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Politique

Campagne électorale

Hery Rafalimanana fuit le débat

mardi 11 décembre 2007 | Randria N.

Annoncé à grand renfort de publicité comme étant le point d’orgue de cette campagne électorale qui a suscité beaucoup de passion, le débat devant opposer les candidats Andry Rajoelina, Hery Rafalimanana et Marc Ramiarinjatovo, hier soir, sur les plateaux de la TV Plus, n’a pas eu lieu. La raison principale est, selon notre consœur Onitinana Realy , réalisatrice de l’événement, le désistement du candidat TIM, Hery Rafalimanana.
En effet, selon un communiqué émanant de la direction de campagne de l’ex-PDS d’Antananarivo, son calendrier surchargé ne lui a pas permis d’honorer cet engagement.

Par ailleurs, il a également fait faux bond à l’émission « 15 minutes » de Lalatiana Rakotondrazafy et de Fano Razafindrazaka pour les mêmes raisons.
Des raisons qui valent ce qu’elles valent, mais qui n’empêcheront pas les commentaires des observateurs. Ainsi, pour la majorité d’entre eux, il aurait été « interdit » par son « patron » d’y participer, de peur de commettre des bévues irrattrapables en cette période où sa côte de popularité est en train de s’effriter devant la percée du jeune Andry TGV. En effet, nul n’ignore que la prise de parole n’est pas le fort de ce candidat du TIM, alors que son adversaire direct a littéralement crevé l’écran lors de son entrevue télévisée avec Onitiana Realy, vendredi dernier.

D’autres voix avancent qu’il n’a rien de nouveau à déclarer en face de ses adversaires aux programmes réalistes et ambitieux. Rien que des programmes « gouvernementaux » frisant parfois le clientélisme, à l’instar de la résolution du problème des délestages qu’il a annoncé pouvoir résoudre avec une collaboration avec la Jirama, mais qu’il n’a pourtant pas réalisé durant ses 8 mois d’exercice.

Quoi qu’il en soit, le candidat du régime vient là de perdre une occasion de se débarrasser de l’image qui lui colle à la peau, celle du « zanak’i dada » qui n’a que trop peu de latitude pour se lancer dans des initiatives personnelles, pour un réel mieux-être de la population d’Antananarivo.

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