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Médias

Observatoire des médias

Ilontsera met en garde contre le risque de « radio de milles collines »

samedi 27 février 2016 | Mirana Rabakoniaina

L’observatoire des médias et de la communication à Madagascar, Ilontsera, a publié un communiqué de presse faisant part de ses préoccupations face à la situation des médias à Madagascar. Ilontsera constate que l’attention des médias se focalisent surtout sur les élections 2018, pas forcément sur les réelles préoccupations de la population. « La plupart des journaux et des médias (anciens et nouveaux), s’acharne soit à défendre becs et ongles le pouvoir en place soit à chercher à tout prix les moyens de l’abattre ».

Aussi domine actuellement selon Ilontsera « la surenchère aux images les plus violentes et choquantes, les titres les plus sensationnels ou au conditionnel, la Une la plus intrigante. Les incitations à la haine, les discours racistes, intolérants et sectaires, les propos diffamatoires à la limite de l’insulte passent librement sur les ondes. » L’observatoire des médias met ainsi en garde contre le « risque d’avoir non pas une, mais des « Radio des milles collines » ou Milles radio des collines, clochers et minarets... Et d’autres stations radio et TV continueront d’être saccagées et incendiées. »

Ilontsera demande la priorisation de l’adoption du Code de la communication lors de la prochaine session de l’Assemblée nationale. D’autant que « plusieurs problématiques restent entières dont les questions sur la diffamation, la préservation de l’identité, la présomption d’innocence, la qualification des délits de presse, la précarité du métier de journaliste, l’apparition de nouveaux modèles économiques des médias, le respect de l’éthique et de la déontologie, l’usage des réseaux sociaux, etc ».

Sur terrain, « le sexe, l’argent, la peur, la mort n’ont jamais fait autant vendre essentiellement dans les publications en langue malgache, les plus accessibles au Malagasy moyen, et librement visibles dans les kiosques même par les mineurs, les petits enfants qui vont à l’école ou traînent dans les rues. »

50 commentaires

Vos commentaires

  • 27 février 2016 à 09:14 | Noue (#2427)

    Voilà ce qui se passe quand il n’y a pas de loi ! Ny seza ihany no mahamaika sy ny vola , indrindra moa ny fiandrasana sy fangatahana fanampiana any ivelany mba hanaovana ny danin’kibony !

    • 27 février 2016 à 09:33 | Noue (#2427) répond à Noue

      Sa ve zao no atao hoe « liberté d’expression » ?

    • 28 février 2016 à 13:08 | Isandra (#7070) répond à Noue

      Les analyses de l’Ilontsera serait plus crédible, s’il avait touché mot les disinformations des médias publiques,....lesquelles privent la frange de la population les vraies informations, et sont aussi dangereuses que l’incitations à la haine,...

    • 29 février 2016 à 21:38 | jules (#2904) répond à Noue

      Pourquoi les médias seraient ils dotés de moralité ? ils seraient les seuls à Mada !!
      Ils représentent l’état de pourriture qu’est la société
      malgache aujourd’hui. Et l’état de Tana aussi par la meme occasion...

  • 27 février 2016 à 09:44 | Isambilo (#4541)

    La « Radio des mille collines » incitait à la haine entre communautés. Ce qui n’a strictement rien à voir avec le sensationnalisme et les titres polémiques des medias du monde entier.
    D’un côté il y a une démarche raciste. De l’autre une démarche commerciale. Les deux sont à condamner sans les mélanger.
    Un peu de rigueur ne ferait pas de mal.

    • 27 février 2016 à 09:58 | Noue (#2427) répond à Isambilo

      à condamner sauf qu’il n’y a pas de loi..

  • 27 février 2016 à 11:17 | Turping (#1235)

    - La radio et la presse sont les moyens d’expression de liberté normalement .Cela ne veut dire pour autant que la démocratie existe réellement ou règne sans ambages car même les journalistes qui sont supposés avoir diffusé des propos diffamatoires ont été emprisonnés d’avant d’être relaxé, comme l’étudiant en médecine Berija ,.....les manifestants que la préfecture ne donne pas d’autorisation quand il s’agit
    de menacer la sûreté de l’état en envoyant les éléments de l’EMMOREG.
    - Ilontsera demande la priorisation de l’adoption du Code de la communication lors de la prochaine session de l’Assemblée nationale.
    Pourquoi pas ? c’est une bonne initiative pour respecter l’éthique ,le code déontologique pour progresser surtout dans le sens des critiques à l’encontre des dirigeants s’il y a des dérives .Hier ,on a parlé du « méa culpa du Pasteur Lala Rasendrahasina » .Il ne faut pas que l’impunité ,l’immoralité règne dans ce pays .On attend davantage des critiques allant dans le bon sens où les informations médiatiques changent la mentalité pour aller vers le développement réel,intérêt collectif mais non pas vers les intérêts propagandistes restrictifs pour faire le commerce lucratif.

    • 27 février 2016 à 11:19 | Turping (#1235) répond à Turping

      Lire : avant d’être relaxés...

  • 27 février 2016 à 11:57 | betoko (#413)

    Selon Jean Jaques Rousseau « La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres » et je pense que c’est valable aussi pour les médias
    En 2002 , un prof de fac de Tamatave pro-Didier Ratsiraka disait en substance sur les ondes d’une radio libre , Chassez les merina , la radio a été fermée ,( Ce prof de fac a deux filles qui font leurs études à Bordeaux et c’est à un merina qu’il s’est adressé pour s’occuper de ses enfants )

    Ce qui suit je vous invite à le lire dans GOOGLE
    Mourad Bachir El Bouhali Devenez fan

    Ancien Directeur général de l’ODI, consultant, enseignant et essayiste

    La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres
    Publication : 20/01/2015 13h43 CET Mis à jour : 22/03/2015 10h12 CET

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    SOCIÉTÉ - La liberté d’expression est presque un pléonasme, puisque s’exprimer revient toujours à libérer quelque chose en nous. De même, il y a, a priori, quelque contradiction à vouloir limiter une liberté, puisque la « liberté » signifie l’absence de limites. Ou la liberté existe, et elle est sans limites, ou bien elle n’existe pas.

    D’aucuns considèrent la liberté d’expression comme la liberté la plus fondamentale puisque c’est la condition du respect de toutes les autres. Sans liberté d’expression, pas de débats démocratiques ! Mais l’étendue de la liberté d’expression demeure une question chaudement discutée. Où s’arrête la liberté de dire et de montrer ? A cette question, chacun donne une réponse reflétant la place qu’il accorde à la liberté d’expression par rapport aux autres droits.

