaines. Madagascar ne connaît pas de guerre civile. Les dirigeants malgaches n’ont jamais entrepris de massacrer ou d’exterminer leur population et je crois profondément, quels que soient leurs différends politiques ou leurs antagonismes idéologiques, qu’ils n’en auront jamais l’idée. Des clivages ethniques ou religieux existent, mais ils sont, c’est un avis personnel, loin d’être prédominants et initiateurs par eux-mêmes de violences sociales ou a fortiori sociétales. Face à la crise politique malgache, qui ne représente pas une menace pour la paix et la sécurité régionale (au sens de la Charte des Nations Unies), qui ne peut pas non plus justifier d’un devoir d’ingérence face à un drame humanitaire (comme en Libye ces dernières semaines), les partenaires de votre pays doivent nécessairement se placer dans une logique d’accompagnement et de recherche d’une solution politique acceptable par le plus grand nombre.

MT - L’apaisement maintes fois annoncé tarde à venir. Les lacunes de la feuille de route du Dr Simão ne présentent-elles pas le risque d’être un terrain fertile pour une crise ultérieure ? Les divergences sur le calendrier de mise en place du gouvernement d’union nationale semblent en être un premier exemple.

JMC - Il est toujours possible de critiquer les termes d’un accord politique. On ne peut d’ailleurs manquer de constater que les critiques les plus vives émanent de ceux qui n’ont pas joué le jeu de la négociation et des nécessaires compromis. Je rappelle sur ce point que tous les acteurs politiques malgaches avaient été invités par le Président Chissano et le Dr Simão à négocier la feuille de route et à apporter leurs amendements et commentaires. Ce qui me semble essentiel, ce qui la différentie aussi de certains accords antérieurs, c’est que la feuille de route rédigée avec le soutien de la médiation de la SADC fixe un horizon et un objectif réalisables pour la sortie de crise, à travers notamment l’organisation rapide d’élections. La lassitude de la population malgache par rapport à l’absence de solution de sortie de crise depuis maintenant deux ans est palpable : il est important de passer à une nouvelle phase. Si les élections ne résolvent pas en elles-mêmes tous les problèmes, il est également évident à l’opposé que sans élections, il ne peut y avoir de démocratie, ni appréciation de la réalité du rapport de forces politiques… Au-delà des élections, je forme le vœu sincère et l’espoir que tous les acteurs politiques et sociaux malgaches s’attachent, c’est leur responsabilité et non pas celle des pays partenaires et amis de Madagascar, à la mise en place de véritables mécanismes de réconciliation et de dialogue, à l’établissement et à la garantie de vrais contre-pouvoirs pour éviter les dérives passées de gestion autocratique et autoritaire de l’État, et enfin à la consolidation de l’État de droit et à la mise en place d’un système judiciaire performant, transparent et accessible à tous.

MT - Vous arrive-t-il de manifester auprès des autorités de transition des préoccupations sur des violations des principes de la démocratie, des droits de l’homme ou de bonne gouvernance ?

JMC - Il y a lieu de rester prudent sur le caractère péremptoire de telles affirmations : violations des principes de la démocratie, des droits de l’homme ou de la bonne gouvernance... et donc ne pas caricaturer à l’extrême. Il faut garder le sens des proportions : les violations des droits ne sont pas érigées en système à Madagascar. Des dysfonctionnements de justice, parfois très graves, existent dans tous les pays, y compris, je le reconnais bien volontiers, dans les pays occidentaux et en France. Les problèmes de gouvernance démocratique que peut connaître Madagascar ne sont pas non plus forcément nouveaux. Je pense notamment à la persistance, difficilement compréhensible pour l’observateur extérieur que je suis, d’un système de castes discriminatoire ou encore à la situation très préoccupante du système pénitentiaire malgache à la réforme duquel, avant la crise, l’Union européenne avait décidé d’apporter son soutien. Pour en venir précisément à votre question, oui, je peux vous confirmer que je suis intervenu personnellement auprès des autorités de la transition pour faire part de certaines préoccupations lorsque certains principes fondamentaux du droit paraissaient ou paraissent remis en cause. En d’autres circonstances, et en d’autres temps, j’évoquerais simplement l’emprisonnement, après les événements de 2002, de l’ancien Premier ministre Tantely Andrianarivo, la France s’était aussi manifestée. Ni « indifférentes », ni « ingérentes », ces interventions ont eu lieu pour inviter les autorités malgaches passées et présentes à garantir effectivement l’indépendance de l’autorité judiciaire, qui est d’ailleurs consacrée par la nouvelle Constitution en son article 107, et les grands principes d’État de droit : respect du secret de l’enquête et de la présomption d’innocence, impartialité du tribunal et respect du contradictoire (droits de la défense) dans le cadre de l’enquête et du procès. À cet égard, à Madagascar, comme en France ou partout ailleurs dans les pays démocratiques, la justice ne devrait pas subir les démonstrations médiatiques des enquêteurs en charge d’affaires pénales ou civiles qui sont menées sous l’autorité des magistrats, lesquels devraient être seuls habilités à communiquer le cas échéant sur les enquêtes judiciaires en cours.

MT - Sans user de la langue de bois diplomatique habituelle, sur quel principe de démocratie ou de droit se base la France pour apporter de manière plus visible que d’autres un soutien au régime de Transition depuis Mars 2009 ? A posteriori, ne regrettez vous pas d’être arrivé à Madagascar dès le 18 mars 2009 et d’avoir été reçu le même jour à Ambohitsorohitra, ou d’avoir présenté vos lettres de créance en Novembre 2009 sans attendre la mise en place effective du gouvernement d’unité nationale prévu dans les accords d’Addis Abeba ?

JMC - Sans user de langue de bois, diplomatique ou pas, le sens même de votre question me désole, car elle démontre très clairement que la position de la France n’est pas comprise, malgré mes nombreuses tentatives d’explication… Nous ne soutenons pas, et nous n’avons jamais soutenu, telle ou telle mouvance politique malgache, en dépit des campagnes de désinformation, conduites d’ailleurs très souvent de l’extérieur. Notre seule politique est celle d’un appui au processus de sortie de crise inter-malgache, à travers la mise en place d’un processus de transition conduisant à des élections observées internationalement et donc aussi transparentes que possible. Toutes les démarches que j’ai conduites depuis mon arrivée à Madagascar, tant auprès des autorités que de l’opposition, que l’on me reproche aussi dans certains milieux de trop fréquenter, ont donc été tournées vers ce seul objectif d’établissement d’un ordre constitutionnel et démocratique permettant au peuple malgache de faire le libre choix de ses dirigeants. En ce qui concerne les circonstances de ma nomination, je voudrais simplement rappeler que celle-ci a été formellement agréée au début du mois de mars 2009 par l’ancien Président Marc Ravalomanana.

MT - À diverses reprises, des diplomates français ayant à traiter de l’Afrique ont manifesté un agacement face à une « diplomatie parallèle » susceptible d’être polluée par les intérêts particuliers d’hommes d’affaires français. Les contextes ne sont sans doute pas identiques d’un pays à l’autre, mais le fiasco tunisien illustre le risque de myopie qui peut affecter l’ensemble d’un système. Vous même, en tant qu’ambassadeur, ne craignez vous pas parfois de trop fréquenter les salons ou un certain microcosme ? Et n’avez vous pas été gêné par l’action à Madagascar de certains ressortissants français ou binationaux ?

JMC - On peut sans doute me reprocher beaucoup de choses ! On peut me reprocher d’être un diplomate trop direct et trop franc, qui essaye de dire ce qu’il pense et de penser ce qu’il dit. On peut me reprocher d’avoir connu en tant que jeune administrateur civil au Ministère de la Coopération les derniers administrateurs de la France d’outre-mer. Il y avait, j’en témoigne, des gens vraiment exceptionnels parmi eux, à l’humanisme rayonnant et attachant. Ils m’ont notamment appris à écouter et à respecter les points de vue de tous les interlocuteurs, quels qu’ils soient. On peut me tancer d’avoir frayé avec les milieux du développement notamment à l’Agence Française de Développement (AFD), où j’ai eu le privilège d’être le directeur du pilotage et des relations stratégiques, et de ne pas croire que le sous-développement, la corruption et la mauvaise gouvernance soient des fatalités insurmontables. On peut me reprocher d’avoir été le directeur de cabinet d’un Secrétaire d’État à la Coopération, Jean-Marie Bockel, qui a voulu moderniser en profondeur les relations entre la France et l’Afrique. Mais je crois très sincèrement qu’on ne peut pas me qualifier comme étant un Ambassadeur de salon qui ne fréquenterait que certains milieux ou qui subirait des influences particulières ! Je considère ma fonction d’Ambassadeur comme un métier d’ouverture, celui d’un pont entre différentes opinions et cultures, celui d’un artisan d’un rapprochement et d’une meilleure compréhension mutuelle. Je vis ma fonction d’Ambassadeur comme un véritable métier de terrain, à l’écoute de mes compatriotes et de leurs opinions, à la rencontre également de tous les opérateurs économiques français, mais aussi malgaches, des représentants des ONGs, des acteurs sociaux nationaux, mais bien sûr aussi politiques, bref, de tous ceux qui essayent, à leur niveau, de changer et d’améliorer les choses. Seule la conjugaison démocratique de tous ces efforts, c’est vrai à Madagascar mais aussi dans mon pays et partout à travers le monde, peut permettre la réforme, le progrès et l’amélioration du quotidien de millions de personnes qui souffrent de la pauvreté et de l’exclusion. Quant au cas de certains particuliers français ou franco-malgaches, pour être bref, on ne peut pas imputer à la France la responsabilité d’actions ou de propos qui n’engagent évidemment que ces derniers.

