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Politique

Objectifs et méthodologie du CNOSC

Incompréhension ou méconnaissance partagées

jeudi 26 août 2010 |  1627 visites  | Valis

Les chefs de partis et d’associations politiques adhérant à l’accord du 13 août d’Ivato ont noté dès la première demi-journée une certaine confusion ou une mauvaise organisation de la réunion. Ils n’étaient pas informés de l’ordre du jour ont-ils fait part aux journalistes et c’était un peu le flottement. Serait-ce parce que les autres, c’est-à-dire, les trois mouvances ont boudé, se sont-ils interrogés. L’impatience a côtoyé progressivement la déception et le pessimisme dans les esprits.

Quant aux trois mouvances, leur réunion de la veille a, apprend-on de leur part, concerné à préparer cette rencontre initiée par la Coordination nationale des organisations de société civile (CNOSC). Mais devant l’insuffisance des informations qui leur sont parvenues sur le programme, sur l’objectif et l’ordre du jour, d’autant plus que leurs chefs de file non plus ne sont pas plus informés que les chefs de partis composant les mouvances, ils ont préféré attendre et voir.

Aucun ordre du jour bien défini n’aurait donc été communiqué aux invités. En d’autres termes, aucun des groupes de partis et associations, pas même ceux de l’Espace de concertation politique (ESCOPol), qui ont été invités à cette rencontre n’a réellement compris les tenants et aboutissants de la réunion.

Interrogés cependant sur leurs impressions, les organisateurs de la réunion, à savoir le CNOSC et les Raiamandreny Mijoro, n’ont pas caché leur satisfaction. C’est encourageant et c’est une autre étape du processus qui est ici enclenchée font-ils comprendre. En fait, leur objectif est de faire rencontrer les chefs de partis et associations politiques, de provoquer le dialogue entre les protagonistes et acteurs de la crise. José Rakotomavo précise par exemple que « la CNOSC n’est là que pour faciliter cette rencontre et ce dialogue. L’initiative devrait venir des invités, tel l’établissement de l’ordre du jour, des thèmes et de la méthodologie pour arriver à un accord reconnu par les participants comme tel et qui sera à présenter à la conférence nationale. Bref une dynamique de groupe mais à une autre échelle ».

La CNOSC dispose entre ses mains de l’ébauche de l’ordre du jour, des sujets à discussion, et de la méthodologie à observer et à conduire la réunion mais c’est volontiers qu’elle laisse l’initiative aux partis qui doivent apprendre à discuter, à s’organiser, à s’apprécier et à respecter ce qui est convenu. Bref, une autre méthodologie que celle à laquelle tout le monde était habitué.

15 commentaires

Vos commentaires

  • 26 août 2010 à 09:28 | Parole (#2602)

    En d’autres termes, la CNOSC invite les partis à s’étriper joyeusement en espérant qu’il en sortira miraculeusement un accord ! On imagine ce que sera la conférence nationale...

    • 28 août 2010 à 03:16 | NY OMALY NO MIVERINA (#1059) répond à Parole

      Au préalable, suffisamment de temps à l’avance de Vontovorona, les organisateurs auraient dû demander à chaque entité de présenter un memorandum en 1 ou 2 pages sur un thème à réflèchir pou en discuter par 1/2 ou 1 journée lors de la reunion. Aux organisateurs de bosser et présenter les mémorandums de toutes les entités sous forme d’un cahier à tout participant et de les distribuer 2 ou 3 jours avant la reunion.

      Ce, pour éviter tout flottement, malentendu dès le commencement de la réunion et travailler illico-presto.
      De l’organisation pour la transparence des débats. Ce qui nous fait défaut tout le temps et source de complications relationnelles.

      Pas évident sûrement face aux coûts et surtout aux susceptibilités et au caractère reservé, typiquement malagasy, qui ne veulent pas dévoiler d’avance sa stratègie, sa tactique ou son tic-tac ... Un plan, un sujet qu’on veut discuter lors de la reunion suffit. Les détails, les précisions,... les critiques et autres, c’est verbal lors de la reunion ... C’est tout et aussi simple que çà !