    Plusieurs estiment que la liberté d’expression doit céder le pas dès lors que le propos offense. Certains délimitent la portée de la liberté d’expression à partir de leurs conceptions morales ou éthiques : ce qui heurte les valeurs morales ou l’éthique à laquelle ils adhèrent doit être censuré.

    • 27 février 2016 à 13:23 | elena (#3066) répond à betoko

      Selon Jean Jaques Rousseau « La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres "
      Vous êtes sûr de votre référence à Rousseau ?
      A votre décharge vous n’êtes pas journaliste !

    • 27 février 2016 à 14:08 | elena (#3066) répond à elena

      Je complète par la conclusion du texte cité par Betoko :
      "En réalité, la question des limites à la liberté d’expression provient d’une incompréhension de la notion de liberté elle-même. La liberté ne consiste pas seulement à pouvoir dire et faire tout et n’importe quoi, elle nécessite aussi d’assumer la responsabilité de ses actes. Même dans une société démocratique, certaines limites doivent y être apportées afin de donner toute son efficacité à l’exercice de cette liberté.
      Et, comme pour toute liberté, celle de l’expression est intrinsèquement limitée par la responsabilité de celui qui parle ou agit, autant d’actes qui portent ou non à des conséquences judiciaires.
      En somme, la critique - par la plume ou le dessin - est toujours la bienvenue quand elle est fondée, constructive, échangée sur la base du respect d’autrui... En revanche, l’insulte, la diffamation, le dénigrement... n’honorent jamais la liberté. L’expression peut devenir, hélas, un vecteur d’incitation à la haine et de propagande.
      Certes, l’homme aspire à l’infini, au sans-limite et la liberté d’expression en est un moyen. Mais cela ne peut constituer qu’un horizon, un idéal pour l’esprit, qu’il serait contradictoire de traduire en actes, surtout lorsqu’ils se révèlent offensants, blasphématoires ou a fortiori criminels"
      Mourad Bachir el Bouhali

      Le contexte : c’était à la suite des événements de janvier 2015 en France « Je suis Charlie »

      Une loi sur la communication, oui, mais s’il n’existe pas de sanction, et quand je dis sanction, il s’agit de l’appliquer, cela restera une loi comme toutes les lois de ce pays qui est encore un état de non droit sans force exécutoire (si ce n’est celles des puissances d’argent)
      Reste l’éthique personnelle du journaliste, qui fait qu’il a choisi cette voie, mais que pèse cette éthique quand comme le rappelle Mihaino, ils sont mal payés !!!!

    • 27 février 2016 à 16:40 | betoko (#413) répond à elena

      Est ce que j’ai raconté une bêtise ? Allez sur Google et lisez la suite . Jean Paul Sartre disait aussi presque la même chose , il disait " ma liberté s’arrête quand celle des autres commencent

      Liberté — Wikipédia
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Liberté
      En philosophie, en sociologie, en droit et en politique, la liberté est une ... liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres » (peut-être inspiré par John ..... Ainsi au XVIII siècle, Jean-Jacques Rousseau défendait un paradigme du bon ...
      ‎Liberté, Égalité, Fraternité - ‎Statue de la Liberté - ‎Liberté (philosophie) - ‎Liberté

      Commentaire d’un texte de Rousseau sur la liberté et la loi
      www.neoprofs.org › ... › Philosophie
      26 mai 2013 - 6 messages
      Rousseau commence par distinguer la liberté véritable de ... la liberté commune nul n’a droit de faire ce que la liberté d’un autre lui ... Ma liberté des uns s’arrête donc, comme le dit l’adage, là où commence celle des autres.

    • 27 février 2016 à 17:18 | elena (#3066) répond à betoko

      Quand on dit « selon untel » et en plus avec des guillemets, on s’attend à une citation de la personne. Rousseau n’a jamais écrit la phrase que vous citez, il ne faut pas confondre citation et idée.
      Mais vous parlez vous même d’adage, je dirai même plus maxime que tout le monde peut utiliser ,y compris l’auteur dont vous citez l’article.
      Tout ça pour démontrer la difficulté d’être journaliste : il doit être à la fois rigoureux et précis, dans son devoir d’informer. Je ne suis pas journaliste, mais j’attends quand quelqu’un me donne une info qu’elle soit véridique, si j’ai l’impression que ce n’est pas le cas, je recherche ailleurs et je fais des recoupements.

    • 27 février 2016 à 19:16 | betoko (#413) répond à elena

      J’ai rien inventé J J Rousseau l’avait bien écrit ,Cette phrase notre prof de Philo ne l’avait répété à maintes reprises , raison pour la quelle je l’ai encore dans ma mémoire presque 60 après . M’étonne qu’un prof de philo de cette époque ,une certifiée nous raconte des bobards

    • 27 février 2016 à 19:17 | betoko (#413) répond à elena

      J’ai rien inventé J J Rousseau l’avait bien écrit ,Cette phrase notre prof de Philo ne l’avait répété à maintes reprises , raison pour la quelle je l’ai encore dans ma mémoire presque 60 après . M’étonne qu’un prof de philo de cette époque ,une certifiée nous raconte des bobards

    • 27 février 2016 à 19:42 | elena (#3066) répond à betoko

      Allez à la source et relisez le social de Jean Jacques Rousseau.
      Et puis les souvenirs, 60 ans après ?!!!!

    • 27 février 2016 à 19:53 | elena (#3066) répond à elena

      ....relisez le Contrat Social de Jean Jacques Rousseau

    • 27 février 2016 à 23:56 | DIPLOMAT (#846) répond à betoko

      Et alors ?
      Est ce pour autant que cette citation est de lui ?

      Pffff....

      Non mais allo quoi !

    • 28 février 2016 à 05:50 | Dadabe (#9116) répond à DIPLOMAT

      Bonjour à tous depuis Morondava où il fait un temps de cochon : question liberté, je vous suggère de lire le philosophe écossais John Stuart Mill. Sa citation, à la manière d’un proverbe, a été mille fois reprise sous des formes plus ou moins variées, notamment par Jean-Paul Sartre.

  • 27 février 2016 à 12:15 | Mihaino (#1437)

    « Communication : code en stand-by » , article paru sur le site de l’Express de Mcar de ce jour nous éclaire un peu plus sur la situation du journalisme et des journalistes dans notre PAYS .
    Les différents médias , presse écrite , radios privées ou publiques , TV nationale ou TV privées , sites d’infos ...devraient respecter l’éthique et la déontologie de la communication surtout depuis l’apparition des NTIC qui ne cessent de se développer !

