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Sport

Olivier Razafindranaivo

Je ne brigue pas une place de ministre

lundi 5 mai 2008
Olivier Razafindranaivo n’est pas alléché par un poste de ministre.

Olivier Razafindranaivo, ancien DTN de l’athlétisme (2001-2003) avant de repartir en France, a livré le bilan de sa mission au pays. Interviewé au sujet des « on-dit » qui gravitent autour de sa présence, il les a démentis. Ce ne sont que des rumeurs. C’est le problème de celui ou de ceux qui les ont semées, a-t-il déclaré.

Madagascar Tribune : Des bruits courent que vous auriez dû être nommé ministre, sont-ils fondés ?

- Olivier Razafindranaivo : Le remaniement est une simple coïncidence avec ma présence au pays. Je n’avais aucune intention de devenir ministre. Et même si le Président Ravalomanana me l’avait proposé, j’aurais refusé sans aucune ambiguïté. Je ne vais pas sacrifier ma brillante carrière pour un siège éjectable.

Le bilan de votre passage au pays ?

- Satisfaisant ! J’ai fini la mission que le Comité Exécutif National m’a confiée. Je tiens à préciser que c’est le CEN qui a offert les dons remis à l’Ens. Je suis chargé en tant que président de les remettre, et ce devant des témoins dont le président de l’université, les enseignants, les étudiants, et les journalistes. Comme çà, c’est plus sûr que les effets sont arrivés à destination. L’Ens est choisie pour être une entité à caractère national. Le CEN a décidé de ne pas subvenir, ni à un club, ni à une discipline, ni à une localité, afin d’éviter toute spéculation. Sur le plan académique, beaucoup d’échanges ont pu être faits avec le monde universitaire et sportif. J’ai fait un séminaire de méthodologie avec les étudiants en 5ème année d’Eps, puis une table ronde avec les Dtn du rugby et du tennis. Ces rencontres ont permis d’identifier les difficultés afin d’envisager les actions possibles et les éventuelles subventions dans le futur. On a évoqué tous les problèmes avec une esquisse de solutions.

Votre impression sur le sport au pays ?

- Je vous livre mon constat personnel, et non en tant que président du CEN. On gère le sport au quotidien sans une politique bien définie. Je pense qu’il serait mieux d’élaborer les propositions de politique sportive au niveau même des fédérations lesquelles sont élues pour 4 ans. Ces derniers exercent un mandat plus durable qu’un ministre. A partir des propositions émanant des fédérations, les députés peuvent choisir et ratifier ce qu’ils jugent idéales et efficientes.

Et le cas de Berlioz aux JO ?

- Je suis convaincu que le président de la République va faire quelque chose pour que Berlioz aille à Beijing. J’aurai compris le forfait de Berlioz si le pays dispose d’au moins 100 athlètes valables pour les J.O.

Comment voyez-vous la suspension du ministère des Sports ?

- Ce qu’a dit le président n’est pas faux. En effet, beaucoup d’autres choses sont prioritaires par rapport au sport. Moi aussi je pense comme lui, mais à sa place je n’aurai pas dit cela publiquement. Il s’agit d’un propos qui aurait choqué plus d’un. Le dicton confirme que toute vérité n’est pas bonne à dire. Les adolescents et les jeunes pourraient interpréter cette logique d’une autre manière dont la portée peut être difficile à quantifier.

Recueilli par Razaka Oliva

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