MT - Certains véhiculent la thèse qu’il faut reprendre l’aide internationale car le coût de l’inaction serait encore plus élevé. Comment se positionne la France par rapport à cela ?

JMC - D’abord, je crois important de préciser que l’aide internationale à Madagascar ne s’est jamais arrêtée. Elle a pu être ralentie ou prendre des formes différentes pour certains pays ou organisations, avec par exemple davantage d’aide humanitaire directe pour les populations et moins d’aide institutionnelle. L’aide budgétaire à l’État malgache a ainsi été suspendue dès le mois de décembre 2008 suite à la découverte de certaines opérations extrabudgétaires liées à l’achat par Marc Ravalomanana d’un nouvel avion présidentiel. D’un point de vue strictement français, nous avons pris la décision en 2009, pour moi courageuse et lucide, de maintenir notre aide, voire dans certains cas de l’accroître, en l’orientant davantage vers le financement de l’économie et des entreprises, l’accès au crédit et les besoins sociaux de la population. Nous avons par exemple affecté notre aide financière sur des points précis, comme le financement des cantines scolaires du Programme Alimentaire Mondial (PAM), ce qui a ainsi permis à plusieurs dizaines de milliers d’enfants malgaches de poursuivre leur scolarité. Par ailleurs, la France a maintenu à Madagascar ses assistants techniques dans des secteurs importants où les réformes, initiées depuis plusieurs années, étaient en cours avec des acquis de modernisation déjà actés : un arrêt brutal de nos appuis dans ces domaines essentiels (Justice, police, fiscalité, foncier…) aurait assurément induit des reculs regrettables et fâcheux pour l’avenir. La France a décidé en cela de suivre les recommandations du Comité d’Aide au Développement (CAD) de l’OCDE qui sont tout à fait explicites en situation de crise : il faut tout faire pour éviter de pénaliser la population et pour ne pas créer un sentiment d’abandon ou d’injustice. A titre personnel, je regrette que les bailleurs de fonds dans leur ensemble n’aient pas pu trouver un consensus pour suivre la même démarche. Mais j’espère aussi que nous pourrons nous retrouver ensemble le moment venu dans l’accompagnement de la mise en place de la feuille de route !

MT - Les manœuvres pour s’opposer au retour de Marc Ravalomanana auraient-elles été acceptables dans un pays qui se considère démocratique comme la France ? Peut-on imaginer que la France lui accorde le même genre de protection qu’elle a accordé en Février 2009 à Andry Rajoelina ?

JMC - Il ne faut tout de même pas oublier que c’est Marc Ravalomanana qui lui-même a décidé de quitter Madagascar en mars 2009. La France lui avait proposé à l’époque une assistance pour quitter le pays et offert de l’accueillir en exil, je m’en rappelle très bien, c’était le jour de mon arrivée, propositions qu’il a finalement déclinées. En ce qui concerne l’éventuel retour à Madagascar de l’ancien Président, le Ministre français en charge de la Coopération, Henri de Raincourt, a été très clair en février dernier lors de son passage à Madagascar : cette question relève de la seule souveraineté de votre pays.

MT - En juillet 2010, Hubert Védrine et Alain Juppé signaient ensemble dans le journal Le Monde une chronique déplorant la réduction des moyens du réseau diplomatique et culturel de la France (http://www.lemonde.fr/idees/article/2010/07/06/cessez-d-affaiblir-le-quai-d-orsay_1383828_3232.html). Au moment où l’un de ces deux hommes est redevenu ministre des affaires étrangères et européennes et où des inquiétudes pèsent sur la survie des lycées français de Fianarantsoa et d’Antsiranana, quelles peuvent-être les priorités de la présence française à Madagascar ?

JMC - Je voudrais être précis sur ce point où il y a aussi beaucoup de mauvaises surinterprétations ou d’instrumentalisations. Nous ne sommes pas à Madagascar dans une approche de réduction des moyens budgétaires de la présence diplomatique ou administrative française. Nos financements pour Madagascar, que ce soient dans les domaines consulaires, culturels, scolaires ou de développement, ne connaissent pas de contraction. Nous sommes en revanche résolument engagés, c’est vrai, dans une phase de rationalisation et de modernisation de nos réseaux pour renforcer le service public que nous rendons à nos compatriotes. C’est bien le sens des réformes engagées en France même par le Chef de l’État et le Gouvernement. La fermeture programmée en 2012 de la section Lycée de Fianarantsoa (67 lycéens – aucune section lycéenne en France n’existe avec un tel effectif), et non pas bien entendu de l’établissement dans son ensemble, s’inscrit dans cette démarche. Je relève, et cela prouve que notre engagement pour le réseau scolaire français à Madagascar ne faiblit pas, que de très importants travaux d’extension du Lycée français sont prévus à Tananarive, avec un budget d’investissement immobilier compris toujours pour 2012 entre 6 à 8 millions d’Euros. Cette évolution doit en revanche sans doute faire l’objet d’échanges et d’explications renforcées avec toutes les parties prenantes concernées afin que son intérêt et ses objectifs soient mieux perçus.

Interview réalisée par e-mail du 18 mars au 4 avril 2011 par Ndimby A. et Patrick A.

61 commentaires

Vos commentaires

  • 5 avril 2011 à 10:18 | mahery (#2468)

    mr jean marc chataîgner,

    Ce n’est pas à vous de décider pour notre pays.Allez aider mr sarkozy pour que vous restiez toujours ici à Mada pour bouffer de plus.

    Mais faites attention à votre façon,vous n’êtes que l’ambassadeur de la France à Madagascar.

    • 5 avril 2011 à 22:03 | Einstein (#3390) répond à mahery

      Si je parlais sur ce ton à mon chien, avec les mêmes photes d’orthographe et de syntaxe, sûr qu’il me mordrait. M. mahery, votre irrespect est révélateur d’une tendance autoritariste peu compatible avec la démocratie et la diplomatie. La Démocratie comme la courtoisie n’a besoin de personne pour perdre.

    • 5 avril 2011 à 22:22 | Einstein (#3390) répond à Einstein

      Une note spéciale pour les questions pertinentes des deux intervieweurs « professionnels » bien-de-chez-nous-qui-n-ont-rien-à-envier-à-Jean-Jacques Bourdin ni à David Pujadas...

      Mais néanmoins un oubli impardonnable, une occasion ratée pour vous de lui poser la question sur l’indifférence de la France sur la situation à Madagascar alors que Sarkozy bouge son cul partout, en Libye, en Côte d’Ivoire pour imposer sa propre vision de la démocratie. Ca aurait pu être une excellente question ça : quand est-ce que Sarko va envoyer ses « fameuses » rafales dézinguer le petit DJ du palais qu’il avait pris de force en 2009 avec l’aide de Charles kely ?

    • 6 avril 2011 à 12:02 | mahery (#2468) répond à Einstein

      Einstein,

      Je m’en balance totalement avec tes « photes » d’orthographes.

      Mon message est déjà envoyé !
      J’aime mon pays,comme les autres aiment le leur.

  • 5 avril 2011 à 10:25 | Boris BEKAMISY (#4822)

    Esperons que cette clarification par Mr Chataigner de la position française sur les differents aspects du dossier Madagascar puisse evacuer ce fantasme ou rajouts passionnés que certains forumistes de MT eprouvent dès qu’on evoque le rapport franco-malgache notamment dans le contexte actuel de la crise......

    Une exercice difficile toutefois quand on sait à quel point ceux qui se reclament de la francophobie eprouvent un rancoeur délirant , irrationnel et absurde envers la France et sa relation historique et mutuellement avantageuse avec Madagascar.....

    La demarche de Patrick et de Ndimby d’avoir approché l’Ambassadeur est donc plus que pertinente ......

    • 5 avril 2011 à 12:28 | DIPLOMAT (#846) répond à Boris BEKAMISY

      Boris,

      Les questions des journalistes ont été justes et précises .
      Bravo pour leur professionnalisme, à une exception (sans doute un oublie).

      Il est trés important Boris que vous compreniez enfin que dénoncer l’action de la France quelqu’elle soit, n’est ni de la frénèsie, ni du fantasme , ni de la francophobie.

      L’arrivée de J. Marc Chataigner le jour où toutes les autres représentations diplomatiques dénonçaient un coup d’état, ne peut pas être l’oeuvre d’une maladresse.
      La non évocation, lors de cette interview de la fuite avérée de Rajoelina, à la Résidence de l’ambassadeur de France n’est pas fortuite NON PLUS.
      Affirmait que Mr Ravalomanana est parti de son plein gré (et ne pas tenir compte des menaces à l’encontre de son Ministre de la défense , et de l’ambassadeur des Etats Unies) relève du négacionisme.