    • 27 février 2016 à 12:46 | betoko (#413) répond à Mihaino

      Selon certains journalistes malgaches , la liberté d’expression existe à Madagascar , mais pas la liberté d’informer . De toute façon si quelqu’un s’est senti diffamé , il y a le droit de réponse et surtout le tribunal . Pour quoi chercher la petite bête , il nous suffit de copier le CSA français

    • 27 février 2016 à 13:36 | Mihaino (#1437) répond à betoko

      Effectivement un organisme du genre CSA français pourrait être créé pour mettre des balises à certains journaleux de la presse écrite ou des médias audiovisuels .
      En parcourant certains articles de nos journaux , j’ai constaté que les vrais journalistes dignes de ce nom sont encore rares chez et ils sont mal payés, semble-t-il !!!! J’admets volontiers que le métier de journaliste reste difficile mais comme toute profession , ça comporte des risques et des avantages, ne serait-ce que le voyage ici ou à l’étranger aux frais de leur patron bien sûr !

    • 28 février 2016 à 05:56 | Dadabe (#9116) répond à Mihaino

      Bonjour Mihaino ; je précise que le CSA français concerne l’audiovisuel. Pas la presse écrite qui reste entirèment libre de ses propos (sauf diffamation auquel cas ce sont les tribunaux et notamment la 13e Chambre de Paris si mes souvenirs sont bons qui se chargent d’une éventuelle plainte). Le droit de réponse des personnes se sentant injustement mises en cause dans la presse écrite existe mais est strictement encadré.

    • 28 février 2016 à 12:02 | Mihaino (#1437) répond à Dadabe

      Bonjour Dadabé ,
      Dans la 2è ligne , j’ai mentionné« médias audiovisuels » ! Merci quand même pour votre précision .
      Dommage que votre séjour à Morondava soit gâché par le mauvais temps !
      Cordialement,

  • 27 février 2016 à 14:29 | Jipo (#4988)

    Bonjour.
    Ne peux que regretter les Samedis attendus avec impatience de Tonton Georges, les croustillants commentaires de Ndimby, une époque ou l’ « information » avait encore un sens, pour ne pas dire un intérêt digne de ce nom...
    Nous sombrons dans les « ladilafé », ragots de comptoirs du style celui de la gare ou assimilés.
    Après les zistoir de Q des « brebis » galeuses, des valises pleines de billets en balade nocturne, dont la fin n’ a jamais été dévoilée, pour ne pas dire occultée, idem pour les frasques du fiston hery en Thaïlande, des bouts de bois qui se promènent entre Maurice & Singapour, des tortues terrestres adeptes de la natation ou de « vols » pour des cieux plus radieux, des ramatou victimes de la traite des « blanches », ne manque plus que la rubrique : chats écrasés, pour compléter ces droits à l’ information tant convoités et particulièrement autorisés, que la majorité attend et demande, pour ne pas dire redemande ( entre 2 « inaugurassions » ou banquets ...
    Le droit à l’ information occulté par le devoir à la diversion, pour ne pas dire son contraire : la désinformation, pour l’ éducation, le développent et l’ élévation de la population : une priorité à l’ obscurantisme le plus abouti .
    Comme la « gestion » du Pays, & des quelques sociétés qui survivaient encore, un sabordage en règle pour ne pas dire assassinat de tout un Pays par une poignée d’ incapables .
    Quand le moteur tousse, on ne refait pas la carrosserie, à bon entendeur joyeuse Pâques ...

  • 27 février 2016 à 16:14 | Vohitra (#7654)

    Miarahaba Tompoko,

    Ny olana fototra eto amintsika eto Madagasikara dia mifangaro tanteraka ny fanjakana sy ny mpitondra fanjakana, ny fanjakana dia raharaha iombonana ary mitoetra lalandava fa ny mpitondra fanjakana no mifandimby, ny zavamisy eto amintsika anefa dia lasa fananan’ny mpitondra ary hanjakany tanteraka ny fanjakana ; ny fiantraikan’izany eo amin’ny lafiny serasera dia lasa vaovao mikasika ny mpitondra no feno eo amin’ny haino amanjerimpanjakana fa tsy vaovaompanjakana velively mihintsy, tsy vaovao iombonana fa toa lasa vaovao manasohaso sy mandoka ary midera mpitondra foana ; leo sy tofoka ary miteraka sorisory ho an’ny mpanara-baovao izany hany ka mitady zavatra manaitaitra ny sainy fotsiny izy sisa, lasa tsy mitady zavatra miteraka fandalinan-tsaina intsony izy fa lasa mitady zavatra hahabe resaka sy hampitampitaina sy resaka manozongozona fiainampiarahamnina fotsiny.
    Mba tokony hosoloina amin’izay angamba ny fampiasana ny teny hoe « fanjakana » ity fa avy hatrany dia lazaina fotsiny hoe « vahoaka » : volambahoaka, fananambahoaka, mpitondra vahoaka...

    Mba rahoviana re no ho maro an’isa ny mpanao gazety tsy manao tokim-panompoana amin’ny mpanakarama sy mpanendry azy e ?

