D’Ar. 200 à Ar.16000 d’augmentation, le bois connaît une forte hausse de prix depuis un mois. Rareté de bois exploitables, coûts du transport ou autres, nombreux sont les raisons qui favorisent cette hausse de prix. En effet, un madrier 20x8 de 4m coûte maintenant Ar. 28000 – Ar. 36000 s’il a été Ar.16000 auparavant ou un bois carré 5x5 (4m) à Ar. 7000 devient Ar. 8000. D’après les marchands de bois, le prix des pins et des eucalyptus est justifié par la pénurie de « Hazoala » sur le marché. Depuis fin décembre, le « Hazoala » est devenu de plus en plus rare. Aussi, les exploitants forestiers n’arrivent plus à satisfaire les demandes et cette insuffisance d’offres bouscule ainsi toute la filière. Ambatondrazaka, Moramanga ou Andasibe sont les lieux où les marchands collectent leurs bois semi-finis et à Manjakandriana les bois ronds et les chevrons.
Permis d’exploitation
Les déplacements sont aussi un des facteurs de cette hausse de prix. Outre la raretés du bois, les commerçants se sentent lésés par rapport aux décisions de l’Etat concernant les permis d’Exploitation. L’Etat réorganise la filière d’Exploitation de bois actuellement. Questionnés sur cette situation, les responsables au sein du ministère des Forêts confirment que « la demande en bois d’œuvres et en bois énergie est trop élevée et la capacité des forêts ne peut plus répondre aux demandes sur le marché. » Le ministère essaie alors d’améliorer l’organisation de cette filière avec, notamment, des plans d’aménagements, de l’exploitation aux produits finis, au niveau de contrôle comme les outils de contrôle, et au niveau des communautés régions et autres. Il insiste sur le fait que des permis d’exploitation sont toujours délivrés mais soumis à quelques modifications. Si la délivrance de permis se faisait auprès du canton, c’est le directeur régional qui est apte à le donner actuellement. De même, seul le ministre peut signer le permis pour les forêts naturelles si le Directeur Technique le faisait auparavant.
