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Sport

Paralympique

Harijaona Josefa, « le chemin est encore long »

mercredi 24 septembre 2008

Rentré bredouille pour la Grande île, après les jeux paralympiques de Beijing au début de ce mois de septembre. Harijaona Josefa Randrianony, champion de Madagascar en 50 m Nage Libre, porte-fanion lors de ce meeting, a bien voulu partager ses impressions et expériences dans nos colonnes.

Madagascar Tribune : Première participation aux jeux paralympiques, votre impression ?

- Harijaona Josefa : Je ne saurai le dire, tout simplement une chance inouïe. C’est une nouvelle expérience et un exploit pour moi, une occasion qui m’a permis de connaître mes véritables niveau et performance. C’est lors de ces jeux que je me suis rendu compte que le chemin à parcourir est encore très loin, et que j’ai tellement à faire pour rehausser mon propre niveau.

Joignant cette remarque, vous étiez le dernier de votre série, comment expliquez-vous cela ?

- Contrairement aux autres athlètes dans ma série, je suis le seul à ne pas avoir eu largement de temps de préparer la compétition. En tout, je n’ai eu que quarante cinq jours d’entraînement, ce, en trois regroupements. Alors que les autres nageurs ont préparé les leurs il y a de cela 4 ans, même s’ils n’ont pas encore su qu’ils allaient être sélectionnés. Toujours est-il que ce manque de préparation et d’encadrement empêche la réussite de nos athlètes, quelle que soit la discipline.

Donc si vous avez eu davantage de temps pour vous préparer, y aurait-il une chance de décrocher une médaille ?

- C’est vrai que pour tout athlète, avoir un optimisme de fer est de rigueur même si on sait à l’avance que nos adversaires sont tous de tailles, et que la compétition n’est pas gagnée d’avance. Je me suis armé d’espoir en faisant cap sur Beijing, bien que mes chances de gagner aient été minime. Au moins, je voulais améliorer mon propre record, mais vu la présence des grosses pointures dans ma série à l’instar du fameux chinois Zhi Guo, je ne pouvais faire autrement. D’ailleurs, les performances de ces compétiteurs invalides dépassent largement ceux des athlètes malgaches qui ont toutes leurs capacités.

Après Beijing, votre prochain objectif ?

- Pour l’instant, il n’y a pas d’activités au menu de la fédération de Handisport, je crois que je vais prendre un peu de repos. Toutefois je vais quand même entamer dès maintenant les préparations pour les jeux de la CCCOI qui vont se tenir à Mayotte.

D’autres précisions ?

- Et bien, si on veut avoir de meilleurs résultats dans l’avenir, athlètes, fédérations, ministères et d’autres entités sportives doivent dès maintenant mettre la main à la pâte. En ce sens offir davantage de formations, de compétitions d’envergures aux athlètes, que les athlètes puissent pratiquer facilement leurs sports avec les équipements adéquates. Et qu’il ne faut pas attendre les grands meeting internationaux pour préparer des athlètes. Les relèves ça se prépare dès maintenant. Un grand remerciement à tous ceux qui m’ont permis de participer à ce sommet, surtout l’Agence de Voyage Ny Kanto à Tsiadana.

Propos recueillis par Ax’s

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