    Mankasitraka Tompoko

    • 27 février 2016 à 16:57 | Turping (#1235) répond à Vohitra

      Vohitra,
      Mazava tsara ny lahatsoratrao sy ny soso-kevitra fonosiny.
      - Misy fandaharana « don-dresaka » @ TV+ asa raha fantatrao ? nasaina tao i Dama ,fantatsika @ anarana hoe « mahaleo ».Dio resaka fananjakana io no anisan’ny vonto atikevitra novelabelarana tao.
      - Ny olana izany dia tokony hovaina amin’izay lay dika vilana ny atao hoe :fanjakana izay nadika vilana t@ fanjanahan-tany ,nalaina avy tamin’ny mpanjaka .
      Rehefa nozanahana moa izany i Madagasikara , dia nampidirina tao an-tsain’ny malagasy fa ireo :mpanjaka nisesisesy teo dia nanandevo ,sy nanjaka ka ny fahatongavan’i Gallieni dia hanova izany toe-tsaina izany(izay lay dika vilana tiako ho tenina),satria fomba maty paika entina nampizarazaraina ara poko io mba tena hanjakan’ny mpanjanaka.
      - Ny fanjakana sy ny fitondrana izany dia tsy tokony afangaro.Ny fitondrana ,dia fahefana nampindramin’ny vahoaka ho an’ireo mpitondra mba hananaterahany ny adidy aman’andraikitra sy hanatsarana ny fiainam-bahoaka izay lasa dika vilana hanjakana hamenoana nolovaina rehefa nomena fahaleovan-tena sarintsariny sy hitohizan’ny fanjakan’ny vahiny ,ireo mpiray tsikombakomba,....
      - Raha zohina anefa ,ry zareo japoney ,ny sinoa ,ny tany aziatika maromaro dia nanana ny sivilizasionany, nanana mpanjaka ,emperora ,...izay noheverina ho zokiolona ,tangalamena.Marina fa nisy tombontsoa azon’izy ireo ,izay tsy nijanona fotsiny teo ,fa koa ho mariky ny fandrosoana ara koltoraly ,mipetraka teo @ fomba amam-panao @ maha olom-pirenena ny tsirairay ,ny fandrosoana .
      - Ny mpanjaka tsy tokony noraisina ho jiolam-boto sy nanaboto ,fa tena fivoarana teo @ soatoavina ,ny fomba amam-panao ohatran’ireo niseho any ivelany.
      - Betsaka koa anefa ireo tany voazanaka na samy aziatika aza ,fa ny tsy itovizantsika dia ry zareo tsy mba nanary ny fomba amam-panaony,na nanary ireo fomban’ny razam-beny na dia niova aza ny toetr’andro .Izay no anisan’ny nampandroso azy ireo satria vao maika aza ,nataony izay nisondrotana ,hanoharana ireo mpanjanaka .Azo hamarinina izany eo @ lafiny ara-toekarena .
      Ny mpanjaka izany raha tena adika @ tokony ho izy dia ireo razam-be ,loholona nanorona ny firenena ,ny fomba amam-panao izay nipetraka teo @ fahendrena sy ny fanasoavana fa tsy ilay dika vilana hamenoana paosy.
      Ka raha araky ny filazanao ,ny hita sy heno eny @ haino aman-jery dia ny fangalahan-tahaka ny avy any ivelany ,ny sivilizasiona izay tsy an-tany ,tsy am-parafara :te hanana zavatra lehibe sy goavana haingana ,na aotomobilina izay mivoaka farany avy any ivelany daholo ,.....nefa lay toe-rsaina tsy mandroso ,tsy misy fivoarana ,tokony sarety iray isan-tokan-trano ,ny famenoana ny kibo ,ny fivoarana no tokony imasoana ,dia miakatra tsikelikely eny ny farim-piainana mba mifandrindra @ ezaka natao na ho atao .Eo ny lesoka lehibe satria ny fitondrana dia lasa fanjakan’ny baroa.
      Mazotoa !

    • 27 février 2016 à 18:10 | Vohitra (#7654) répond à Turping

      Miarahaba anao ry Turping,

      Ny zavamisy hiainantsika izao dia vao maheno na misy resaka hoe « fanjakana » ny ety ambanivohitra, aty mantsy ny tenako no monina, dia tahotra sy horohoro no mameno ny saina aman’eritreritry ny olona : misy olompanjakana tonga hono ao amin’ny birao ao e, misy didim-panjakana toy izao hono e, tsy eken’ny fanjakana hono ny fanaovana izao e, mahafantatra olompanjakana betsaka hono iny olona iny e...sns, sns.

      Ahoana tokoa moa no fomba handrosoana sy hivelarana ao anaty tahotra sy tebiteby toy izany ?

      Nandray sy nandeha tamin’itony fiara iraisam-bahoaka eny ambanivohitra (taxi-brousse) itony aho vao tsy ela, dia miresaka sy mifanakalo hevitra amim-pilaminana ny olona tao anatiny, kanjo tsy ela dia indro niakatra ny fiara ny zandary iray nirongo fiadiana ary naka toerana ho isan’ny mpandeha, poa toy izay dia nangina daholo ny mpandeha rehetra, tapaka teo ny fanjoriankevitra nifanakalozana....

      Raha hiverina kely hiresaka momba ny serasera indray aho, dia dia izao no resaka faheno ety ambanivohitra rehefa mihaona :
      - inona no vaovao e ? inona no voalazan’ny radiom-panjakana ao e ?
      - eeeeh, efa tapitra manankarena daholo hono ny fanjakana ambony ao Antananarivo ao e !

      Mankasitraka Tompoko

    • 27 février 2016 à 21:51 | Razaka (#7817) répond à Vohitra

      Hello Vohitra et Turping,

      Même si je n’ai pas tout compris au travers de certains vocabulary, je pense avoir bien saisi l’idée principale de vos 2 analyses, respectivement de TURPING et VOHITRA.J’aurai bien voulu vous répondre en Malagasy, helas, je ne suis pas encore apte à le faire. Desolé.
      Je ne pourrai vous répondre qu’en english en francais ou autres.

      D’abord
      Depuis la globalisation des échanges et celle de la Geoéconomie en general, la vraie puissance d’un Pays se mesure sur les 3 facteurs suivants :
      - 1" Sa capacité à defendre sa Souverainete (Armée - Capacité de décision)
      - 2" Sa capacité à instaurer son Modèle Economique et les Statégies qui vont avec.
      - 3" SON RAYONNEMENT CULTUREL LOCAL ET INTERNATIONAL.

      ** Ce qu’il exprimait Turping, s’articule bien autour de ce 3ème Facteur, pour ce qui est dans la notion de Memory.
      « Memory is the personality individual basis, as tradition is the basis of collective personality. And it’s that makes us even stronger. ».
      Un exemple que je connais très bien, Malgré la presence et la domination des USA dans certains domaines en South-Korea pendant des décennies, ce Dragon d’Asie n’a jamais cedé de tout ce qui devait toucher de leur personalité (individuelle ou collective). J’y ai suivi des Etudes pendant 3 années durant, et croyez-moi un Korean reste un Korean. D’ailleurs le Modèle Economique basé sur les Conglomérats est une Stratégie purement Culturelle, dont le Japon en est le Great Sensei.
      Il ne faut pas oublier, mais la South-Korea était plus pauvre que la Côte d’Ivoire dans les années 60 ! !

      ** Je suis en accord également avec Vohitra, sur le fait que la forme et le fond même de l’Etat Malagasy restait un Appareil de Coercition parfois trop Répressif, car outil indispensable de l’Autoritarisme devenu anthropologique de chaque Leader au non de la cupidité.

