Friandises, bonbons et biscuits sont indissociables des fêtes. Malheureusement, ces derniers ne sont pas épargnés par la hausse. Sur les étagères des grossistes, on constate un changement de tarifs pour les biscuits fabriqués par les industriels locaux. La majoration varie entre 10 à 50 ariary. Pour les « 18 petits-beurre » par exemple, le paquet est passé de 500 à 510 ariary, de 170 à 180 ariary pour les biscuits « Family » et « Goûter » tandis que pour le « Bolo » la hausse est plus importante à raison de 50 ariary, le prix de l’unité est passé de 150 à 200 ariary. Dans les petites épiceries, ils sont vendus encore plus cher, par exemple, les 18 petits-beurre coûtent les 600 ariary. Par contre, pour les biscuits assortis vendus par kilo, le prix est maintenu à 5600 ariary. Une situation qui pourrait découler de la hausse du prix du lait et de ses dérivés figurant dans les matières premières. En effet, le litre du lait coûte maintenant 1400 ariary. Les prix des produits laitiers ont eux aussi été révisés à la hausse. Le yaourt naturel fabriqué par la société Tiko est passé de 350 à 400 ariary l’unité, et 400 à 450 ariary pour le parfumé.
Dans la même liste, l’œuf, un produit très prisé lors des fêtes pour la confection des gâteaux et la décoration des entrées a été le premier à voir son prix monter en flèche. Comme chaque année d’ailleurs. Actuellement, la pièce est vendue 250 à 300 ariary voire plus.
L’huile n’est pas non plus en reste. Le litre est passé de 3000 à 3500 ariary. Toutefois, malgré ces diverses hausses, on ne peut pas s’empêcher d’en acheter car pour accueillir cette nouvelle année, chacun a essayé de donner le meilleur de soi, pour passer de merveilleuses fêtes et rien n’égale celle qui est organisée en famille, que l’on prépare soi-même.