      Affirmer que les Malgaches ne sont pas capables de faire un génocides, c’est renier le massacre à la machette des comoriens en 1976.

      Voilà quelques points tangibles et indiscutables .

      Je souhaiterai vivement vous lire si tous ces points précis.

    • 5 avril 2011 à 13:21 | Boris BEKAMISY (#4822) répond à DIPLOMAT

      Diplomat,

      La France <gere< son interet à Madagascar, il n’y a de plus NORMAL que gerer son interet hystorique dans un
      Pays ,le contraire serai très etonnant, si elle ne le fait pas d’autres Pays va la substituer ( et c’est le cas de la Chine ) avec la meme logique, je ne vois pas pourquoi se fantasmer outre mesure la-dessus.....

      Je ne perd pas mon temps sur le detail du cache-cache que Rajoelina a fait à Ivandry Mars 2009....( pourquoi donc pas ? il s’agit d’une question de vie ou de mort.....)

      Diplomat , il ne faut pas confondre la relation des malaches entre eux et la relation des malagaches avec les etrangers y compris les comoriens .....le reflexe insulaire des malgaches vis a vis des etrangers relevent d’un autre paramettre ...là vous vous trompez enormement.....vous ne connaissez mal les malgache

      Faites venir par exemple une force de SADC à Madagascar et vous allez plus comprendre ce que je viens de dire....

      Le mythe de la terre natale et le syndrome DAYEO ( l’etranger occupan) vous l’oubliez dejà.......

    • 5 avril 2011 à 15:13 | DIPLOMAT (#846) répond à Boris BEKAMISY

      - Je ne fais aucune confusion ; et le fait que Rajoelina s’est réfugié sur le territoire Français avec la complicité de ce dernier, montre que l’affaire avait pris une dimension franco/malgache .
      - Par ailleurs, Madagascar n’est ABSOLUMENT pas à l’abris de massacre inter Etnique ET intracommunautaire.
      Il n’est pas rare de voir de Mérina chassé de Tamatave , des pharmacies et des commerces de Mérina brûlés en « Province ». C’est épisodique, mais celà peut à n’importe quel moment, dégénérer.
      Les Merina se méfient des « côtiers » Tanidrana comme ils les appelent, et n’hésitent pas à les persécuter lorsqu’ils sont des cités Universtaires Ankatso ... et vous le savez parfaitement.

      Certes , les Machettes sont rangées dans un coin de la case, mais à n’importe quel moment, ils peuvent sortir...

      Donc reconnaissez simplement qu’il y a eu ingérence de la France en 2009.
      Que Mr Chataigner se trompe car les Malgaches entre eux sont loin de faire de l’Angélisme.

      - Spéculer sur une réaction des Malgaches par rapport à l’arrivée d’une force de la SADC...et alors quoi ? C’est inédit , mais que croyez vous qu’il se passerait ?

    • 5 avril 2011 à 16:00 | Boris BEKAMISY (#4822) répond à DIPLOMAT

      Diplomat,

      L’injerance de l’occident dans un Pays comme Madagascar ,est-ce vraiment un SCOOP, vous n’avez qu’à jeter un coup d’oeil par la fenetre de la riche actualités mondiales, pourquoi disserter philosophiquement outre mesure sur la relation franco-malgache.....

      Je vous assure que la relation intermalgache ne se compliquera jamais d’un syndrome randwais...malgré certains episodes que vous avez evoqués, la mefiance interethnique à Madagascar est reelle mais ce qui nous unis ou notre denominateur commun est aussi aussi determinant pour nous preserver d’une telle dragedie....

      IL faut savoir que cette clivage interethnique n’est pas du tout vivace chez les malgaches lambdas , il n’existe que dans la tete de pseudo_intelectuel en mal d’audience en politique.....

      A Madagascar contrairement au pays africain plus le niveau d’etude du groupe (interethnique) est elevé plus la cohabitation interethnique est de plus en plus difficile ,l’explication se trouve dans la politisation en outrance de la question ethnique......

      La campagne malgache est actuellement peuplé des differrentes communautés ethniques très heterogenes mais ils vivent en paix sans probleme.despuis des generations......

    • 5 avril 2011 à 17:06 | DIPLOMAT (#846) répond à Boris BEKAMISY

      Vous au moins vous reconnaissez qu’il y a bien eu ingérence de la FRANCE.

      Je vous en remercie.

      A partir de là, il ne faut pas s’étonner que des Malgaches aient de l’amertume vis à vis de la France.

      Question : Pourquoi la France a t-elle fait celà ?
      Pour son intérêt ou bien celui des Malgaches ?

    • 5 avril 2011 à 17:24 | Boris BEKAMISY (#4822) répond à DIPLOMAT

      Diplomat

      je fais partie de celui qui pense que ce que vous appellez ingerance de la France est benefique pour Madagascar , les malgaches sont encore en train de regreter une presece forte de la France pendant la premiere republique (Tsiranana)

      Je vais encore plus loin et que je fais partie de celui qui trouve que 60 ans seulement de colonisation n’a été pas suffisantes pour mettre Madagascar sur le rail d’un veritable developpement..

      Une colonisation plus longue aurait du unifier encore plus les malgaches , une colonisation plus d’un siecle aurait propulsé Madagascar sur un niveau economique plus solide

      Si l’Afrique du Sud est maintenant devenue la premiere puissance africaine c’est parce qu’elle est la derniere à gagner son independance......

      Pourquoi une Ile comme MAYOTTE ou LA REUNION est plus developpée que Madagascar....

      La reponse se trouve dans mon point de vue.ci dessus....

    • 5 avril 2011 à 19:14 | niry (#210) répond à Boris BEKAMISY

      Boris,
      Je m’insère dans votre discussion pour vous redire mon amertume quant à cette situation et surtout dénoncer votre aplomb inouï pour danser sur les braises d’une bataille : vous êtes pragmatique et c’est peut être tout ce qui est à votre honneur. Vous prônez la real politique et vous ne pouvez qu’argumenter dans ce sens. Mais cette real politique implique une collaboration (je pèse mes mots), une collaboration avec le français. Vous êtes un collabo, Boris ! ni +, ni -.

      Je suis amer parce que Gbagbo est sur le point de déposer les armes. A mon avis, il représentait un des derniers remparts contre une françafrique en mal de légitimité. Voyez comme à son habitude, Elle se réfugie derrière La Licorne, l’Onuci et Ban ki moon pour braquer l’aéroport d’un pays souverrain (en Cote d’Ivoire), déposer ses mercenaires de la légion étrangère, bombarder à l’arme lourde des édifices et des instititutions d’une république et déposer un président légitime. Voyez comme elle force le destin d’une nation qui se dresse contre elle.

      La France que vous défendez tant, Boris est gouvernée par un terroriste notoire, en la personne de Sarko. Il a gouté au sang lybien et il pense pouvoir asseoir désormais son autorité par la force, là où bon lui semble. Les évènements lui donnent peut être raison, les évènements vous donnent raison, Boris. Mais sachez que vous pouvez vous acheter un pays, vous ne pourriez jamais acheter le coeur de ses habitants.

      Depuis toujours, je vous ai dit que toutes les politiques africaines post indépendantistes du pré-carré français ne se font que POUR ou CONTRE l’émancipation face à Reny Malala depuis les années 60. Elle est persuadée avoir gagné en Cote d’Ivoire ou à Madagascar ? Voyez comment fanfaronne Chataigner dans son interview. Mais il s’agit bien d’une bataille, Boris. Ce n’est pas fini ! En Cote d’Ivoire, toute une génération révoltée d’ivoiriens voit le jour, je prédis des troubles jusqu’en France profonde.. Je prédis une gouvernance houleuse de Ouattara le mal aimé, comme Rajouel, le pantin. La France est satisfaite de ses tours de force ? Elle est loin de se douter de toutes les frustrations qu’elle engrange face à elle. Le français de base est peut être à mille lieu de s’en rendre compte. Mais l’africain de base sait qui il doit combattre.

      Je suis amer et je suis en deuil mais je me dis pour UNE cote d’Ivoire ou UN Madagascar annexé de force, 10 autres pays africains vont se lever pour se libérer du joug français. Soyez sûr Boris, que c’est un moment de satisfaction pour la France et ses collabo en ce moment. Goûtez, jouissez donc de vos plaisirs momentanés, la suite sera difficile. La route est longue et de toute façons, tôt ou tard, la France ne pourra se résoudre qu’à cette ultime évidence : L’Afrique ne l’aime plus. LA France devra se résoudre à se mesurer à armes égales avec les prochains grands de ce monde. Soyez sûr que ce n’est pas d’un Obama aux bottes de la race occidentale ou d’un Sarko mégalo que le vent de la liberté se lèvera. Ce sera bien de ses pays opprimés depuis le 17ème siècle par l’arrogance occidentale.

      Bien à vous Boris.