      Have a nice week.

    • 28 février 2016 à 11:38 | Turping (#1235) répond à Razaka

      Hello l’ami Razaka Zandrilahy,
      - Comme d’habitude ,j’admire vos interventions ,votre ouverture d’esprit accompagnée de culture économique et du savoir.
      - Oui ,j’ai fait allusions aux pays de grandes civilisations parmi d’autres que j’ai citées ,les pays asiatiques comme la Chine ,le Japon ,la Corée du Sud...par exemple.
      - Ces pays ont su garder leurs coutumes pourtant la Corée du Sud ,il y a 60 ans était plus pauvre que la Côte d’Ivoire .Le Japon ne possède pas toutes les matières premières tant convoitées et a connu les gloires comme les défaites pendant les guerres mondiales ,ayant colonisé même la Chine,.....j’abrège sinon ça va être très long.
      - Ce que je voulais souligner au passage en complétant ma discussion avec Vohitra ce que ces pays ont su bâtir une grande nation ,leur souveraineté pour grandir se développer économiquement ,culturellement à travers leur civilisation,sauvegarder leurs coutumes et us ancestrales en évoluant au fil du temps.Ce qui n’est pas le cas pour Madagascar à travers la colonisation car les malgaches n’ont pas de repère ni d’identité personnelle en essayant de détruire même le patrimoine culturel (incendie du palais de la reine ,vol de la couronne de la reine ,incendie d’Andafiavaratra ,etc,.....).
      - Citons par exemple les grandes époques de l’art chinois.
      a)Han (206av Jésus Christ ; 22Oaprès JC),art funéraire à relief ciselé,peinture murale,caligraphie ,....
      b)Les 6 dynasties (’420-589) : Naissance de l’art bouddhique.
      c)T’ang (618-907):Age classique de l’art bouddhique ,création de la porcelaine(les vases trois couleurs) ,etc...
      d)Song (960-1280) : peintures monumentales,âge d’or de la céramique ,etc,....
      d)Mongole (1280-1368):Décadence technique ;confection des premiers des tapis et des premiers émaux cloisonnés.
      e)Ming (1368-1644):Renaissance générale de l’art.
      f)Après le XVIIème ,il y eût un déclin de l’art chinois qui,sous l’influence des commandes occidentales ,se tourne vers la production ensérie ,vers le classicisme,....

      - De même le Japon a connu beaucoup d’ère progressiste :
      a) ère de Nara (710-794)
      b)ère de Heian(795-1185)
      c)ère de Kamakura(1186-1332).
      d)Guerres civiles ,ère Namboku-cho (1332-1392)
      e)ère de Muromachi (1392-1573).
      f)ère de Yedo ,incluant l’ère meiji (1573-1867).
      Entre temps et avant la deuxième guerre mondiale ,l’influence américaine sur les territoire japonais a permis d’occidentaliser certaines structures ,comme l’administration ,les préfectures sans pouvoir modifier les cultures de base .
      Oui ,l’ami l’issu de Madagascar avec la mentalité p.ourrie en générale y compris chez la diaspora sans généraliser a besoin d’un renouveau ,de révolution culturelle pour ressusciter même le passé car Madagascar au temps d’Antan avait son histoire ,son passé même si cela ne date pas de la civilisation chinoise .Le pays ,les politicards ,les malgaches ne doivent pas se contenter uniquement du copier/coller à l’outrance pour repartir sur de bonnes bases Les jeunes ,et la génération actuelle doit se battre pour cela après des générations sacrifiées ,d’errances .
      Il y aune autre façon de faire la politique que ce qu’on a connue depuis des décennies.
      Have a nice day .Bon week end !

    • 28 février 2016 à 11:45 | Vohitra (#7654) répond à Razaka

      Bonjour à vous,

      A mon humble avis, c’est le deuxième point que vous venez de citer qui manque cruellement afin de remettre notre pays sue le chemin du développement ; le modèle économique qui avait prévalu chez nous datait d’il y a fort longtemps, en 1787 et en 1976, malheureusement le dernier de 1976 avait échoué....lamentablement du fait de l’ambition sans aucune mesure de la part de son initiateur

      Bon week-end à vous aussi

    • 28 février 2016 à 11:54 | Turping (#1235) répond à Vohitra

      Salama Vohitra,
      Ka izay anie ilay efa voalazako taminao ,hoe ny resaka « fanjakana » ,na ilay teny ampiasaina dia efa diso . Tsy tokony fanjakana akory ny teny ampiasaina satria mandoto ny fotoana tamin’ny andron’ny ampanjaka nampiasain’ny vahiny nanjanaka io ,izay nampiasain’ny mpitondra nisesisesy hanjakana t@ fomba jiolam-boto.
      - Ka ny fitondran’ny baroa anie ,nampiasa miaramila izay natao tokony hampandry ny filaminana,ny fandriam-pahalemana indray no lasa nampihorohoro. Jereo fotsiny ny asan-dahalo ,betsaka anie ny miaramila lehiben’ny dahalo e ! tsy vao omaly izany toe-javatra izany no niseho fa efa hatamin’ny fotoanan’ny revolisiona sosialista .Iray tsikombakomba @ halatr’omby ,ny hosoka taratasin’ny omby ,sns....
      - Ireny vaky trano ,fanafihana mitam-basy @ kalachnikov ireny ,avy aiza no ahitan’ny olon-tsotra ny basy nofainy na novidiany ?
      - Maninona no i Mscar raha ny jeneraly kapsily no isaina betsaka lavitra nohon’ny any etazonia ,nefa ny resaka vaky trano ,ny horohoro isan’andro.Dia mazava anie valintteny omeko anao arak’ilay voalazanao farany io.
      Ny isan’ny miaramila mitam-basy koa tokony ahena ,na alefa any @ « génie civil » ,hanamboatra lalana ,na handroaka fako ,....
      - Ny miaramila anie t@ andron-dRatsiraka ,nampitomboina be dia be ,ohatran’ny hoe hisy hanafika foana i Mscar.Amin’iny manodidina ny Iavoloha iny misy toerana ,feno taolam-paty ,betsaka koa ny miaramila novonoina ,tsy hita faty ,....
      - Ny miaramila izany dia manana lay toe-tsaina baribary koa ny betsaka indrindra ireo zandriny taty aoriana .Ny miaramila taloha mbola nanana ny hajany sy nanao ny asany tsara .
      Mazotoa

    • 28 février 2016 à 12:15 | Mihaino (#1437) répond à Turping

      Mahaliana sy mahafinaritra ny mamaky ny voalazanareo telo mianaka : Vohitra , Razaka ary ianao Turping ;
      Misaotra betsaka ary mirary soa lalandava ho anareo

    • 28 février 2016 à 12:47 | Isandra (#7070) répond à Mihaino

      Manontany tena aho Professeur Mihaino rehefa mamaky andrizareo ireo hoe, raha tena hiverina amin’ny maha Malagasy sy ny rafi-piarahamonina miaraka aminy tokoa isika.