      Un mémorandum çà peut se résumer en 1 mot,en une ligne. Plus efficace qu’1 ou 2 pages ... Plus médiatique qu’une entrée ou une présence tonitruante et tapageuse !

      C’est l’art et la manière d’attirer l’attention qui nous font défaut. Trop lourd. Déjà la courtoisie,... qui n’est autre que de la politique pure et dure.
      Les grandes gueules ? On les entend mais personne ne les écoute (...).
      « Tsy hifamaly amin’ny adala », hoy ny fitenenana.

      Les médias vont courrir après vous pour demander une explication du mot ou de la phrase courte et ambigüe que vous avez prononcée... pour en savoir plus, évidemment.

      Ce qui est lamentable : nous avons tout ce qu’il faut intellectuellement, politiquement,sociologiquement, mais nous avons des lacunes pour mettre en pratique ces valeurs.

      Ni Ratsiraka, ni Zafy, ni Ravalomanana, ni Rajoelina ne sont mauvais ou incompétents. Ils veulent servir.

      C’est à nous de les « surveiller », de les empêcher de faire des bêtises ... par nos mandataires socio-économico-politiques : chefs Fokontany, Maires, députés, sénateurs, chefs syndicats, ... Et nous ne savons pas comment utiliser et user ces pouvoirs et contre-pouvoirs.

      Ce n’est jamais une question de personne. C’est de la responsabilité de chacun de nous.

  • 26 août 2010 à 09:47 | zaka (#1418)

    C’est la différence entre ce qui était sérieux qui avait eu lieu à Addis Abeba ou Maputo et le manque de sérieux qui a actuellement lieu à Madagascar.
    - D’un côté (Maputo ou Addis Abeba), un souci d’organisation , un ordre du jour sur des thematiques précises : les postes à pourvoir dans un prochain gouvernement, la répartition des postes à responsabilité,,,etc
    - De l’autre (Cnosc,, ray amandreny mijoro et autres 80 partis politiques) le Blablabla,,(Handao indray iray olona hivory é,,, hinona no indray no hiresahina,,, Ho hita eo é,,) des gens venant d’horizons différents dont je suis sûr que les trois quart des gens ne savent même pas pourquoi ils sont là,, et les 90% ne s’exprimment pas.
    - C’est pourtant simple,, pour sortir rapidement de ce merdier,, organisez rapidement une élection présidentielle,, et celui ou celle qui sera apprécié par le peuple malgache conduira la nation. Si Rajoelina a toujours hésité à organiser cette élection, c’est qu’il a peur de se faire éjecter rapidement,, et par voie de conséquence, prendre le chemin de l’éxil,, comme qui vous savez. Sinon , si réellement comme il le prétend, il est là grâce au peuple (vahoaka),, il aurait déjà procédé à une élection depuis longtemps, malgré la constitution qui met en avant ce problème d’âge limite.

    • 26 août 2010 à 11:30 | HINDY (#1781) répond à zaka

      Vous dites qu’à Addis Abeba c’était sérieux mais cela n’a pas abouti à du sérieux.

      Peut être qu’avec une autre méthode à la malgache on aura du concret.

      En effet les politiciens trouvent de la suspicion partout. Dès la sortie d’un ordre du jour on se demande déjà qu’est ce qu’il cache. Il paraît que c’est cela la politique. C’est l’art de mentir et de suspecter tout le monde.

      Je pense que si les tenants du pouvoir actuel ne mettent pas des batons dans les roues des organisateurs quand la tournure des discussions leur sera défavorable, on s’acheminera vers une sortie de crise honorable.

    • 26 août 2010 à 11:54 | poiuyt (#584) répond à zaka

      On imagine aisément l’existence de voitures 4x4 avec un double fond rempli de billets, destinées aux têtes qui se dégageront du panier de crabes, pour les engager dans le soutien au joel président de leur république.