      La prochaine fois que vous saluerez le drapeau malgache en l’honneur de ses combattants tombés en 47, sachez qu’ils se retournent encore dans leur tombe. Car, en aucun cas, ils cautionnent vos dires qui auraient voulu encore + de colonisation, encore + d’oppression, encore + de parasitisme français (!!) Seriez vous un illustre représentant des collabo de 47 ?? Une sorte de Harki malgache ?? Vous aurez vraiment fini par me dégoûter dans votre dernier post ! A quand votre diatribe pour que Madagascar devienne le 6ème DOM ?

      Je suis sincèrement peiné qu’un être aussi talentueux que vous n’ait aucune fierté nationale et sois réduit à servir l’oppresseur de fâçon aussi manifeste. Au fait, Boris, êtes vous profondément malgache ?

    • 5 avril 2011 à 20:02 | DIPLOMAT (#846) répond à niry

      Bonjour Niry,

      Là vous avez été un peu fort (j’allais ecrire pationné) !
      Comparer Boris à un collabo... Euh c’est pas bien.
      La colo et l’occupation ... bon .. euh plus fort que le rockefort

      Pas de conscession : OK
      En effet ; vous êtes engagé dans une lutte sans merci.

      La Géopolitique , la Géostratègie, les intérêts economiques eux aussi sont impitoyables.

      Oui, la Guerre est à nos portes, et oui, la partie visible de l’Iceberg est ce que vous voyez au Niger, en Libye, et en Côte d’Ivoire.

      Cependant, cher Niry, ne ramener pas cette vision à Sarkozy...
      Mitterand, au Tchad se battait militairement contre Kadafhi pour le contrôle de la richesse de ce pays ...et au détriment des Tchadiens.

    • 12 avril 2011 à 12:38 | Soatoavo (#5479) répond à DIPLOMAT

      Toutes ces manœuvres politiques viennent de la France pour avoir la reconnaissance d’un puschiste. Monsieur, votre politique n’a pas changé du tout depuis plus de 50ans. Toujours le devise de « frappe crâne de votre soit-disant indigène » : « PARTAGER POUR REGNER » et c’est réussi, voilà pourquoi nous sommes encore sous votre joug. Une bonne leçon que le colon Galléni vous a enseignée et laissée. C’est pourquoi les Malagasy s’entretuent pour le pouvoir et l’argent. Croyez-vous Monsieur que l’élection organisé par un puschiste arrange la crise à Madagascar ? Ne pensez pas aux militants des Magro mais pensez plutôt aux réactions des silencieux qui finiront par réagir de vos mics-macs avec le puschiste. Jamais et au grand jamais, votre politique d’une élection organisé par un puschiste n’arrange pas la situation dans notre pays. La vie continue, la lutte de la liberté continue…

  • 5 avril 2011 à 10:45 | bema (#828)

    Grand bravo à M.T pour la publication de cet Interview. D’accord ou pas, ce n’est pas la question mais « Informer » est indispensable.Misaotra tompoko.

  • 5 avril 2011 à 10:50 | rakotopitazana (#4820)

    Il aurait été intéressant de connaitre sa réponse si Ndimby et Patrick lui auraient demander directement son avis sur ce qui s’est vraiment passé en mars 2009, Sarkozy ayant accepté le fait qu’il y a eu coup d’état.

    Mais je constate que demander à un diplomate de ne pas user de la langue de bois diplomatique habituelle, c’est comme demander à une femme de ne pas user de maquillage pour aller à une réception !

    • 5 avril 2011 à 11:09 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à rakotopitazana

      ratopitazana,

      ah !! votre fameux « coup d’Etat » !!

      Tournez la page,rakotopitazana ,c’est comme le...« pauvre con !! »,c’est de la parole en l’air.

      Basile RAMAHEFARISOA

      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 5 avril 2011 à 19:53 | namanatol (#5321) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      « tournez la page,..parole en l’air » dites-vous en parlant du coup d’état fait le 17 mars 2009, au pays ? c’est abhérrant ! n’est-ce pas là la cause principale de la non-reconnaissance du pouvoir actuel ? je comprends (ouf ! enfin !) pourquoi on se plait à étaler son savoir en science pô, socio,économie,etc....et on se gausse dans de longs exposés stériles !! d’ailleurs, c’est de par telle attitude que les réponses se JMC acquiert latitude alors qu’en fait, il ne fait que noyer le poisson ! pauvres gasy lèches-...! (je parle de borisbekam et tous ceux qui y ressemblent, bien sûr). ma question à JMC :élections dans quelles conditions ? le pouvoir que vous avez mis en place stisfait-il les conditions que vous Français, exigeraient pour une élection en France ?

  • 5 avril 2011 à 10:57 | Mihaino (#1437)

    Je tiens d’abord à remercier SEM l’Ambassadeur , les journalistes Patrick A. et son collègue Ndimby A. pour cette interview . Le langage diplomatique et les pertinentes questions ont été très instructifs et intéressants à mon avis ...
    Toutefois , j’ai pu remarqué les points suivants :
    - les mots « démocratie , éléctions » ont été mis en exergue à maintes reprises . Ma question est simple : Ces mots ont -ils vraiment un sens dans notre Pays ???Nous étions tous témoins de l’usage de l’anticonstitutionnalité appliquée puis bien galvaudée par les Dirigeants ! Toutes nos Institutions ont été supprimées depuis 2 ans ??!!!

    - La FRANCE a toujours aidé la POLICE, lA JUSTICE et les ACTIONS SOCIALES , affirme L’Ambassadeur J M Châtaigner . Il est donc clair maintenant que la création de la FIS ( Force d’Intervention Spéciale) d’Alain Ramaroson , la JUSTICE dirigée par Christine Razanamasoa ont été bien financées par la mère-patrie . Hormis les actions sociales qui sont visibles et réelles, la FIS et la JUSTICE peuvent-elles présenter leur BILAN de 2 ans et être AUDITEES par un cabinet indépendant car il ne faut pas oublier que ces aides financières viennent des contribuables français !!

    • 5 avril 2011 à 11:14 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à Mihaino

      Mihaino,

      Tous ces accords datent du 27 juin 1960 :

      - Pour le Gouvernement de la République Française:Jean FOYER.

      - Pour le Gouvernement de la République Malgache:Philibert TSIRANANA.

    • 5 avril 2011 à 11:29 | Jipo (#4988) répond à Mihaino

      Merci Mihaino, pour la conscience de la provenance : de ces financements, hypothèques et héritages , que les gouvernants laissent aux generations,futures .
      je reviendrai juste sur le titre auquel personne ne reagi, pour l’instant du moins : « Sans lections ... démocratie » !
      Qu’est ce que une élection sans opposition ? quand le principal protagoniste, capable d’équilibrer le vote, rendre crédible le terme :« démocratie » est interdit de sejour, empeché de « combattre » et les autres baillonés ; comme une discussion sans interlocuteur devient un monologue, une élection, avec un seul candidat, est soit une royauté, soit une dictature, en aucun cas une démocratie ou le peuple exerce sa souveraineté , le titre est erroné , ou incite à confusion , et ambiguité .

    • 5 avril 2011 à 12:42 | DIPLOMAT (#846) répond à Mihaino

      Il n’existe pas de langage Diplomatique lorsque la question est simple est Directe.
      Hors les bonnes questions auraient été :

      1/ La France avait t-elle soutenu la prise de pouvoir de Mr Rajoelina ?
      OUI / NON

      Si la réponses est : NON alors pourquoi avoir hébergé Rajoelina ?

      Si la réponse est OUI : c’est de l’ingérence .

    • 5 avril 2011 à 12:51 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à DIPLOMAT

      diplomat,

      je ne souhaiterais pas m’attarder sur cette question « d’hébergement ».

      Vous connaissez ma position,même s’il s’agit d’une « JURISPRUDENCE » consulaire.

      Cordialement,

      Basile RAMAHEFARISOA

      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 5 avril 2011 à 14:32 | mpitily (#1212) répond à Jipo

      Election sans opposition ? n’exagérez tout de même pas ! c comme si l’opposition se résume à la personne de Ravalo ! Il faut arrêter cette ancienne pratique qui consiste à personnifier le pouvoir et à verser dans le culte de personnalité.

      Si l’opposition est vraiment populaire, elle remportera facilement les futures élections avec ou sans la présence de Ravalomanana.

      Les autres sont baillonnés ? n’importe quoi ! ce sont eux qui avaient eu peur des urnes et préféré l’abstention en décembre.

    • 5 avril 2011 à 19:47 | Mihaino (#1437) répond à DIPLOMAT

      N’oublions pas DIPLOMAT que cette interview a été effectuée par e-mail et non « face à face » avec des questions directes et simples .
      Je comprends aisément la difficulté de cet exercice acrobatique et il faut reconnaître quand même que SEM l’Ambassadeur JM Châtaigner n’a pas répondu du tac au tac mais avait peut-être largement le temps de réflechir et de FILTRER diplomatiquement des questions embarrasantes ??!!
      Votre question a été probablement posée mais esquivée !!Que savons-nous ???
      - Les accords de coopération de 1960 sont-elles encore en vigueur ??Basile.MAI 68 servait à quoi alors avec des morts de TSAK TSAK zato arivo ???
      - Ces accords ont-ils prévu la création des milices de la FIS actuelle ???
      - Ces accords ont-ils stipulé que Notre Justice pourrait commettre de l’injustice voire bcp d’erreurs judiciaires ??? Que la France serait à même de reconnaître UN COUP D’ETAT pour renverser un régime qui ne lui a pas plu et de SOUTENIR TOUT PUTSCHISTE non élu par le PEUPLE évidemment !!