      Inona moa izany no
      - Modèly ekonomika,
      - Rafi-pitondrana,
      Mifanentana amintsika ?

      Mifanaraka amin’ny maha Malagasy antsika ve ny demokrasia tandrefana ?

    • 28 février 2016 à 15:33 | Razaka (#7817) répond à Isandra

      Miaraba anao ISANDRA,

      J’avais apporté quelques petites reflexions publiées su MT de mes Posts qui datent les suivantes : (Elles seraient susceptibles de vous apporter des élement de reflexion par rapport à vos Questions adressées à MIHAINO, pour qui j’ai de la grande admiration par son expérience.)
      Dates de mes Posts :
      15 janvier 2015 à 14:14 | Razaka (#7817) répond à Turping
      # 9 avril 2015 à 13:46 | Razaka (#7817)

      == > Respectivement, les Focus du jour étaient :
      * Les cinq réformes nécessaires dans l’administration publique en Afrique
      jeudi 15 janvier 2015
      * Afrique : Développer le capital intellectuel ou périr
      jeudi 9 avril 2015

      Mais avant toute chose, il faut que Madagascar instaure les Fondamentaux pour que le Pays soit gouvernable et non pas dans son Non-Sens actuel.
      - Besoin de Formations Parti Politique (3 ou 4 au maximum) pour concevoir notamment des réformes structurelles en profondeur, pour attirer l’attention et l’adhésion de tous.
      - Pouvoir organiser de nouvelles élections démocratiques sans intervention de la CI
      - Ces 2 premiers serviront déjà de base pour bâtir les futures Institutions fiables et impartiales pour être au service de tous.

      La démocratie occidentale nous conviendrait-elle vous dites ?
      Mon Post du : 15 février à 18:35 | Razaka (#7817) répond à Turping ^, en parle également si vous voulez.
      Moi je dirai NON pour plusieurs raisons. D’ailleurs celle-ci est malade en Occident. Il suffit de regarder l’EU, ses Etats ont perdu leur Souveraineté National en faveur des Multinationales qui dictent l’Intégration financière mondialisée.
      L’EU et même les USA ne maîtrisent plus une certaine conséquence des Politiques d’Ingérences pour diverses Stratégies Géopolitiques, dont un Exemple flagrant sur le déplacement en Masse de Réfugiés presque partout. C’est même Criminel je pense.

    • 28 février 2016 à 16:33 | Vohitra (#7654) répond à Turping

      Je vais vous citer un cas qui relate vraiment un dysfonctionnement sur le plan sécuritaire chez nous, je m’excuse c’est un peu hors sujet par rapport à l’éditorial du jour mais c’est dans le droit fil de nos discussions.
      A peu près 3 (trois) kilomètres de chez moi, il y a un poste de gendarmerie avec un adjudant comme chef de poste, et à chaque fois que les gens de notre vohitra viennent le voir pour déposer une plainte pour cause de vol, le chef dit toujours qu’il n’est pas du tout habilité pour recevoir les plaintes et qu’il faudra les déposer au niveau du chef lieu de district là où il y a un brigade de gendarmerie, et le brigade en question est localisé à 15 (quinze) kilomètres.

      Ils sont tous des gendarmes et là il nous dit carrément de faire 180 minutes de marche à pied rien que pour déposer les plaintes, et par la suite pour les besoins de l’enquête il faudra s’apprêter à faire au moins quatre aller retour ; imagine un peu notre inquiétude et malheur lors des attaques durant les nuits !

    • 28 février 2016 à 20:39 | Mihaino (#1437) répond à Razaka

      Miarahaba finaritra anao ry RAZAKA ,
      En complément de votre réponse à Isandra , je me permets d’ajouter cette courte réflexion sous forme de point de vue de mon oncle André Randriantsalama dans son livre « La voie malgache » p. 150.
      « Le régime démocratique à la malagasy peut-il en réalité s’accommoder à l’existence et à l’action des partis politiques ??Concilier les deux , quand l’un et l’autre se veulent vraiment efficients, n’équivaudrait-il pas à vouloir résoudre la quadrature du cercle ??D’ailleurs quel Etat au monde , à l’Ouest et à l’Est, capitaliste et socialiste , où s’applique le système des partis , multiples ou unique , peut-il se vanter réellement d’être gouverné de façon véritablement démocratique ??Un »antoko« politique , tel que nous le constatons à l’œuvre , est facilement porté à briguer sans partage le levier de commande dans la direction et les décisions des » Raharaham-pirenena", ce qui est clairement contraire à l’esprit et à l’exigence de la vraie démocratie .
      Il faudra peut-être trouver une formule originale , reconnaissant et soutenant les « andaniny sy ny ankilany », les hommes de bonne volonté et de compétence notoire (dont les forces vives de la nation), les uns et les autres animés du même idéal patriotique et de la mentalité démocratique à la MALAGASY, libérés de toute INFLUENCE douteuse (étrangère ou non), de la tenace obsession des triomphalistes qui prônent parfois des idéologies inadaptées , plus ou moins téléguidées et tendancieuses , pire semence de zizanie , afin qu’ils travaillent ENSEMBLE , comme frères , au redressement national et à l’INSTAURATION DE NOTRE SOCIETE NOUVELLE.
      Somme toute , notre cher adage-principe demeure éternellement précieux :
      « Ny andaniny tsy tia mahamay , ny ankilany tsy tia mangatsiaka : ka ataovy marimaritra hiraisana ».
      - Enfin , il a défendu avec hargne et conviction dans tous ses écrits que la raison fondamentale de la « DEMOCRATIE MALAGASY »repose sur l’esprit d’union consolidé par le souci du « FIHAVANANA », concrétisé par la collaboration ( FIARAHA-MIASA). Tous les citoyens constituent une grande famille ayant les mêmes aspirations, les mêmes causes et intérêts nationaux à promouvoir ou à sauvegarder .
      « Tsy toho hiady rano isika , tsy rivotra hiady fiakarana, tsy rano hiady fidinana, fa teny ifamaliana mahatsara fihavanana, ny teny tsy valiana kosa mankarary am-bavafo ». (sagesse malagasy).

