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Divers

JIRAMA : on s’en remet au ciel

vendredi 4 novembre 2011 | Valis

Ce jeudi 3 novembre, la JIRAMA a décidé de faire appel à la presse pour constater de visu le tarrissement des réservoirs d’eau à Mantasoa et à la centrale de Mandraka. D’une contenance de plus de 125 millions de m3, le lac de Mantasoa qui alimente la centrale de Mandraka ne dispose plus que près du tiers, soit 43,9 millions de m3 d’eau. Le responsable de la centrale d’Andekaleka précise que la côte d’alerte, qui est d’environ 39 millions de m3, est proche et qu’en dessous de ce seuil, la centrale de la Mandraka ne peut plus fonctionner ni fournir que très peu d’énergie électrique. Bref, la catastrophe menace réellement la capitale et ses environs. Les quelques pluies des derniers jours ne changent pas grand chose à la situation, et il faudrait pratiquement un mois de pluies pour retrouver une situation satisfaite.

Les délestages seront donc de plus en plus intenses et leur fréquence sera plus étendue. La JIRAMA ne peut rien faire ajoute ce responsable, car jusqu’ici les conditions atmosphériques ne permettent pas la provocation de pluies artificielles.

Du côté de la Météorologie, on annonce toujours de la chaleur et on promet des pluies avec la formation de la zone de convergence intertropicale, sans vraiment indiquer de date. En attendant, la JIRAMA et les consommateurs ne peuvent que s’en remettre au ciel, après avoir constaté les dégâts causés par la déforestation et l’inconscience.

8 commentaires

Vos commentaires

  • 4 novembre 2011 à 08:22 | citizen (#6026)

    Si cette logique de « DETOURNER » l’argent destiné à la préservation/restauration de l’environnement vers la mise en œuvre d’ateliers, l’élaboration de stratégies/planifications et l’engagement des consultants, tout EN MARGINALISANT LES ACTIONS SUR LE TERRAIN, il n’est pas étonnant de voir Madagascar s’assécher vite et que le climat du Sahel nous approche à grand pas.

    Les pressions contre les paysans déforesteurs, sans avancer des alternatives pour leur survie, ne font qu’empirer la situation. Par ailleurs, nos textes juridiques sur l’environnement ne conviennent plus aux réalités et devraient ainsi subir une refonte totale.

    mdcitizen@yahoo.fr

    • 5 novembre 2011 à 16:55 | Clavreul (#432) répond à citizen

      Bonjour,
      je ne sais si les Malagasy connaissent les textes régissant la possibilité pour des privés et notamment aux familles des fokontany d’obtenir un terrain sur le haut des tanety pour réaliser des reboisements familiaux.
      Il s’agit des ZO.DA. FARB Zones d’Aménagement en Faveur de l’Arbre. Ces textes juridiques permettent aux famille de reboiser 50X 50m chaque année à condition de réaliser des pare-feux autour de la parcelle.
      Si cette disposition était largement connue et diffusée dans toutes les régions, les communes et les Fokontany beaucoup de problèmes liés à l’environnement seraient réglés à Madagascar.
      Lors d’un atelier avec les Eaux et Forêts et avec l’appui d’une ONG ( projet FAO PNUD) nous avons réalisé tout le matériel didactique illustré pour développer cette méthode de sensibilisation et de formation pour ce type de reboisement.
      Actuellement , j’ai toujours une copie de ces supports que je tiens à la disposition des services forestiers et des communes pour relancer ce programme peu coûteux et très efficace.
      Un des objectifs de ces reboisements étaient de lutter contre l’érosion et de recharger les nappes phréatiques . Avec de petits investissements il est possible des faire jaillir des sources et d’éviter l’ensablement des rizières.

      Ce programme permet aussi de procurer du bois d’énergie et de lutter contre la pauvreté.
      Pour les personnes intéressées voici mon adresse Mail
      jean-yves.clavreul@wanadoo.fr

  • 4 novembre 2011 à 08:23 | elena (#3066)

    Ah !si Omer pouvait aussi nous amener la pluie !

    heu,il ne faudrait pas trop lui demander non plus,il a déjà beaucoup à faire.

  • 4 novembre 2011 à 08:39 | nrandria (#6114)