    • 5 avril 2011 à 21:18 | Mihaino (#1437) répond à Mihaino

      Lire Mai 72 SVP ! au lieu de Mai 68 MERCI !!

    • 6 avril 2011 à 00:24 | Jipo (#4988) répond à mpitily

      c’est une interpretation,si boycotter les urnes, est un signe de crainte, refuser le retour de ravalomanana, c’est quoi ?

    • 6 avril 2011 à 13:43 | mpitily (#1212) répond à Jipo

      c simple, demandez à Ravalomanana pourquoi il n’avait pas laissé Ratsiraka et Pierrot rentrer à Mada depuis 2002 et vous aurez la réponse à votre question.

    • 6 avril 2011 à 15:31 | gasy tsotrizao (#3859) répond à mpitily

      Izao zany ilay hoe mitily any aoriana fa tsy mitsinjo ny ho avy an ! Ny ho avy no hanontaniana de mbola Ra8 t@ 2002 ihany no resahina ! Efa hoe tsy izany no resaka fa e e ! Milaza fa hanova ny fomba fanao hay tsy mahita atao hafa-tsy ny taloha ihany no miverina ?

  • 5 avril 2011 à 11:44 | da fily (#2745)

    Bekamisy,

    il faut être animé de francofolie pour n’être que francophile invétéré. Ce n’est mon cas, ma francophilie se mesure et se situe ailleurs, dans des domaines bien éloignés, par bonheur, de sa politique extérieure, voir intérieur depuis peu.

    SEM l’ambassadeur est la partie émergée de l’iceberg, il est le rond-de-cuir de service, et des rondes et tournures, on sait qu’il est rémunéré pour. Rien de nouveau à l’ouest de Maputo depuis le retour de SEM l’ambassadeur. Le rôdage de ces messieurs de la diplomatie en matière de langue fourchue combiné à une acuité certaine et teinté de condescendance peut énervé les réfractaires à la diplomatie qui est l’essence même de l’inaction réactive, mais qui peut par levier ou réactions porter des fruits pas toujours attendus comme mûrs.

    La réponse donnée en matière de retenue des dirigeants malgasys à massacrer leur peuple occulte la réaction guerrière de Radidy lors des évènements de 2002, où on se souvient qu’il voulait en finir, et dans le sang. Son avis sur les clivages ethniques (ben voyons cela fera plaisir à Bekamisy) et religieux (petite pensée à Madagascan) est loin de refléter vraiment la réalité, qui l’arrange de toutes façons en l’état actuel. SEM l’ambassadeur esquive la question sur nos travers en matière d’application de la justice (car il y a sûrement beaucoup à repprocher), il les mets par contre en parallèlle avec les dysfonctionnements qui pourrait y avoir dans son pays, et à part la réaction médiatique sur la mise en examen de Rakotoarivelo, on est sur silence-radio sur les autres affaires de détention. On est il est vrai assez ciconspect surcertaines décisions de justice française quand celles-ci touchent les affaires politiques (Angolagate, les commissions sur les sous-marins pakistanais ou les immixtions de certaines personnalités juridiques proches (trop ?) des politiques...etc)

    Mais le volet le plus intéressant, et en cela SEM Châtaigner ne déroge que très peu à la tradition diplomatique française qui « nébule » entre une françafrique de toujours (faut-il rappeler la Côte-d’Ivoire ? et plus surprennant l’agitation épidermique qu’à provoqué Khadafi en parlant d’un secret sur mr Sarkozy et lui) et une France aux vélléités de rayonnement planétaire cher aux Lang ou autre F.Mitterand. Mais avec SEM Châtaigner, c’était sans compter sur son passif à l’AFD, antichambre de la tripatouille française à l’international, et son poste-clef qui en dit long sur sa nomination à Dago : responsable des relations stratégiques ! A l’instar d’un Boris Boillon qui s’est vite retrouvé brouillon aprés ses déclarations qui lui on fait prendre le bouillon en Tunisie, SEM l’ambassadeur de France devrait aguiser plutôt ses sens et son talent à redevenir l’observateur privilégié du sens de notre histoire, accessoirement apporter sa contribution à la cause malagasy entière. Il devrait arrêter d’être la continuité de cette diplomatie retors à la Guéant (soi-disant nouvelle donne qui a botté le train à mr BOckel) qui fait du tort à ceux qui considèrent que c’est un art difficile mais ô combien utile et qui doit contribuer à l’harmonisation des relations entre les PAYS et les PEUPLES.

    Ce serait dommage de conclure un jour que SEM Châtaigner ne fut que l’arbre qui cachât la forêt.

    • 5 avril 2011 à 12:38 | Madagascan (#1869) répond à da fily

      Da fily a dit :
      « Son avis sur les clivages ethniques (ben voyons cela fera plaisir à Bekamisy) et religieux (petite pensée à Madagascan) »

      L’Ambassadeur répondait que « Des clivages ethniques ou religieux existent, mais ils sont, c’est un avis personnel, loin d’être prédominants et initiateurs par eux-mêmes de violences sociales ou a fortiori sociétales. »

      Ce qui est clair, c’est que ce ne sont pas ces clivages qui ont initié la crise (mon avis est que la situation actuelle est due à un malaise persistant d’acteurs économiques fatigués de se faire ratisser par Ravalomanana), mais on voit clairement que ce sont ces mêmes clivages qui sont instrumentalisés par les acteurs de la crise.

    • 5 avril 2011 à 13:08 | Boris BEKAMISY (#4822) répond à Madagascan

      Da fily a dit :
      « Son avis sur les clivages ethniques (ben voyons cela fera plaisir à Bekamisy) et religieux (petite pensée à Madagascan)

      Da fily abonde toujours dans cette HYPROCRISIE avec laquelle lui et ses semblables sont nés avec....... mais personne n’est dupe.....

      IL y a en effet ce qui fait semblant ( ils sont fort pour faire semblant) de ne pas miser sur les clivages ethniques ( dans leur discour) mais dès qu’ils sont au pouvoir (2002/2009) ils n’hesitent pas à eriger le clivage-ethno-religieux comme OUTIL de Gouvernance qui a montré bien sûr ses limites......car selà n’amene que vers l’exil....

      Est-ce que les malgaches ne se connaissent pas encore ....ou bien ils ne peuvent pas ne pas comprendre que les malgaches dans sa majorité sont loin d’etre dupe pour ne pas comprendre leur maneouvre hypocrite.....

      Leurs discours politiques trancheront toujours sur ce qu’ils pensent vraiment et qu’ils sachent qu’on connait la musique et qu’on a pris des mesures necessaires pour <gerer< cette hypocrisie collective........

      De nareo ihany no manantsaina sy tia tanindrazana ee ! eto amin’ity firenena ity....

    • 5 avril 2011 à 14:05 | da fily (#2745) répond à Boris BEKAMISY

      da fily vous le répète Bekamisy : qui est vraiment hypocrite et fébrile sur la question ? En quoi êtes-vous différent de mes semblables, vous n’êtes donc plus malagasy, être malagasy se cantonne-t-il à être plus d’une région que d’une autre ? Je vous renvoie encore à l’abérration hier, de votre position sur cette question précise ou vous vous emmélez les pinceaux en incluant votre francophilie et vos origines.

      Si vous vous intérressiez un peu plus à ce forum, et essayez de savoir qui sont exactement les personnes derrière leur pseudo respéctif, au lieu de vous propulser animateur-suprême incontournable à tendance narcissique, vous seriez peut-être un peu plus circonspect sur mes supposées tendances et optiques sur ce que devrait-être le Magasikara d’aujourd’hui et surtout de demain. Je pense profondément qu’il y a matière et cause à changer, et ce n’est pas avec des avis comme le votre que nous grandirons ou verrons nos descendants grandir ensemble.

      J’ai été un des premiers à mettre en exergue l’unité indivisible de cette nation et de ce peuple. Ne déduisez pas trop vite (vous le faites systématiquement pour vous faire mousser) ce que vous vous imaginez dans votre vie. Je ne peux que vous renvoyer aux posts relatifs à ces aspects ethniques et sociétaux que j’ai laissé selon les sujets abordés. Je ne tiens pas absolument à ce que nous mesurions l’écart de nos Points de vue, mais essayez encore de mettre un peu plus pondération dans les analyses que vous me portez, et vous ferez un bond en avant, voir une concordance de point de vue.