      Mirary soa ,

    • 28 février 2016 à 21:35 | Turping (#1235) répond à Vohitra

      Vohitra,
      - Vous parlez du dysfonctionnement et les manques de moyens ,les deux vont de pair. Remarquez même quand il y a des tentatives de cambriolages ,en appelant les forces de l’ordre ,ils ne se pointent qu’une demi-heure après le méfait ,la désolation totale.
      - Les crimes élucidés en générales n’aboutissent pas à des investigations pour coincer les malfrats ,la corruption est endémique en dehors de ce manque de moyens matériels comme conscientisation professionnelle.
      - Vohitra ,même si le poste de gendarmerie à 3km de chez vous pouvait recevoir de plainte,la question qui se pose : pourraient-ils travailler correctement pour punir ,éradiquer le mal ,la crainte des villageois ? Ce qui n’est pas sûr et c’est la raison pour laquelle certaines franges de population pratique la vindicte.populaire ,hélas le retour au moyen âge car il fallait se protéger à côté du laxisme des forces de l’ordre qui ne font pas correctement leur boulot sous plusieurs sous prétexte.Tout ça c’est le reflet du pouvoir central ,la faiblesse d’un manquement de l’état institutionnalisé ,de solidarité.
      Mazotoa !

    • 28 février 2016 à 22:05 | Razaka (#7817) répond à Mihaino

      Miaraba anao MIHAINO,

      J’ai pris note, de cet Extrait du Livre de votre Oncle.
      C’est assez dense si l’on veut bien aller dans les détails du propos.
      Je vous répondrais mon point de vue MIHAINO.

      C’est promis.
      Bonne Semaine

    • 29 février 2016 à 00:17 | Mihaino (#1437) répond à Razaka

      Je serai toujours à l’écoute de vos points de vue RAZAKA .
      En attendant , bonne continuation et bonne semaine aussi à vous !
      A bientôt ,

  • 27 février 2016 à 16:47 | betoko (#413)

    Et qu’est ce qu’on fait si une station de radio ou de télé ne respecte pas le pluralisme , et qui pratique l’auto-censure , ou qui est à la botte du pouvoir je pense à TVM et RNM
    Je m’adresse à ...L’observatoire des médias et de la communication à Madagascar, Ilontsera

  • 27 février 2016 à 18:54 | diego (#531)

    Bonjour,

    La majorité des résponsables politiques et de la Société Civile du pays ne veulent pas solder ou peut-être n’osent pas solder les crises de 2002-2009 et les élections piège à C.... qu’on est en train d’installer sur le paysage politique malgache, avec leurs conséquences à long terme sur la vie politique et économique du pays.

    J’ai prévenu, toujours avec modestie, que le pays va connaître une campagne électorale permanente si l’ensemble de la classe politique n’arrive pas à instaurer dans le pays des processus électoraux solides et fiables.

    C’est un problème que la majorité des pays africains doit faire face. Comme il n’est pas traité honnêtement, il est difficile d’obtenir une stabilité politique. Les morts votent en Afrique et à Madagascar. À l’ère numérique, les élections à Madagascar et en Afrique constituent encore une source d’instabilité.

    La solution on la connaît :

    - il faut procéder à un recensement des gens en âge de voter, les doter des cartes d’indentités avec une numéro unique à chaque carte, impossible de falcifier donc....

    En stabilisant le pays à travers des processus électoraux solides, la vie politique serait, excusez moi du terme, purifiée des défauts majeurs qui l’handicap depuis des années et surtout le pays sortirait mécaniquement d’une campagne électorale en permanence !!!! Par définition, quand les processus électoraux sont justes, personne n’ose questionner la fiabilité des élections. Quand les calendriers électoraux sont établis dans le temps, la vie politique serait sereine, tout le monde connaît les échéances, il est de facto assez facile pour les partis politiques de s’organiser :

    - c’est de cette manière que les opposants vont vouloir jouer et enclin à jouer à la démocratie.

    Quand on est perdu, il faut savoir revenir vite aux fondamentaux :

    - État, Constitution et les institutions !

    Personne, personne à Madagascar n’ose questionner les rôles et la places des Institutions religieuses dans la vie quotidienne et surtout dans l’Enseignement dans le pays....dans le transfert des savoirs et d’une manière générale l’éducation de nos jeunesse. Mais encore et encore, beaucoup ne veulent pas accorder la même importance à l’État, à la Constitution et aux Institutions et leurs solidités.....

    • 27 février 2016 à 19:21 | Takebo Ramasy (#9258) répond à diego

      ILONTSERA= un moyen nouveau pour décourager la liberté d’expression déjà acquise par nos journalistes.
      Ne savez vous pas qu’ ILONTSERA fait semblant de protéger la population mais il s’engage indirectement à protéger le POUVOIR ACTUEL par des lois 0000000hhhhh !

      TSY MISY MAHATOKY ANAO INTSONY EO RY ILAY MPANANATRANATRA FAHINY REHEFA MANAO TENNIS

    • 27 février 2016 à 23:02 | diego (#531) répond à Takebo Ramasy

      Bonjour,

      La crise que Madagascar traverse actuellement est vielle de 13 ans. Je n’ai nullement pas confiance envers des hommes politiques et des élites qui voulaient interpréter la Constitution de leur pays hier :

      - le résultat est devant nous depuis 13 ans, la majorité des politiciens sont disposés à bafouer les fondations de leur pays.

      Nous parlons aujourd’hui des difficultés de transmettre les nouvelles, l’utilité des critiques, et toutes sortes des déficits dont le pays souffre, à travers lequel nous mettons en cause le professionnalisme des journalistes malgaches, bien :

      - et bien je ne fais pas la même analyse !

      Le journalisme dépend étroitement, contrairement à ce qu’on pense, à la stabilité politique du pays. Les qualités de travail des journalistes sont extrêmement liées à la fiabilité des élections et sont soumises à un futur stabilité des institutions qui en résulteraient ......

      Le métier des journalistes est donc comme un miroir qui nous renvoie en fait nos propres images....telles que nous sommes !

