Intervenant dans le journal de 20h de la chaîne de télévision MaTv ce jeudi 17 septembre, le général à la retraite Guy Ratrimoarivony a fait un constat amer de la situation politique actuelle. Face aux conséquences sociales et économiques de la crise dans laquelle s’enlise le pays, il lance un appel pressant pour la poursuite du dialogue.
Membre actif de la société civile à travers le CCOC, le Groupe des quatre mais aussi le GESCI, le général Guy Ratrimoarivony œuvre pour mettre rapidement un terme à la crise. En sa qualité de général de l’Armée malgache, il n’a pas pu s’empêcher de s’adresser aux militaires. Ainsi il a d’abord insisté sur les devoirs du militaire et en premier lieu la défense de la patrie mais aussi la préservation de la vie et la protection des biens. Il a ensuite rappelé les valeurs auxquelles le militaire croit et se réfère constamment : la hiérarchie, le professionnalisme, l’intérêt de la nation et la neutralité.
La veille, le général Désiré Rakotoarijaona a lui aussi adressé un message similaire à travers les médias. Par contre, le général Désiré Philippe Ramakavelo, lui aussi très médiatique, a disparu des écrans si les autres, tels les généraux Léon Razafitombo et Mohajy Ackram sont réapparus dans les réunions des militaires.
Recueilli par Valis
Vos commentaires
Tsy tokony hanao politika mihitsy ny miaramila.
Tsy afaka miandany na amin’iza na amin’iza ny miaramila,fa kosa ny fiarovana ny vahoaka sy ny fananany amin’ny olon-dratsy sy ny fandrobana ary koa fanompoana ny tanindrazana.
le général historien poète, relooké en hippie des années 70 est toujours présent sur viva, son antenne de prédilection. il a même apporté un changement dans sa voix pour être plus angélique, alors qu’il est le diable en personne.
mais il défend bec et ongle que la communauté internationale a tort et que lui, il a tout bonnement raison, avec ses potes de la faty.
ce gars a simplement pris un terrain militaire pour lui seul à coté de l’hôtel panorama quand il était ministre, gratis ! voila le modèle.
Il faut continuer le dialogue d’accord mais jusqu’à quand ?
1-Sauvegarder la nation = le peuple et leur bien de droit civil ou politique légal.
2-Défendre
Merci.
Mon Général,j’ai eu l’occasion de vous rencontrer à PARIS avec le Général Sylvain RABOTOARISON.Vous êtes un homme « affable » et j’ai suivi depuis longtemps votre participation à la « SOCIETE CIVILE ».En période chaude,de la crise, à MADAGASCAR,vous avez proposé des solutions pour sortir de la crise jusqu’à l’hôtel PANORAMA,si je ne me trompe pas.
Vos cadets essaient de soutenir le « CHANGEMENT » à Madagascar.IL faut les soutenir pour abréger la « TRANSITION ».
Bien sûr,la hiérarchie n’est pas respectée,mais dans une situation exceptionnelle,ne peut-on pas accorder une exception pour les cadets.Je suis convaincu que ces derniers respectent le « professionnalisme militaire » et défendent l’intérêt de la NATION.
A propos de la neutralité,c’est qu’il s’agit d’un pouvoir de transition donc difficile à préciser.
L’armée est avec celui qui a l’effectivité de l’autorité donc le GOUVERNEMENT de Transition de ROINDEFO Monja et la Haute Autorité de la Transition présidée par Andry RAJOELINA.
Qu’on arrête toutes les discussions et on va droit vers les élections prévues.
Que le meilleur gagne’ !!!avec la vigilance respective du gouvernement et de l’opposition déclarée
Vueillez recevoir ,mon Général, mes salutations distinguées.
*** « L’armée est avec celui qui a l’effectivité de l’autorité donc le GOUVERNEMENT de Transition de ROINDEFO Monja et la Haute Autorité de la Transition présidée par Andry RAJOELINA. »
Je vous suggère de reformuler votre phrase comme : L’armée est avec celui A qui ELLE A DONNE l’effectivité de l’autorité donc le GOUVERNEMENT de Transition de ROINDEFO Monja et la Haute Autorité de la Transition présidée par Andry RAJOELINA.
L’Armée n’est peut-être pas partisane mais quelques militaires ont fait un coup qui fait que l’Armée traine quelques casseroles. N’est-ce pas ?
ON VERRA BIEN
basile ne veut croire qu’en ses fantasmes.
La muette et l’aveugle
Comme tous ces officiers supérieurs, officiers, sous-officiers, gendarmes et hommes de troupes qui revendiquent la paternité de cette « révolution », j’y ai apporté ma brique. Comme eux, j’ai œuvré pour le départ de Ravalomanana Marc. Mais contrairement à certains, j’ai eu la chance de ne pas avoir des milliards de francs sur mon compte bancaire, point de véhicule neuf, pas de véhicule du tout. Je n’ai encore moins de place importante ou de pouvoir exorbitant du droit commun. A quelque chose parait-il, malheur est bon ! Cette exclusion du cercle des privilégiés m’a permis de ne pas vendre ma moralité aux plus offrants. Elle m’a davantage imposé un recul nécessaire en si peu de temps par rapport à ce que nous, nous avons fait hier. Hier, nous avons perpétré un coup d’état au profit d’un clan.
