Ce mercredi 27 novembre s’est déroulé à Ambolokandrina un atelier relatif à l’extraction minière en Afrique qui a été organisé par le projet « Luttons contre la gabegie dans l’exploitation minière ».
Les grands projets d’exploitation minière n’ont pas apporté de développement dans les communes et régions où ils sont implantés. C’est l’impression qui se dégage de cet atelier. D’après les témoignages qui ont été apportés, les recettes issues de ces grands projets sont peu transparentes alors même qu’ils accaparent des milliers d’hectares de terrains. Ces témoignages sont accusateurs car il a été dit et dénoncé que cette appropriation des terres se serait effectuée à coups de bakchich ou du moins dans la plus grande opacité. Des exemples de non développement ont été notés à Anivorano, à Moramanga, dans la région Vatovavy Fitovinany et à Toliara où les populations des communes et des régions n’ont pas ressenti d’impacts positifs de la présence de ces grandes sociétés minières dans leurs parages. Les maires et les chefs de région où ces grandes sociétés évoluent regrettent ne pas bénéficier des recettes fiscales issues de ces sociétés.
En tout cas, selon le coordonateur du projet, les populations nourrissent beaucoup d’espoir de développement de l’implantation de ces grandes sociétés dans leur commune et leur région et leur déception explique les manifestations et mouvements de contestation à l’encontre de ces grandes compagnies extractives.
Il faut dire toutefois que depuis l’adhésion de Madagascar à l’Initiative transparence des industries extractives (EITI), des efforts ont été déployés tant du côté des compagnies extractives que du côté du ministère pour rendre public ce que les premières ont payé et ce que l’État a perçu. Dans le dernier rapport de réconciliation, Itie Madagascar a même demandé à ce que l’État publie les affectations des recettes provenant des compagnies extractives. Il faut aussi reconnaître que ces grandes compagnies qui ne sont pas des œuvres de bienfaisance, sont régies par des lois et des textes dont le contrôle de leur application revient à l’État (différents ministères et Office national de l’Environnement).
Vos commentaires
bonjour : si aucun texte envisages que les comunes sur lesquelles sont implantes les projets miniers doivent percevoirs des taxes ou autres il n y a aucune raison pour que les compagnies en versent ; donc a legiferer la dessus . maintenant a mon avis il serait peut etre du russort du ministere des relations internationales de voir ce qu il ce fait ailleur et de voir comment cela a été mis en place !! mais apres tout si les pots de vin suffisent .... bonne journee
Je crois que ds notre code d’impôts les impôts locaux sont nettement ditingués des impôts d’état.Mais il y a un mais et ça
rejoint le propos de Boris concernant la décentralisation
Bonjour à tous,
qu’est-ce qu’ils ont gagné les habitants des Communes d’Ankasakasa, d’Ambohipaky et d’Andranomavo sur les USD 100 millions offert par WISCO au régime de la transition et gérés de manière discrétionnaire par Andry Rajoelina ?
Madagascar est en état de guerre, et depuis la mise en place des sanctions de la part de la CI (arrêt des subventions, etc.), d’autres actions sont à assumer en priorité !!!
C’est trop limite que celle d’imaginer d’office que ces USD 100 millions sont allé dans la poche d’Andry Nirina Rajoelina ou d’autres membres du régime de la Transition !!!
C’est vouloir prendre ainsi les malagasy de facto d’imbéciles, incapables d’avoir des principes et des idéaux, ceux-ci étant certainement réservé aux vazaha !!!
... ou, peut-être aussi, à marc ravalomanana et ses « Zanak’i Dada » ET autres assimilés !!!