      Le clivage est une preuve de vue plus que courte, c’est la base même de la ségrégation dans tous ces aspects qu’ils soient sociétaux ou économiques. Il n’y a rien de nouveau à dire sur nos origines respectives, Madagasikara étant une ile, les provenances ont été aussi bien multiples que lointaines parfois. Je ne vous ferai pas la leçon, mais l’ethnicité proprement dite, est scientifiquement une erreur de parcours, point. Et s’y référer pour se maintenir en place est une preuve flagrante de faiblesse, voir d’incapacité profonde.

      Vous n’arrêtez pas de revenir à la période 2002/09, seriez-vous sélectif quand vous obérez (volontairement ?) les choix politiques et administratifs du guide rouge de 1975 à 2006 où on a eu les applications éclatantes(!) du concept d’ethnicité dans la gouvernance ? Faisons le même point sur la question voulez-vous, car je vous sens encore fébrile. Avons-nous les mêmes souvenirs qu’il n’était question que de compétence et uniquement de celà ? Cherchez bien les erreurs et donnez-nous les réponses aux multiples disparitions de collaborateurs proches de l’Amiral, qui n’ont toujours pas trouvé de dénouement.

    • 5 avril 2011 à 14:52 | Boris BEKAMISY (#4822) répond à da fily

      Da fily,
      IL faut remarquer que c’est vous-meme qui nous entrainez toujours sur cette question ethnique, si vous ne voulez pas en parlez il ne faut pas l’evoquer avec mon Nom.....sinon j’ai beaucoup de corde dans mons arc sur cette question...je parlerai de ce sujet telle qu’elle est.....SANS HYPOCRISIE.....

      Pour votre gouverne , je ne me reconnais pas du tout dans le Ratsirakisme, je suis plus virulent que vous meme sur Ratsiraka qui a affibli plus que jamais l’economie cotière en faveur d’une centralisation à outrance et accelérée de l’economie nationale malgache......

      Amboanio (cimenterie) ,Sotema, secren, somasud ,les differents sucreries , les differrentes pecheries ect...ect ..ont eté reduit à néant grace au ratsirakisme....

      Et Ratsiraka a bien fait de se ranger du coté de Ravalomanana, je trouve celà logique....

    • 5 avril 2011 à 16:28 | da fily (#2745) répond à Boris BEKAMISY

      Repondez donc simplement à mes questions, je ne vous demande surtout pas d’être hypocrite, quoique sous votre apparence bravache, je me demande sincèrement si je peux avancer en discutant de la sorte. Et c’est moi que vous taxez d’hypocrisie !

      Beaucoup de cordes à votre arc de quoi ? Qu’est-ce que ça vient faire ici ? Vous voulez vous targuez d’être le plus fort, de quoi SVP ? En quoi Dr ? Par rapport à qui, à moi ? Peut-être car votre terrain fait plus penser à un traquenard vers lequel vous affectez d’attirer le chaland. Je décline et insiste, quelle cause mérite à vos yeux qu’on se tiennent debout ensemble tous ? Donnez vos réponses et arrétez de vous esquivez sur votre certitude de clivage ethnique qui sentent bon le siècle dernier.

    • 5 avril 2011 à 17:52 | Boris BEKAMISY (#4822) répond à da fily

      Quelles suceptibilité !!!

      Est-ce que j’ humilie Da fily quand je declare avoir des cordes dans mon arc......

      Ce n’est qu’une expression comme tant d’autres....

      Je suis pluridisciplinaire et j’ai un talent sur l’art du debat contradictoire mais je me suis gardé d’evoquer celà aujourdhui......mais Dafily semble le reconnaitre..

    • 5 avril 2011 à 19:23 | niry (#210) répond à Boris BEKAMISY

      Vous avez du talent pour botter en touche dès que DA Fily vous accule dans vos retranchements, oui ! Da fily et moi restons sur notre faim. Un débat contradictoire consiste souvent à répondre aux questions. Da fily attend toujours la réponse à sa question..

  • 5 avril 2011 à 11:50 | Gasy FIer (#387)

    Nul n’ignore l’hypocrisie de la France et de ses gouvernants si on parle de la situation à Madagascar. Se cachant derrière le soutien du dialogue malgacho-malgache, M. Châtaigner est très mal vu en étant présent dans toutes les démarches effectuées du côté du pouvoir actuel. Par contre, c’est rare qu’on le voit s’approcher des autres mouvances pour encourager les rapprochements.

    L’essentiel pour la france c’est uniquement ses propres intérêts (Colas, Henri Fraise, STAR, Madauto, SICAM, etc...) ainsi que les intérêts des opérateurs Karana naturalisés français (Sipromad, etc..

    Ce qu’elle ignore, c’est que tant qu’il y a instabilité politique, ces Stés vont par la suite être instables aussi.

    Sur le plan économique par contre, la France trouve toujours du profit en divisant pour régner dans ses anciennes colonies car les business sous terrains, la corruption etc.... vont bon train

  • 5 avril 2011 à 12:24 | Rabe (#3378)

    ...avant ce sont les vazaha qui sont venus pour :
    - tuer nos grand parents (combien de mort pour qualifier ces massacres de carnage et de crime contre l’humanité ?)
    - voler nos richesses et arnaquer nos compatriotes
    - coloniser notre pays
    - demander ou forcer nos braves enfants de défendre la France durant les guerres et de ne pas les reconnaître, juste après, car ils ne recoivent pas les mêmes traitements que ses amis francais (euh oui le colonisateur qui nous suce et continuer de sucer devient un ami des tirailleurs)
    ...et cette invasion et dictature francaise dure 60 ans (le temps qu’il faut pour creer, formater des rajakobazaha)
    ...maintenant, cette pratique francaise n’a pas changé. Elle veut toujours s’accaparer de la richesse de ses pays colonisés mais au lieu de se mettre au devant de la scene, ce sont les rajakombazaha qui occupent l’ecran

    ...je ne connais un anti-colonialisme et anti-imperialisme pur et dur que Sareraka (il suffit d’ecouter toutes ses chansons)...mais il est où actuellement ?...c’est lui qui nettoie les chaussures ou rangers des 15 agents secrets avec l’aide de ramarosahona...c’est pour vous dire que le renik trouve toujours ses comptes...car c’est entre les Manankasy et les rajakombazaha

    ...si vous voulez vraiment apprécier la réalité du rapport des forces politiques, il faut que tout le monde, sans exception, rentre à Manankasintsara et participe à l’election

    ...une election sans la participation de TOUS n’est qu’une mascarade

    Les Manankasy ne sont pas dupes !

    • 5 avril 2011 à 14:21 | mpitily (#1212) répond à Rabe

      Depuis 2002, Ratsiraka n’avait participé à aucune élection à Mada mais cela ne vous avait pas empêché de légaliser la réélection de Ravalo et les résultats des autres élections que celui-ci avait organisé.

      Maintenant que c Ravalo la principale victime, vous vous évertuez à nous sortir votre argument « bidon ».

      Madagascar peut continuer à vivre sans Ravalo et sans Radidy. Ils ont suffisamment de passifs pour justifier leurs mises à l’écart. Pas d’impunité pour nos anciens dirigeants fossoyeurs de Madagascar.

    • 5 avril 2011 à 20:03 | namanatol (#5321) répond à Rabe

      merci, rabe ! 100% avec vous ! en espérant que les« savants vantards » de ce forum en prennent de la graine !

  • 5 avril 2011 à 12:25 | Madagascan (#1869)

    Échanges épistolaires intéressants avec l’Ambassadeur de France. Nous pouvons remercier les trois protagonistes pour l’exercice, fort intéressant.

    Ndimby et Patrick taxent M. Châtaigner de langue de bois, je ne suis pas forcément d’accord. Je trouve un certain nombre de ses réponses assez piquantes, je dirai même cyniquement réalistes.

    A propos de la feuille de route, tant décriée, l’Ambassadeur renvoie allègrement la mouvance Ravalomanana dans ses 22 : « On ne peut d’ailleurs manquer de constater que les critiques les plus vives émanent de ceux qui n’ont pas joué le jeu de la négociation et des nécessaires compromis ».
    Je l’avais dit ici plusieurs fois : On ne peut pas refuser de jouer ET critiquer l’arbitrage.

    C’est la réponse concernant l’implication de la Communauté Internationale à la résolution de la crise malgache que j’ai trouvé la plus cynique : « Face à la crise politique malgache, qui ne représente pas une menace pour la paix et la sécurité régionale (au sens de la Charte des Nations Unies), qui ne peut pas non plus justifier d’un devoir d’ingérence face à un drame humanitaire (comme en Libye ces dernières semaines), les partenaires de votre pays doivent nécessairement se placer dans une logique d’accompagnement et de recherche d’une solution politique acceptable par le plus grand nombre. ».

    En gros, M. Châtaignier nous explique qu’étant donné que Madagascar n’est pas une menace pour la paix dans la région, et qu’il n’y a pas de drame humanitaire à grande échelle, la Communauté Internationale n’a pas à intervenir activement. Evidemment c’est enrobé de beaucoup de sucre, mais je trouve cette réponse assez cynique malgré tout.