Je méprise l’ethnicisation de la hiérarchie militaire que les présidents successifs ont entretenue, mais que le dernier a poussée au paroxysme.
Je ne suis pas d’accord sur le monopole de l’avoir, du pouvoir et du savoir par un groupuscule, une famille. Je déteste par-dessus tout que l’argent du contribuable soit partagé entre copains, spolié comme un jackpot gagné en dehors de tout effort méritoire. Le patrimoine national, pour moi reste la terre dont je ne possède aucun lopin. Je refuse que les décideurs la vendent par milliers d’hectares à des étrangers.
Enfin, j’en ai marre que des séniles bloquent la voie au développement.
Mais aujourd’hui, après seulement six mois du fameux 17 mars, où en sommes-nous ?
Le problème ethnique au sein de l’armée est atténué, sinon résolu, du moins temporairement. C’est un point positif. La hiérarchie est détruite à jamais. Demain nous aurons un chef d’état major capitaine, un ministre commandant et un sergent président du directoire militaire. Un lieutenant a été exécuté à Betsioky par son sous-officier, pour un problème lié à l’exécution d’un ordre donné. Contrairement aux discours officiels, l’armée est partagée. Nous avons reproché à nos anciens de s’être bandé les yeux face à Ravalomanana, mais voilà que nous faisons de même.
100 000 mètres cubes de bois de rose ont été braconnés depuis le mois de mars par 4 000 citoyens dans nos parcs nationaux, 90% ont été déjà exportés à un prix moyen de 3000 euros le mètre cube, ce qui fait 270 millions d’euros. Ce qui est beaucoup plus que ce que Ravalomanana a fait en 7 ans.
L’esprit de la lutte populaire du mois de janvier est trahi, et les justifications, des justifications parmi tant d’autres, mais qui peuvent être avancées avec des preuves solides sont là.
Nous faisons tous de la politique, j’assume la mienne, celui de se faire un garde-fou. C’est l’appel d’un petit cadet à des « anciennissimes ». Nous courons vers notre ruine. Arrêtons-nous un peu. Faisons la paix pour de bon, obligeons la politique à nous laisser vivre en paix sans parti pris (ceux qui ont tiré, et ceux qui ont amené les gens à la tuerie sont autant coupables), sinon ayons au moins la décence de ne pas fuir nos responsabilités. Cette sortie médiatique ne constitue pas une insubordination, nul n’est tenu d’obéir à un ordre manifestement illégal. C’est juste un refus de contribuer à faire de la « muette » un aveugle potentiel. Ce courrier est une sonnette d’alarme, peut être bien la dernière.
Capitaine Mbohoazy Lahinilainy
Gendarmerie
Avec d’écrire quoi que ce soit,je présente, au capitaine de gendarmerie MBOHOAZY LAHINILAY,mes sincères salutations.
Mon capitaine,vous avez bien détaillé sur le problème de bois de rose.
"Personne n’accuse RAVALOMANANA d’être impliqué dans le trafic de bois de rose.Seulement,on a découvert des stocks un peu partout.
Le trafic de bois de roses est un système mafieux d’ordre international.
Vous êtes gendarme,vous connaissez plus que moi ce que ça veut dire.MADAGASCAR seul ne peut pas arrêter ce trafic car il faut les sources de financement et en plus ;il faut trouver un autre moyen de ressources financières à la population locale.D’où toutes les hésitations des hommes politiques de tout bord.(on les soupçonne de faire partie de la mafia,c’est le chemin le plus court)
Vous parlez de mes fantasmes,je suis « partisan » d’utiliser tous les moyens possibles pour arrêter l’exploitation illicite de nos forêts mais il faut proposer un moyen pour avoir de l’argent aux populations locales.Capitaine,je suis militaire de formation,je n’ai pas d’état d’âme pour tous les voyous des finances,je suis partisan de la peine de mort pour tous ces voyous sans accord d’amnistie.Je suis entièrement d’accord de publier sans réserve tous les gros bonnets de ces trafics,pour moi c’est la seule solution.
« Il faut qu’un jour,une personne s’élève pour dire halte aux manipulations avec l’argent,la peine de mort seraitt appliquée sans jugement »
Capitaine,je vous communique mon adresse e-mail,je souhaiterais avoir beaucoup de renseignements de votre part sur tous les trafics à MADAGASCAR b.ramahefarisoa@gmail.com
Quelque fois il faut sortir du chemin battu pour combattre le mal.
Basile R.(2)22ramahefarisoa
Manaja anao mon Géneral. Pour que que vos actions puisse aboutir, la priorité est de nettoyer d’abord devant la porte de l’armée. Sans être pro-Ra8, l’armée n’a plus sa valeur depuis le cas de l’Amiral (j’ai oublié som nom) menacé par un lieutnant. De plus, si on veut retablir le dialogue, il faut que l’armée soit vraiment neutre. C’est déjà une très bonne chose qu’elle a refusé la dernière proposition des 03 mouvances qui sont noyées. Car elles ont voulu se servir de l’Armée comme bouc émissaire. La seule issue viable aujourd’hui, c’est une election transparente garantie par la communauté internationnale (pas de GIC)