    • 26 août 2010 à 12:00 | poiuyt (#584) répond à HINDY

      Addis c’est du sérieux, cela comporte 4 signatures. Le joel putschiste renie le sien pour l’instant, sous la contrainte des militaires à la solde, qui eux-même sont sous une contrainte lointaine.

  • 26 août 2010 à 11:02 | Basile RAMAHEFARISOA (#417)

    ZAKA

    - Election présidentielle,dîtes-vous ???

    NON !!comme le report de cette fameuse conférence nationale,du bla-bla officialisé pour se jauger.

    Au moins,elle fait la promotion des grands hôtels et à côté,le peuple commence à crever de faim et les criquets arrivent pour dévorer « TOUT ».

    Encore à mettre sur le compte de Monsieur Andry RAJOELINA et du Gouvernement « solidaire » de Transition du Général Camille Vital/H.A.T.

    Election législative d’abord,seuls les députés élus dans différentes circonscriptions sont les « VRAIS REPRESENTANTS » du Peuple.

    Ces représentants,même pas parfaits pour les puristes,sont les portes-paroles du PEUPLE MALGACHE.

    Ils amenderont la « constitution suspendue » par fausse manoeuvre.Point barre !!!

    Basile RAMAHEFARISOA

    b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 26 août 2010 à 18:10 | mahery (#2468) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      Ils sont encore là les Députés élus,représentants du peuple, y compris les 13maistes.

  • 26 août 2010 à 12:09 | da fily (#2745)

    Râââhhhh, laissez-nous rire si c’était pas indécent !

    Incompréhension due, certainement à l’incapacité notoire de nos faiseurs petatoko.

    La longue tradition malagasy du petatoko, de l’à-peu-près et de l’aversion pour l’organisation, la plannification, substances négligeables aux yeux des locaux, qu’il faille systématiquement importer pour qu’elle prenne valeur ajoutée. C’est bien connu, le cliché tenace de l’organisation impéccable ne peut se concevoir à l’échelle locale, consternant de vérité.

    A quand le passage vers des vues plus modernes, évolutives et nouvelles dont a vraiment besoin ce grand corps malade qu’est notre pays ? Et essayer de nous convaincre que le bowdel ambiant faisant plus penser à une curée de basse-cour d’où il ne sortira que carabistouilles que réelles avancées, me fait penser qu’il n’y a plus grand monde qui se soucie de ce pays. Essayons, objectivement SVP, de trouver où est l’intérêt du peuple quant on compte au bas mot une centaine de partis qui se voudraient chacuns défenseurs de l’intérêt populaire !

    Si l’on en dénombre tant, c’est qu’il y a assurément trop de divergence à la base, et aucun consensus pensé pour l’aboutissement de quelconques projets, s’il en est ainsi of course : chacun érige sa chapelle pour mieux s’immiscer dans la querelles de clochers ! Une pierre de plus à l’édifice de la médiocrité, et ne me dîtes pas que la multiplicité des partis serait un reflet d’une quelconque démocratie, on nous l’a déja servi, azafady !

    • 26 août 2010 à 13:11 | che taranaka (#99) répond à da fily

      fily,

      Tsy misy fady...mais le résultat et la conséquence irréversibles c’est la guerre civile

      petatoko+bas-,cour=adilahin’omby !!!!

  • 26 août 2010 à 12:24 | che taranaka (#99)

    zaka,
    Mr TGV ne quittera le pouvoir que par la violence !Comme tous les autres avant lui mais peut-être que la guerre civile est le stade suivant à un coup d’état ?

    Suspicion,hypocrisie,mensonge,gabgie,vol,détournement,dilapidation...méthode de gouvernance de tous les régimes malgaches depuis l’indépendance...

    Les élites honnêtes n’ont plus droit de cité.Tout est flou .Ranjeva n’est même pas capable de ramener son frère voleur.
    Pour le reste je ne lui fait pas confiance .Impuissant devant les dérives de Deba qu’est-ce qu’il va faire de plus maintenant ?