      Madagascar a un problème institutionnel très avancé, mais personne, à commencer par le president et son gouvernement, ne veut pas l’affronter. Le 1er et majeur handicap n’a cessé de nous chatouillé de partout :

      - le pays n’a pas de budget, aucune grande ville n’a pas de budget !

      Personne ne sait, à commencer par les gouvernants, les montants des déficits, mécaniquement, personne ne connaît les dettes du pays. Réfléchissez à ceci, je peux avancer sans trop me tromper que depuis 2009 que l’économie malgache est en récession. Je souhaite me tromper, mais imaginez une récession qui dure depuis bientôt sept années ? Les conséquences sociaux-économiques d’une récession économique de sept années sont inimaginables, et cela va continuer.....

      Il est de plus en plus difficile de gouverner Madagascar car ce pays n’a presque plus des appareils politiques et étatiques fiables avec lesquels les élus pourraient s’appuyer pour accomplir leurs devoirs et honorer leurs mandats.

      Il faut donc s’attaquer aux changements des logiciels en ce qui concerne nos politiques et nos élites. La confiance du peuple va revenir avec l’honnêté des démarches des nos gouvernants....

  • 27 février 2016 à 20:16 | walmad (#4763)

    J’ai lu hier sur « l’Express’ ou »Midi" que le Rwanda serait un exemple à suivre....
    Effectivement Kagame tient de main de maître son pays, enfin celui où ses parents sont naîts ;
    * Durant des décennies les Tuties ont dirigé le Rwanda , les Hutus étant réduits en « presque esclavage ».
    *Au début des années 1960 , les Hutus prennent le pouvoir et de très nombreux Tuties quittent le pays dont l’Ouganda -Kagame-. Durant plus de 20 ans les Tuties furent méprisés... pour arriver au génocide d’avril 1994 qui fut poursuivi par de très nombreuses exactions commises par Kagamé et « son » armée qui prirent le pouvoir.
    *Aujourd’hui le Rwanda est gouverné par un dictateur qui considère les Hutus pour des « moins que rien ».
    Hutus environ 80% de la population,
    Tutis envrion 15 % de la population ;
    Pygmées environ 5% de la population.
    Je ne juge pas, je dis des faits. A vous de voir... si la haine est bonne conseillère... comme le préconise ravalomanana.

    Attention faisons très très attention.

  • 27 février 2016 à 23:07 | takaka (#8449)

    Pas de probolemo. Que la haine sévisse et que les crises recommencent.
    Et bravo les journaleux !

  • 28 février 2016 à 00:03 | DIPLOMAT (#846)

    La encore, je reste perplexe entre le titre et le contenu du texte.
    La radio des milles collines étaient une antenne politisée qui avait pour objectif d’inciter à la haine, et à banaliser le passage aux crimes, aux génocides.
    L’espace d’un moment, à la lecture du titre, j’ai eu une crainte.
    Puis finalement, il s’agit d’autre chose, une chose qui n’a RIEN à voir avec cette radio qui a poussé au meurtre une nation entière.
    Ici ils’agissait de souligner l’absence de matière et de contenu de nos médias. Favorisant les faits divers , plutôt que d’aller au fond des domaines en particulier en politique, en économie, et dans le social . Le vide sidérale , la misère est dans notre presse , comme dans la rue, comme dans la tête de nos dirigeants.

    • 28 février 2016 à 06:01 | Dadabe (#9116) répond à DIPLOMAT

      Bonjour Diplomat. tout à fait d’accord, ce titre est provocateur, inutile et même irresponsable de la part de MT. On ne peut « jouer » avec le génocide rwandais pour souligner l’incurie des radios malgaches qui confondent l’information, la propagande, l’intox, la rumeur et la communication publicitaire. Bonne journée à vous tous !

  • 28 février 2016 à 16:25 | diego (#531)

    Bonjour,

    Il est par exemple intéressant que les journalistes économistes mettent leurs nez dans l’état de finance du pays.

    Avec un peu de recherche, ils peuvent facilement arriver à mettre des chiffres sur l’essentiels des dépenses, connaître le montant de la dette et faire un petit scénario à quoi ressemblerait les budgets du pays et de nos provinces !

    Ces exercices ressembleraient fort bien à un pédagogie et forcément finiraient par alerter l’opinion, dans le bon sens du terme :

    - écoutez, le montant moyen de la dette dans les pays occidentaux est connu, le % de chômage est connu, les activités économiques sont surveillés, analysés et commentés et comptabilisés.

    De la même manière, la santé physique et mentale de la population sont analysés et surveillés......les conditions de nos hôpitaux......Dans quels états sont nos forêts, nos terres et nos infrastructures ? On ne le fait pas une fois, mais tout le temps.

    C’est de cette manière qu’on pourrait par la suite enregistrer les chemins parcourus par le pays. Les résponsables politiques ne pourront pas raconter n’importe quoi car leurs passages à la tête du pays auraient été bien enregistrés,.......leurs bilans politiques et économiques seraient donc connus....

    Quand on est journaliste, on est, en principe, bien armé pour mener ce genre de travail un peu pointue, qui, à mon sens, ne serait pas accusateur, non partisan du tout....il faut faire parler les chiffres....

    Nos villes sont-elles propre ? L’eau que nous buvons est-elle propre.

    S’il devait avoir une pandémie dans une grande ville comme la capitale, le pays et le pouvoir seraient-ils prêts à y faire face, financièrement et logistiquement et humainement, tous seuls ? Ou vont-ils faire appeler aux pays étrangers ? La France en tête de liste, l’Inde et la Chine ou encore l’Union Européenne et les USA ?

    Dans quel état est Madagascar ? Il faut oser poser la question et prétendons d’y répondre le plus honnêtement possible.

  • 28 février 2016 à 17:50 | diego (#531)

    Bonjour,

    Est-il juste, à Madagascar, dans son état actuel, de s’en prendre aux journalistes.....au journalisme ?

    Les AVARAMPIANARANA Malgaches ont cette manière de demander la perfection en ignorant que leur pays est un pays en faillite économique, pire, il l’est tout autant, Big Time, en faillite idéologie.

    Personne ne sait dans quelle République vit-on, mais tout le monde demande, exige une justice, paix sociale et un développement économique ! C’est crétin !!!!

    Et les gouvernants racontent des bêtises, ils clament lutter contre la pauvreté, mais ils n’ont aucun programme pour aider, soutenir les entreprises malgaches.......pour qu’elles puissent au moins se maintenir en vie, en entendant un moment plus propice....et par la suite embaucher....des malgaches.....

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