    Quelques commentaires qui ne critiquent pas, mais qui, j’espère, permettront d’avancer :
    A t’on un état des lieux à la JIRAMA pour dire quels quartiers vont être touchés, à quelles heures, et pendant combien de temps ? Un système de téléconduite permet de le faire.
    Nous sommes dans un pays ou le potentiel énergétique est en principe hydroélectrique à 90%+ (on a fait toutes les études nécessaires d’ailleurs sur le sujet). Nous sommes en réalité à environ 10% maximum, et ce, depuis plus de 30 ans.
    Où en est-on avec les 130 millions de USD de la Banque Mondiale pour la rénovation du réseau électrique ? L’argent a t’il été utilisé en totalité, et sinon pourquoi l’a t’il été ? (acheter des 4*4 par exemple ?).
    Pourquoi continue t’on a faire de la démagogie sur les origines des problèmes de la JIRAMA en disant que ce sont les salaires des expatriés qui ont plombés les comptes, alors qu’ils ne représentent pas forcément grand chose par rapport au total des recettes et qu’en plus, ils étaient en partie payés par la Banque Mondiale ?
    Suggestion finale : pourquoi ne pas publier les comptes détaillés de la JIRAMA avec des notes explicatives pour montrer ou vont nos règlements de nos factures ? Après tout, c’est une société publique.
    Un indice, depuis des années, il est de tradition que les sociétés d’état financent les activités des gouvernements. Et quand on n’arrive plus à différencier les comptes de l’état de certains comptes personnels (sans citer personne mais suivez mon regard)...

  • 4 novembre 2011 à 09:32 | Ikelimalaza (#5896)

    miandry rôpilana ho tonga izaho e
    hitondra taratasy avy aminao e
    anefa hatramin’izao tsy mbola tonga foana izy
    sasa-miandry aho, ny lohako efa miha-sola

    Ho ela velona anie enao kamarady hajaina !

  • 4 novembre 2011 à 11:45 | Jipo (#4988)

    Bonjour dejà vu , mais pour ceux qui ne l ’ auraient pas vu :
    http://www.youtube.com/watch?v=JOl4vwhwkW8&feature=player_embedded

  • 4 novembre 2011 à 15:36 | max 2 (#4167)

    La Jirama essaie d’expliquer le motif de la coupure d’électricité et de l’eau mais ces explications ne semblent pas être convaincantes pour les victimes.

    Selon des indiscrétions au niveau de la direction générale de la Jirama, cette société d’Etat malgache enregistre également des pertes pour des pratiques malsaines des certains gens.

    « En ne citant que les vols de câbles et des carburants de la Jirama, ainsi que les factures impayées au niveau des ministères, nous savons que des clients truquent également le système de comptage au niveau du compteur de la Jirama pour ne pas payer leur consommation réelle. Mais nous n’avons pas encore de moyens pour éviter cette fraude. Plusieurs gens qui utilisent des bâtiments publics ne paient pas non plus de l’électricité et de l’eau », a expliqué à Xinhua un haut fonctionnaire de la Jirama sous couvert d’anonymat.
    texte repris dans Afriquinfos ce matin

    Selon les données de la Jirama, 31.500 mètres de câbles d’une valeur de 475 millions d’Ariary (1 dollar équivaut à 2.000 Ariary) ont été volés depuis le début de cette année.

    Un économiste malgache a expliqué que la monopolisation du secteur eau et électricité à Madagascar par la Jirama est le fond du problème entre elle et les consommateurs. « Ce problème sera levé si ce secteur contient des concurrents puissantes comme dans le secteur télécommunication ».

    La Jirama totalise 114 centres de production électrique, dont 100 sont alimentés par des groupes thermiques diesels, tandis que les restes sont alimentés par des centrales hydroélectriques.

    Vous pouvez déjà virer le dircom, car incapable !! comme le fait remarquer la personne ci dessus il est tout à fait possible de communiquer sur les délestage avec des horaires, Pourquoi éclairer tous les soir le Palais de la Reine ! entre autre !!! Les n° vert de jirama sont déconnectés dès qu’un problème survient, pourquoi ? Est ce que Jirama paye les pétroliers afin d’alimenter les centrales thermiques ? Pourquoi certaines entreprises privées payent leur facture et pas d’autres ? Pourquoi le quartier de la présidence n’est jamais coupé ? Nos facture pour perte de produits et mise à mal de nos machines, c’est pour qui ?

  • 7 novembre 2011 à 16:31 | ErnRAZ (#5140)

    Chaque année c’est la même rengaine. C’est lors de la saison de pluie qu’il faut commencer à prévoir la sècheresse :
    - gérer en temps réel réel le deversoir Nord (Ampasimpotsy) et le fermer en période de pluie (si en temps de pluie, le bassin versant autre que le lac ne suffisait plus, cela voudrait dire que Mandraka a dépassé ses potentiels) ; en cas de crue lors des cyclones on pourrait toujours ouvrir les deux deversoirs Est ;
    - fermer le deversoir Ouest, le bassin versant d’Ikopa doit être amputé de Mantasoa. L’alimentation en eau de Tana doit être assurée en priorité par les affluents naturels et en période de sècheresse par la Varahina depuis Tsiazompaniry (qui doit être géré en temps réel aussi et fermé en période de pluie).

    Etudes après études, la JIRAMA a toujours préferré les centrales thermiques aux hydrauliques. Et voilà où cela nous a amenés. Sahofoka sur l’Onive se trouve remis aux calendes grecqes ! Faute de volontés politiques.

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