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Economie

Financement

GEM, SIM, GEFP, en colère contre la France

jeudi 10 avril 2008 |  1587 visites  | RAW

Les « grands patrons » et hommes d’affaires se dévoilent malgré eux. Par voie de presse, l’observateur a décrypté ces derniers jours un accès de colère de la part des groupements patronaux GEM, SIM, GEFP. Ils ont étalé en public leur déception par rapport à la France, précisément l’Agence française de développement (AFD), pour ne pas dire leur désaveu de la politique adoptée par la France dans le pays.

Ce patronat de Madagascar a dénoncé une politique discriminatoire de la part de la France qu’il accuse de partialité en faveur de la Chambre de commerce et d’industrie France-Madagascar (CCIFM)

  • …Français ou moitié Français

Ce que l’observateur ne comprend pas et vraisemblablement l’opérateur lambda lui aussi, c’est que ces patrons et « investisseurs locaux » sont pour une majeure partie, des ressortissants français et/ou à moitié français. Ils ont toujours été en très bon terme avec la France. Ils ont depuis toujours été les initiateurs de rencontres avec le patronat français, avec les investisseurs, programmes et projets français. Combien de fois ont-ils invité le MEDEF et autres groupements de patrons ou des missions économiques à Madagascar ? Combien d’euros ces « grands patrons » ont-ils injecté ?

Mais jusqu’à maintenant, le pays est ancré dans la pauvreté. Le travailleur est de plus en plus partagé entre plusieurs activités ou autres petits boulots pour survivre. Quant aux travailleurs à domicile ou indépendants, ils sont toujours réduits à demeurer des sous-traitants des sous-traitants dans l’informel.

Aujourd’hui, le GEM, SIM, GEFP… changent de ton. Ils font comprendre que cette France a changé de cap, qu’elle a tourné le dos aux entrepreneurs de Madagascar . Un froid semble s’installer entre les deux parties pour ne pas dire que ces « grands patrons » sont jaloux des autres qui sont eux aussi des entrepreneurs quelque part plus entreprenants, plus réactifs aux besoins nouveaux qui s’expriment.

En tout cas, le CCIFM est le nouveau venu dans le domaine. Il date seulement de 2005. Comme dans toutes les activités, la concurrence aidant, les nouveaux venus sont toujours la cible de critiques fondées ou non de la part de ceux qui sont déjà
« établis ».

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