    Ceci dit, prenons le scenario inverse : La Communauté Internationale décide d’intervenir à Madagascar. Quelles seraient les réactions ? Madagascar est un pays très nationaliste, et je parierai bien un bon sac de pistaches grillées que la grande majorité des politiques crieraient au scandale. Ainsi sont les malgaches : Ambivalents. Désireux de bénéficier de l’appui de l’extérieur, et jaloux de leur autonomie. Cela serait d’ailleurs un sujet intéressant, cette schizophrénie des politiques malgaches, toujours prompts à tendre la main, mais tenant un discours ultra-nationaliste.

    Par contre, lorsque M. Châtaignier évoque les « violations des principes de la démocratie, des droits de l’homme ou de la bonne gouvernance », il répond qu’il ne faut pas « caricaturer à l’extrême. Il faut garder le sens des proportions : les violations des droits ne sont pas érigées en système à Madagascar ».
    Sur ce point-là, je suis assez d’accord avec l’Ambassadeur de France, en tout cas d’accord sur le fait qu’il faille garder le sens des proportions. Je pense que M. Châtaigner voulait dire qu’en comparaison avec d’autres pays, la situation, bien que largement imparfaite, ne peut être qualifiée ainsi.
    Malgré tout, il cite les problèmes suivants :
    - Les dysfonctionnements de la justice
    - La persistance d’un système de castes discriminatoire
    - La situation très préoccupante du système pénitentiaire

    Mon avis est que les dysfonctionnements de la justice et la situation du système pénitentiaire ne sont que les arbres qui cachent la forêt, ou plutôt que des symptômes et non la cause. La véritable cause, à mon avis, se situe plutôt au niveau du deuxième point, et plus généralement au niveau de l’extrême faiblesse de la notion d’intérêt général. Mais comment se soucier de l’intérêt général, lorsqu’on est formaté pour penser avant tout à sa famille, à ses proches, à son village, ou pour reprendre les termes de M. l’Ambassadeur, à sa caste ?

    Tant que les malgaches n’auront pas digéré la question de la nation malgache, de sa composition, de son histoire, ce pays ne pourra pas avancer.

    • 5 avril 2011 à 13:34 | ZOZORO (#5338) répond à Madagascan

      Ma machine m’avertit alerte au spam !!

      Ouuf, ce n’est qu’un scan qui scanne très mal. heureusement pour moi.
      cf : 95% des malgaches font comme si de rien n’était...

    • 5 avril 2011 à 13:55 | Jipo (#4988) répond à Madagascan

      Clap Clap Clap .

    • 5 avril 2011 à 15:24 | Madagascan (#1869) répond à ZOZORO

      Avec ce type de commentaire stérile, le rapport signal sur bruit de cet espace d’échange est en train de baisser.

    • 5 avril 2011 à 15:59 | rakotopitazana (#4820) répond à Madagascan

      Madagascan !
      « à propos de la feuille de route tant décriée......... »
      C’est juste, c’est vraiment très cynique, et j’ajoute hypocrite, de la part de l’ambassadeur, parcequ’il fait semblant d’oublier ou d’ignorer que Simao n’a pas pris en considération les propositions des 3 mouvances, et a même carrément refusé de prendre les amendements apportés par ceux-là, sous prétexte qu’ils n’ont pas paraphé la FR
      Vous dites « on ne peut pas refuser de jouer et critiquer l’arbitrage » :
      pour rester dans la logique, Madagascan, c’est pas la peine de jouer qu’on on constate la tendance manifeste de l’arbitre à avantager l’équipe adverse ! c’est idiot de vouloir quand même jouer quand on sait d’avance qu’on va perdre.
      Et je voudrais aussi vous rappeler que Simao n’est pas venu arbitrer mais pour être médiateur.

      Mais je suis d’accord avec vous quant à la question de la Nation Malgache, de sa composition et de son histoire

  • 5 avril 2011 à 13:03 | Rakotoasitera Fidy (#2760)

    Que Chataigner a raison d’evoquer le Vietnam .. qui a infligé une sévère défaite à la France à Dien Ben Phu

    Et comme il le dit si bien : le problème malagasy ne se règlera qu’entre malagasy , donc si on suit bien sa logique Chataigner va de ce pas sermonner
    Sarkozy pour lui signifier de ne plus foutre son nez chez Bekamisy

    • 5 avril 2011 à 14:00 | jack-no (#1477) répond à Rakotoasitera Fidy

      bonjour,

      Dien Ben Phu a été une époque tragique, l’armée trahie par les politiques, notamment pour le 1° RCP, qui a payé un lourd tribu. régiment dont j’ai eu l’honneur de porter ses fourragères pendant 16 mois en 1967-1968.

      je ne crois pas que Mada sera le théâtre de la 4° guerre de sarko pour libérer le peuple malgache, vu que c’est lui qui a mis le putschiste au pouvoir.

      jacques

  • 5 avril 2011 à 13:50 | jack-no (#1477)

    bonjour,

    chataigner n’est rien. il n’est pas ambassadeur, conformément aux dispositions internationales.

    c’est la première fois qu’un pays fasse habiliter un ambassadeur, arrivé quelques heures avant le coup d’état (le voyage dure plus de 10 heures), par un putschiste. cet exploit est à faire inscrire dans le Guiness.

    d’ailleurs ces putschistes ne sont toujours reconnus par aucun pays.

    quand cet énergumène dit que la feuille de déroute est l’oeuvre de Chissano, c’est faux. c’est rajoelina avec la complicité de chataigner qui ont piegé Simao, et obligé à signer cette feuille pré-établie.

    il ne faut pas prendre les enfants de la campagne pour des canards sauvages.

    jacques

    • 5 avril 2011 à 14:40 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à jack-no

      jack-no/jacques,

      N’essayez pas de jouer dans la cour des GRANDS.

      Cet Ambassadeur était prévu depuis un certain temps,de la période de Monsieur le Président Marc RAVALOMANANA,au moment du sommet de la Francophonie, au CANADA.

      Il était Directeur du Cabinet de Monsieur le Ministre de la Coopération.

      Basile RAMAHEFARISOA

      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 5 avril 2011 à 16:23 | Boris BEKAMISY (#4822) répond à jack-no

      Jackno=Jacques,

      jacques , jackno,

      Qu’est-ce qu’on ne dira plus sur ce RAJOELINA....

      Decidement , qu’est ce qu’il fort ,très fort ce Rajoelina un ex-DJ Bac_3 mais qui arrive à pieger un diplomate chevroné comme Dr SIMAO et un ExPresident de Republique de notorieté internationale comme CHISSANO qui accepte de presenter une Feuille de Route de Rajoelina à la reunion du Troika de la SADC et qui va encore presenter cette FR à une reunion extraordianire de l’ensemble des pays de la SADC.....

      Finalement Jacques Jackno vient d’avouer que ce Rajoelina est PUISSANT malgré son Bac_3,5 car il arrive à pieger le monde entier ou la CI toute entiere....

      On aura tout vu sur ce forum....

    • 5 avril 2011 à 16:45 | jack-no (#1477) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      basile,

      ne joue pas dans cette cour des grands, dont tu ne connais pas les règles. et prends des cours de diplomatie internationale, et tu apprendras que chataigner est un non droit.

      prend un billet et va voir la vie que tes concitoyens malgaches mènent.

      jacques

    • 5 avril 2011 à 17:06 | jack-no (#1477) répond à Boris BEKAMISY

      boris,

      un bac - XX suffit amplement et est même souhaitable pour lui donner de l’importance et le manier corvéablement.

      rajoelina s’était fait remonter les bretelles après avoir signé Maputo. il a renié sa signature sur ordre. dès qu’il y a un problème, il se rend à Paris ou à la Réunion pour recevoir des instructions.

      rajoelina s’imagine d’avoir un bas bien garni en France, il se trompe. à sa fuite, il ne trouvera que des crottes, le ménage aura été fait, et lui aura été refait.

      pourquoi crois-tu qu’à sa dernière visite, Simao était accompagné par madame ? il est très facile de se faire piéger par le dessous de la ceinture. surtout si il s’agit d’une ado vierge de 15 ans. je te rassure ces mésaventures ne me sont pas arrivés, mon beau-frère m’avait prévenu à Ivato de me méfier.

      jacques

    • 5 avril 2011 à 17:29 | Boris BEKAMISY (#4822) répond à jack-no

      jacquettes

      C’est du n’importe quoi ....on dirait que vous avez epuisé vos âneries....

  • 5 avril 2011 à 15:21 | kajaha (#4730)

    "L’aide budgétaire à l’État malgache a ainsi été suspendue dès le mois de décembre 2008 suite à la découverte de certaines opérations extrabudgétaires liées à l’achat par Marc Ravalomanana d’un nouvel avion présidentiel....’’

    - Vrai ou faux ?

    « sans élections, il ne peut y avoir de démocratie, ni appréciation de la réalité du rapport de forces politiques… » : certains voulaient tromper l’opinion internationale par des meeting politiques (artistes, mercenaires politiques, des gens venant d’arivonimamo et d’antsirabe pour un meeting politique à tanà,...)

    Donc il faut une élection rapide

  • 5 avril 2011 à 15:24 | Albatros (#234)

    Eh !! Oui Mr Chataignier !!!.