    L’armée n’est plus le dernier rempart mais elle essaie plutot de participer aux charognes ! y compris Camille Vital !

    Les églises celà fait déjà longtemps qu’elles ont donné leur âme au diable !

    Et le peuple est comme un « faty entina amin’ny alina » !

    http://www.courrierdemada.com/mg/index.php?option=com_content&view=article&id=8724:fandalina--atsaharo-ny-gaboraraka-&catid=50:malagasy&Itemid=80

    • 26 août 2010 à 18:07 | mahery (#2468) répond à che taranaka

      Je suis optimiste, je crois que tout redevient dans l’ordre.Mais « nous » voulons un vrai dirigeant pour gerer la Transition.Après,tout le monde peut être Candidat,même les putchistes.
      Remerciement aux 3 movances.

    • 26 août 2010 à 18:23 | Gova (#4609) répond à che taranaka

      Je remarque que le CNOSC et les sociétés civiles organisatrices de la réunion a melangé vitesse et précipitation, hier. Ceci pourrait s’expliquer par le fait qu’elles sont plutôt interessées plutôt par le financement de l’organisation que par sa réussite. Par la suite, le problème avec les sociétés civiles malagasy ce que leurs membres visent aussi les places politiques alors c’est peut être voulu la zizanie d’hier pour mettre la confusion entre les politiciens.S’ils continuent cette méthode, on espère rien de la réunion qu’ils organisent. N’y a pas de différence à celle dirigée par le FFKM au début de la crise.
      Ce qu’il ne faut pas oublier « si nous n’arriverons pas à un accord, c’est sera la guerre, il n’y a pas d’autres alternatives ». Et qui récolteront les conséquences ? Tous les malgaches et surtout les jeunes qui doivent ramasser les pôts cassés demain.

  • 26 août 2010 à 18:29 | diego (#531)

    Bonjour,

    Le Mr. José RAKOTOMAVO, ex Big boss du l’Université de Diego Suarez et EX ministre de RATSIRAKA ? C’est un politicien, et les RAIAMANDRENY MIJORO aussi, on respire un peu, mais je m’excuse de ne pas me taire.

    1- Quelles sont les stratégies principales pour s’adapter aux contraintes ?

    Réponse :

    - La préparation de l’action et la poursuite des tâches.

    2- Décider signifie choisir entre plusieurs options ?

    - Réponse :

    - Une ambition très importante et le besoin de réalisation de soi perturbe le climat de coopération.

    Les erreurs sont généralement inévitables, mais il faut au moins bien et mieux se préparer à chaque fois que l’avenir du pays est en jeux….crise ou pas crise, d’autant plus qu’on patauge depuis plus d’un an dans une crise que même les initiateurs ne savent plus où mettre la tête….

    La 2e folie à éviter :

    - Ne pas ignorer les exigences de la Communauté Internationale.

    DJ ou pas DJ, la Communauté Internationale fonctionne comme elle veut, avec ou sans Madagascar….si elle ne nous reconnaît pas, on ne va nulle part…

    RATSIRAKA en sait quelque chose….

  • 26 août 2010 à 20:27 | che taranaka (#99)

    Gova,

    Comment on peut aboutir à un accord ?

    Quand tout est flou.Quand tout le monde veut faire de la politique ? major de promotion ou honoris causa !

    Mais tout le monde peut faire de la politique mais ça veut dire quoi POLITIQUE ?

    Dans un pays comme le nôtre politique signifie surtout « se servir et non servir » voilà le problème...

    La guerre civile n’était pas possible car les valeurs malagasy étaient encore importantes mais aujourd’hui qu’est-ce qu’il en est de ces valeurs ?.SUSPICION ?MENSONGE ?TROMPERIE ?JALOUSIE ?..etc

    Pour le reste,nos richesses minières creuseront nos propres tombes...

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