Le SeFaFi ne cesse d’interpeller. Dans son communiqué en date du 28 mars 2008, Mme Madeleine Ramaholimihaso et consorts se montrent critiques sur la nomination des PDS au lieu des élus à la tête de certaines Collectivités Territoriales Décentralisées dont les communes. « Une autre manière de contourner la volonté du suffrage populaire et donc la participation citoyenne, est de nommer des PDS », indique le SeFaFi. « Cette mesure, utilisée à tout moment et sans discernement ces dernières années, remplace le libre choix des habitants des régions et des communes par une désignation arbitraire du pouvoir central », poursuit cet Observatoire de la Vie Publique. En fait, le SeFaFi stigmatise cette pratique anti-constitutionnelle qui consiste à mettre à la tête des structures dites décentralisées des personnalités désignées. Pour le SeFafi, cette pratique constitue une entrave à la mise en place d’une décentralisation sincère où la démocratie et l’efficacité ne sont pas des vains mots.
A rappeler que trois communes urbaines sont jusqu’à présent dirigées par des PDS, à savoir Sainte-Marie, Fort-Dauphin et de Nosy-Be. Par ailleurs, le chef de l’Etat a déclaré que les chefs de région seront encore nommés conformement à la Constitution.
