Un autre syndicat dissident du SEMPAMA originel conduit par Claude Raharovoatra est né. Il s’appelle SEMPAMA-Nosy. Les dirigeants de cet autre syndicat ont rencontré la presse ce mercredi 7 novembre pour expliquer leur position comme quoi, ils vont œuvrer pour qu’il n’y ait plus de grève dans l’enseignement secondaire et ce parce que leur syndicat – SEMPAMA-Nosy, d’une part, attache la plus grande importance au dialogue avec le ministère de l’Éducation nationale et que cela a déjà donné ses fruits ; d’autre part, le contexte n’encourage aucune action qui enfoncera davantage les parents et les enfants dans la pauvreté intellectuelle. Dès lors le SEMPAMA-Nosy veut être le porte-parole des enseignants fonctionnaires auprès du ministère car, d’après les déclarations de son président, Arsène Ratolojanahary, le SEMPAMA-Nosy rassemble la majorité des enseignants et de ce fait, il va poursuivre la lutte pour la réhabilitation ou pour redorer le métier d’enseignant en revendiquant un meilleur salaire et de meilleures considérations notamment les diverses indemnités.
D’après les déclarations d’Arsène Ratolojanahary, depuis que le dialogue est engagé avec le ministère, la note de service des affectations des enseignants grévistes a été annulée ; les salaires suspendus ont été rétablis et les impayés des subventions aux enseignants FRAM ont été réglés.
Le SEMPAMA-Nosy s’attend encore à ce que soit mis en place avec le ministère de l’Education nationale, un comité permanent de dialogue et deux autres commissions, l’une pour les affectations et l’autre pour le recrutement.
Recueilli par Bill