    « C’est à Madagascar de trouver sa voie pour un développement durable et démocratique, en tirant peut être d’ailleurs mieux parti des leçons des expériences externes. »

    Vous avez oublier de dire : « Cela n’empêchera pas la Diplomatie Française (pas les Français !!!) d’oeuvrer en sous main pour défendre les intérêts des multinationales françaises ». Comme pour Bolloré en Cote d’Ivoire ou Areva au Niger.

    Pour le lycée de Fianarantsoa : C’est pas important. Circulez y a rien à voir !!. Comme dirait certain.

  • 5 avril 2011 à 15:53 | jojo (#3543)

    ...ai je bien lu !!! ... le francophobe Ndimby co interviewer de ... l’ambassadeur de France ? j’aurai bien voulu le nommer avec l’aide de tous les charmants sobriquets dont Ndimby depuis bientot 2 ans aimait a l’affubler mais il y en a trop...je n’ai pas pu faire mon choix... c’etait pourtant l’occasion mon cher Ndimby de lui dire en face tous le bien que vous pensiez de sa personne et de la position que ce haut fonctionnaire porte depuis 2 ans... mais non quelle ne fut pas ma deception !!! et oui meme le pourfendeur de la francafrique a du ravaler sa rancoeur et son taim-bava... un echange aussi police que celui la, sans relance, sans objection ni contradiction, bref digne d’un bon vieux journaliste bien francais forme dans les ecoles de journalisme a la francaise... mais bon ca ne manque pas de saveur quand meme...moi qui n’ai pas frequente MT depuis longtemps, je m’attendais a ce que ca saigne... du catche, des baignes et des placages hauts...il allait se faire secouer a en perdre une bonne soubique de glands le grand chataigner... au lieu de ca ? pipi de chat... il n’a meme pas eu a se retrancher derriere sa langue de bois... il faudrait peut etre que Ndimby aille voir du cote de la BBC ou des journalistes US pour apprendre ce que c’est que cuisiner un client... a moins que ce ne soit que de la couardise... a defaut de professionalisme... n’est pas journaliste qui veut...il y a ceux qui veulent bien diner avec le diable mais avec une longue cuillere... et ceux qui devisent avec leur adversaire avec la queue entre les jambes... voila pour la forme... pour le fond rien de bien nouveau sous le soleil sur la position de la france...

    • 5 avril 2011 à 17:02 | da fily (#2745) répond à jojo

      yerk !! re-v’là la tunique cynique jojo l’affreux qui fait swinguer les croûtons, le jerkman est sorti de son hibernation. Circulez, ça va saigner !

      Et vous jojo, pourfendeur de quoi je présume, toujours allumé et scrongneugneu sur toute la ligne ? Zazie dans le métro ou Toto en auto ont autant de consistance...be taim-bava an !

    • 5 avril 2011 à 19:51 | Rakitoza (#689) répond à jojo

      Jojo

      Sans doute Ndimby s’est adapté : langage et comportement de diplomate avec un diplomate !

      Grande différence s’il avait dialogué avec un pro-HAT comme ! Aurait-il fait le foza ?

  • 5 avril 2011 à 22:22 | Zafimaro (#3479)

    Malheureusement, il n’y a pas un gouvernement légal à Madagascar. Il y a un pouvoir de fait, dictatorial et barbare, issue d’un coup d’état militaire, que l’administration française appuis. Des sources internationales et nationales disent que c’est dans la malle arrière d’une voiture diplomatique française que le meneur du crime contre les institutions républicaines de Madagascar se déplaçait pendant les moments chauds de ses méfaits.

    Et voila ! Dans de telle circonstance, un ambassadeur français est envoyé pour acclamer, accompagner, et piloter la Haute Autorité de l’Etat (HAT.) Donc, c’est un ambassadeur HATif. C’est pourquoi, on dit que c’est un faux diplomate. Par ailleurs, ses actions et son langage confirment qu’il est un « diplomate HATif. » La langue de cet ambassadeur bidon Châtaigner est très adroite (maline et malveillante) et a-droite (UMP, Sarkozy et Bruni !) Vous n’avez pas besoin d’être le Pape Benoit XVI pour savoir qu’il ne faut pas fréquenter des gens pareils. Le Pape Benoit XVI avait raison de se méfier de leurs goujateries.

    Cette langue s’appartient plus a un serpent français (vipera berus ou vipera aspis, peu import, tous les deux sont extrêmement déceptifs et dangereux) qu’a un Chat Teigneux. Mais comme il n’y a pas de serpent venimeux d’espèce endémique a Madagascar (seulement des espèces importées par Air France), l’image d’un Chat Teigneux est plus appropriée pour les gens de peu d’imagination comme les véhéments fonctionnaires de l’administration Mal Gâche (lire Rajoelina, citoyen français d’origine Mal Gâche etc.) et leurs entraineurs (ou plutôt entraineuses) de l’administration française.

    Voici un exemple frappant : — Notre seule politique est celle d’un appui au processus de sortie de crise inter-malgache, à travers la mise en place d’un processus de transition conduisant à des élections observées internationalement et donc aussi transparentes que possible. Toutes les démarches que j’ai conduites depuis mon arrivée à Madagascar … et patati et patata !
    Il est ici pour appuyer le pouvoir HATif à obtenir une légalité volée. Il est ici pour mettre en place un processus de transition (HATif) conduisant a des élections qu’il va observer (avec les autres francophones qui ont intérêts à le suivre), et qu’il va déclarer transparentes.

    Son excellence, monsieur l’ambassadeur HATif disait : — Les problèmes de votre pays, pas plus d’ailleurs que les solutions, ne peuvent venir de l’extérieur, ni de Paris, ni de Washington ou encore de Pékin ou Pretoria.
    Il faut lire : rester pauvres et malheureux et la France vous aidera avec les miettes des butins économiques que les intérêts français vous soustrairont a Madagascar. Mais si vous tentez de vous soustraire à notre pratique pirate, la France organise un coup d’état et la France envoi des Chats Teigneux pour s’occuper de vous.

    Et son excellence, monsieur l’ambassadeur HATif de continuer : — C’est à Madagascar de trouver sa voie pour un développement durable et démocratique, en tirant peut être d’ailleurs mieux parti des leçons des expériences externes. Je me réfère au décollage économique foudroyant de pays comme le Viet Nam, l’Indonésie ou le Brésil dont personne, il y a 20 ou 30 ans, ne pensait qu’ils arriveraient à devenir des pays émergents.
    Il faut lire : (1) le Viet Nam est trop forte pour les français. On s’est fait rôtir là-bas. Mais on peut se permettre des 29 Mars 1947 et des 29 janvier 2009 à Madagascar, alors on continue. (2) L’Indonésie est en majorité musulmane et indépendante. On ne peut pas y créer des divisions religieuses entre catholique et protestant. C’est pourquoi la France s’applique à diviser pour régner à Madagascar. (3) Le Brésil a une puissance militaire capable de déterrer la puissance conventionnelle française. On ne peut pas empêcher le Brésil d’avoir des relations économiques égales avec la Chine. C’est pourquoi la France s’applique à élargir le monopole de ses intérêts, comme Total par exemple, a Madagascar.

    Les Chat-Teigneux ne sont pas les bienvenues partout et ailleurs parmi les gens qui se respectent. A prévue, tôt ou tard un gouvernement légal et légitime sera rétabli a Madagascar et … adieu les intérêts mal-acquis et HATifs des Chat-Teigneux.

  • 6 avril 2011 à 03:21 | Rabe (#4031)

    Je vais être bref.
    Une chose dont nous devons être conscients:nous Malgaches ;
    à Madagascar et dans toute l’Afrique Francophone , tous les politiciens sans exception ont pillé leur peuple, ont plus ou moins triché ses peuples.
    La seule différence est que la plupart qui sont soutenus par la France, investissent leur argent en France et non dans leurs pays:Bongo, Tantely Andrianarivo et autres. N’oubliez pas, ils ont aussi soutenu Ratsiraka car son butin est en France.
    Particularité de Madagascar : Tous nos politiciens sont bi-nationaux : Français d’abord, Malgaches après. Pour diverses raisns que je ne cite pas, ils n’ont pas pu faire autant de fortune qu’ils voulaient en France. Alors , ils viennent piller les Malgaches avec le soutien de la Métropole et d’autres pilleurs.
    Le peuple souffre.
    Eux, quand ils auront assez d’argent, ils vont tout envoyer en France. On ne peut pas les poursuivre car ils sont Français. Ce qui ne sont pas bi-nationaux et qui investissent leur bien à Madagascar, on peut les assasiner ou les mettre en prison. On peut dilapider ses avoirs, car dénoncés par l’ancien colonisateur.
    Comment le Bianco peut vérifier les avoirs des gens qui ne payent pas d’impôt avec leur fortune à l’étranger.
    Je ne vais pas relever tous les points mais M. JMC parle du Brésil. C’est là où il y a le plus de disparité de richesse : Les Noirs et les indigènes dans les Favelas, très pauvres. La même chose en Inde, avec les castes, sans parler des statistiques en France qui annoncent les plus pauvres sont les immigrants venus d’Afrique.

    Réflechissons.

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